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Clinatec : cette discrète clinique où l’on implante des nanos dans le cerveau

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Source Basta ! http://www.bastamag.net/Clinatec-cette-discrete-clinique

Un centre de recherche d’un nouveau genre s’apprête à mener ses premières expériences. Implants de nanotechnologies dans le cerveau, neuro-stimulation, « médecine régénérative », jusqu’à des technologies pouvant changer le comportement : telles seront les recherches menées à Clinatec, à Grenoble, sur des patients volontaires. Une certaine opacité entoure ce projet, résultat d’une alliance entre industrie nucléaire, « start-up » de nanotechnologies et neurochirurgiens. Comment seront encadrées ces recherches ? Quel contrôle sera exercé sur leurs applications commerciales et industrielles ? Basta ! a mené l’enquête.

C’est une « clinique expérimentale » où l’on teste des dispositifs électroniques implantés dans le cerveau. Baptisée Clinatec, cette neuro-clinique, pilotée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble, travaille sur les applications des nanotechnologies dans le champ des neurosciences, en particulier sur les maladies neurodégénératives, comme Parkinson. Mais difficile de savoir ce qui s’y passe vraiment : une certaine opacité entoure ses activités. Cas unique en France, l’établissement est situé en dehors du milieu hospitalier, sur un terrain du CEA dont certains bâtiments sont soumis au secret défense.

Au sein de Clinatec, on parle interface cerveau-machine, neuro-stimulation profonde, nano-implants dans le crâne. Ces dispositifs médicaux inédits seront testés d’ici quelques mois sur des patients. Cette alliance entre l’industrie nucléaire, celle des nanotechnologies et des chercheurs en neurosciences augure mal du nécessaire contrôle démocratique qui devrait encadrer le périlleux usage de ces sciences pour le moins futuristes. Car les nanotechnologies ne sont pas sans poser de nombreux problèmes (lire nos articles à ce sujet). A Clinatec, serait-on en train d’inventer en toute discrétion l’homme bionique de demain, bardé d’électrodes et surveillé par des capteurs ?

Des implants cérébraux contre la dépression ou l’obésité

Point commun de ces recherches : le développement de dispositifs médicaux implantés dans le corps humain. Tel ce kit de stimulation électrique du cerveau qui permet d’atténuer les effets de la maladie de Parkinson. Une sorte de pacemaker cérébral. Plus de 40 000 malades dans le monde ont déjà été « implantés », selon une technique développée par le professeur Alim-Louis Benabid, l’un des concepteurs du projet Clinatec. L’objectif est aujourd’hui de développer des techniques moins invasives, de taille réduite, grâce aux micro et nanotechnologies. Autre exemple : des neuroprothèses, pour permettre à des patients tétraplégiques de contrôler un bras robotisé, via des électrodes implantées dans le crâne. Ou de se mouvoir grâce à un exosquelette motorisé.

Clinatec est le résultat d’un partenariat entre le CEA, le CHU de Grenoble et l’Inserm. Le projet est porté par Jean Therme, directeur du CEA de Grenoble [1] et par le neurochirurgien Alim-Louis Benabid [2], actuellement conseiller scientifique au CEA. Clinatec s’inscrit dans le prolongement des travaux du neurochirurgien sur la stimulation cérébrale profonde et la maladie de Parkinson. Mais le champ de recherche s’élargit : épilepsie, troubles mentaux, troubles obsessionnels compulsifs (Toc)… Le directeur de Clinatec, François Berger, professeur de médecine [3], évoque la possibilité de traiter l’obésité ou l’anorexie par la neuro-stimulation [4]. Et peut-être, demain, la dépression.

Ces champs de recherche inédits, avec des technologies dont on ne maîtrise pas les conséquences, ne semble pas émouvoir outre mesure les pouvoirs publics. L’Agence régionale de santé (ARS) a délivré une autorisation en 2010 pour l’ouverture de Clinatec. Après une visite de contrôle, le 16 avril 2012, un arrêté autorise l’activité du centre en tant que « lieu de recherches biomédicales dédiées aux applications des micro-nanotechnologies à la médecine ». Une définition bien vague. Qu’importe, les recherches peuvent commencer. Se feront-elles avec la même opacité que celle qui entoure l’élaboration du projet dès son origine ?

Geneviève Fioraso, ministre de Clinatec

La construction de Clinatec est lancée en 2008 avec une « procédure restreinte » : le CEA en tant qu’organisme de droit public classé défense n’est pas soumis au Code des marchés publics. Le culte du secret est fortement critiqué par ses détracteurs. Pourquoi faire de la recherche clinique en dehors d’un hôpital ? Quel est le statut de Clinatec ? A-t-il un comité d’éthique ? Qui compose son « directoire », dont font partie François Berger et Alim-Louis Benabid ?

« Nous n’avons pas voulu parler du projet tant que nous n’avions pas l’autorisation (de l’ARS, ndlr), répond aujourd’hui François Berger, interrogé par Basta !. Nous commençons tout juste à communiquer. Nous avons aussi décidé de ne pas faire une communication de science-fiction, mais d’être plus humbles sur ce qu’on fait à Clinatec. » Après l’opacité, le temps de la transparence ?

Le projet Clinatec est ardemment soutenu par la ville de Grenoble. Son maire, Michel Destot (PS), en est un fervent partisan. Rien d’étonnant : ancien ingénieur du CEA, il a aussi dirigé une start-up née dans le giron de celui-ci. En tant que maire, il préside depuis 1995 le CHU de Grenoble, autre acteur clé de Clinatec. Lors des dernières élections municipales, le Professeur Alim-Louis Benabid figure sur sa liste. Le chercheur a également présidé le comité de soutien de Geneviève Fioraso, alors adjointe à la Ville de Grenoble, lors des dernières législatives.

Clinatec, rêve des ingénieurs du nucléaire

Geneviève Fioraso : l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur la Recherche, chargée de l’« innovation » dans l’équipe de campagne de François Hollande, est une autre actrice clé de Clinatec. La société d’économie mixte qu’elle préside, la SEM Minatec entreprises, accueille Clinatec sur son pôle d’activité. Son concubin, Stéphane Siebert, est directeur adjoint du CEA Grenoble. « Destot, Fioraso, Siebert, c’est le CEA dans la mairie, Fioraso à l’enseignement supérieur, c’est le CEA au ministère », analyse l’écologiste grenoblois Raymond Avrillier.

« Le directeur du CEA nous fait courir, mais nous suivons », confie Geneviève Fioraso [5], à propos de Jean Therme. Directeur du CEA Grenoble, il est le concepteur de Clinatec. Un « rêve » débuté le 2 juin 2006 dans son bureau, en présence d’Alain Bugat, ingénieur général de l’Armement [6], alors administrateur général du CEA, et de Bernard Bigot alors haut-commissaire à l’énergie atomique (et aujourd’hui vice-président du Conseil de surveillance d’Areva et administrateur général du CEA) [7]. Ce rêve caressé par les hommes du nucléaire, civil et militaire, se muera-t-il en cauchemar pour la démocratie ?

Secret industriel ou secret défense ?

Des élus locaux de poids, le CEA, l’argument de l’innovation : c’est donc sans surprise que le projet est financé par un contrat de plan entre État et région. Plus de 20 millions d’euros sont abondés par l’État et les collectivités [8]. La municipalité de Grenoble participe à hauteur de 2,2 millions d’euros. Sans information ni approbation du Conseil municipal, tempêtaient en 2009 les élus écologistes, qui ont publié un dossier complet sur Clinatec. Malgré leurs demandes répétées et un avis favorable de la Commission d’accès aux documents administratifs, ces élus affirment n’avoir obtenu en deux ans d’enquête qu’un seul document de la part des services de l’État. Motif : secret industriel ou secret défense.

Trois ans plus tard, les chercheurs peuvent désormais officier. Mais avant le lancement des essais cliniques, un autre feu vert doit être donné par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ainsi que par un Comité de protection des personnes (CPP), comme le veut la loi sur la recherche biomédicale. Problème : du côté de l’ANSM et des CPP de la région Rhône-Alpes, personne n’a vu passer de demande d’autorisation. « Normal », répond la responsable du pôle recherche du CHU de Grenoble : « Il n’y a pas de projets de recherche clinique en cours. »

Premiers patients en février 2013

Les recherches en seraient au stade de « projets de projets », pas encore aux « protocoles de recherche » ou aux essais cliniques. Une date est-elle prévue pour l’accueil de patients ? « Aucun calendrier n’est fixé », répond la responsable du CHU. Visiblement les questions ne sont pas les bienvenues. « La date d’inauguration de Clinatec est le secret le mieux gardé de Grenoble », ironise de son côté le collectif grenoblois Pièces et Main d’œuvre (PMO), très opposé au projet (lire notre entretien).

Selon l’arrêté de l’Agence régionale de santé d’avril 2012, les recherches biomédicales doivent cependant être entreprises dans l’année, sinon l’autorisation devient caduque. Le lieu est opérationnel, confirme-t-on au CHU, et « des projets de l’hôpital pourraient basculer sur ce site ». Par exemple ? Un « réglage de machines sur volontaires sains »… Le premier protocole de recherche – non-thérapeutique – est prévu pour mi-novembre, confirme François Berger, à Basta !. Une cinquantaine de personnes travaillent déjà à Clinatec, précise son directeur. Les premiers protocoles chirurgicaux sur des patients sont prévus pour février-mars 2013. Reste à obtenir les autorisations.

Bloc opératoire du futur

Ingénieurs et médecins seront donc réunis dans un même bâtiment sécurisé de 6 000 m2 [9], qui n’est pas un établissement hospitalier. Avec une mission commune : placer des nanos dans la tête de patients-cobayes. Ils bénéficieront de moyens conséquents : labos de recherche, zones expérimentales pré-cliniques, blocs opératoires et même une animalerie pour fournir des cobayes – rats, mini-porcs et primates – avant les tests sur les humains.

Ceux-ci séjourneront dans une « salle d’opération du futur où médecins et technologues uniront leurs compétences », et six chambres d’hospitalisation. Pour que médecins et ingénieurs puissent se comprendre, « il faut que les ingénieurs soient présents dans le bloc opératoire jusqu’à la fin », plaide François Berger. Les innovations « seront testées sur des patients volontaires qui auront donné leur consentement éclairé », décrit Clinatec, précisant que les « activités médicales et chirurgicales de CLINATEC® relèvent des chercheurs et des chirurgiens d’organismes de recherche (Inserm) ou de CHU ». Et non du Commissariat à l’énergie atomique. Les patients apprécieront.

« Transfert de connaissances à l’industrie »

Mener des recherches, y compris sur des êtres humains avec des technologies à risques, est une chose. En commercialiser les applications pour l’industrie en est une autre. Cette frontière entre essais cliniques et applications industrielles existe-t-elle à Clinatec ? Le centre est un « hôtel à projets, ouvert aux collaborations académiques et industrielles ». L’infrastructure peut être louée pour des recherches publiques comme privées. Clinatec permet le « transfert de connaissances et de savoir-faire à l’industrie » [10], le projet est présenté comme un partenariat public-privé exemplaire. En intégrant en un même lieu toutes les compétences nécessaires, les promoteurs du projet espèrent « accélérer le processus de transfert des technologies vers le patient ». Via l’industrie pharmaceutique ou médicale.

Avant même que les travaux ne commencent, les possibilités de débouchés économiques semblent assurés. Le Laboratoire d’électronique et de technologies de l’information (Leti) du CEA Grenoble, dont dépend Clinatec, est particulièrement attaché aux collaborations étroites avec le secteur privé. Son slogan ? « L’innovation au service de l’industrie ». Son objectif ? Contribuer à « renforcer la compétitivité de ses [365] partenaires industriels ». Le Leti se targue d’être l’un des instituts de recherche les plus prolifiques au monde en matière de start-up technologiques. La proximité géographique de Clinatec avec les entreprises du site – Siemens, Philips, Thales, Bio-Mérieux, Becton Dickinson ou Sanofi Aventis – semble assurément un atout pour accélérer le transfert de ces innovations nanomédicales !

Quels débouchés commerciaux ?

Une société états-unienne, Medtronic, commercialise déjà les « kits de stimulation cérébrale neurologique profonde » à destination des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, selon le procédé développé par le professeur Alim-Louis Benabid. La firme, surnommée « le Microsoft des implants médicaux » selon PMO, a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 16,2 milliards de dollars, en partie grâce à la nouvelle version de son stimulateur neurologique [11].

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© Medtronic / Dossier de presse Clinatec

Grâce à cet implant, les patients peuvent améliorer leurs facultés de parole ou de mobilité. Mais il ne faut pas se tromper de programme, la stimulation de la fonction « parole » pouvant entraver la mobilité et réciproquement [12] ! Cette technologie reste à risque : mal implantée, elle peut provoquer le coma, voire le décès du patient.

Du traitement de Parkinson à la « médecine régénérative »

« La définition de nouvelles voies pour la médecine de demain implique une nouvelle culture de la recherche », précise le dossier de présentation de Clinatec. On espère aller bien au-delà de ces premières utilisations. Les chercheurs travailleront principalement sur la neurostimulation, l’administration localisée de médicaments (grâce à des pompes situées dans le corps par exemple) ou la suppléance fonctionnelle (des machines qui prennent le relais de fonctions défaillantes). Ils pourraient se pencher également sur la stimulation magnétique pour lutter contre la dépression.

On s’aventure ici beaucoup plus loin que le traitement des mouvements incontrôlés de la maladie de Parkinson. Par exemple, stimuler par des électrodes le circuit cérébral de la récompense, comme le montrent des expériences menées en Allemagne sur le traitement de la dépression sévère. A Grenoble, on n’en est qu’à la recherche théorique, pas encore aux essais cliniques sur ce sujet, précise François Berger. Aurons-nous bientôt des implants cérébraux pour effacer nos mauvais souvenirs, stimuler notre jovialité, ou changer notre perception du monde ?

En 2008, le directeur du centre pointait une autre application possible : l’utilisation d’implants pour une « médecine régénérative ». La neurostimulation débuterait avant l’apparition des symptômes, pour ralentir le processus dégénératif. Elle « devrait alors être beaucoup plus précoce, peut-être pré-clinique, dans l’hypothèse où l’on disposerait de bio marqueurs, ce qui ne manquerait pas de poser des problèmes éthiques [13] », admet François Berger… Imaginez des électrodes implantés dans le cerveau à la naissance, qui s’activeront pour prévenir le vieillissement.

« On peut changer la personnalité de quelqu’un »

« Avoir des outils implantés qui traiteront la maladie avant qu’elle n’apparaisse peut aussi être un avantage, même si cela a un côté impressionnant », argumentait François Berger devant les parlementaires. « C’est vrai qu’un des buts de la nanomédecine est de ne pas avoir à réparer. (…) À travers la nanomédecine, on dressera une nouvelle frontière entre le normal et le pathologique. Il faudra être extrêmement prudents. Il s’agit de décisions de société », prévient le directeur de Clinatec [14].

Qu’en pense son collègue Alim-Louis Benabid ? « Avec les électrodes et les implants cérébraux, on peut changer la personnalité de quelqu’un qui était anormal, pour le remettre dans la normalité. On peut faire passer les gens d’un état suicidaire à un état jovial. Faut-il en conclure qu’on peut manipuler les gens et les faire marcher au pas cadencé ? Certes, mais on les fait tellement marcher au pas cadencé par d’autres moyens », aurait-il déclaré en janvier [15]. Pour l’Union syndicale de la psychiatrie, pas de doute : « La création de Clinatec constitue manifestement un pas de plus dans une fuite en avant techno-scientiste qui n’a d’autre finalité que de contrôler les populations, en réduisant l’homme à son cerveau, à son comportement, à son utilité, à sa docilité. »

Quid du principe de précaution ?

Clinatec incarne donc une « nouvelle culture de la recherche » aux implications sans précédents pour l’être humain, qui vise de surcroît à « accélérer » le transfert de ces technologies à l’industrie. Un double objectif difficilement compatible avec le principe de précaution. « Le clinicien que je suis ne peut cependant que lancer un cri d’alarme : attention au principe de précaution. Trop de régulation tue l’innovation thérapeutique », déclarait ainsi François Berger lors d’une audition par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. « A l’évidence, les citoyens ont peur », constatait le chercheur, qui salue l’organisation de conférences pour donner aux chercheurs « la possibilité d’éduquer des citoyens » sur le sujet.

« Faire croire que l’on imposerait un « nanomonde » totalitaire à la population sans débat préalable relève non seulement de la manipulation mensongère mais aussi d’une forme de paranoïa politique bien connue, qui s’appuie sur la théorie du complot, la haine des élites (sic), des élus, des responsables », lançait le maire de Grenoble Michel Destot, lors de l’inauguration du pôle Minatec en 2006. « On parle beaucoup de principe de précaution pour les domaines où l’on ne voit pas très clair, où les scientifiques ne peuvent prendre position. L’application de ce principe conduit à mon sens à l’inaction et à l’immobilisme, ce qui ne me semble pas le meilleur choix », estime l’élu, qui semble préférer l’action et le volontarisme – indéniable en matière nucléaire… – du CEA en la matière. Tout questionnement philosophique et éthique serait-il assimilé à de la craintive inertie ?

Des bugs dans le cerveau

Implanter des électrodes dans le cerveau n’est cependant pas sans danger : « Une mauvaise localisation de l’électrode risque aussi de provoquer des rires ou, au contraire, des états de tristesse », pointe François Berger [16]. Et la technique n’est pas tout à fait sûre : des chercheurs de l’entreprise d’informatique McAfee ont découvert le moyen de détourner une pompe à insuline installée dans le corps d’un patient. Ils pouvaient injecter d’un coup l’équivalent de 45 jours de traitement… D’autres ont montré la possibilité de reprogrammer à distance un défibrillateur implanté. Et les bugs informatiques de ces dispositifs médicaux ne sont pas rares [17].

Un hacker aurait même trouvé le moyen de pirater à distance les pacemakers, et de provoquer des chocs électriques mortels en réécrivant le code informatique… Imaginez les conséquences sur le cerveau ! Medtronic, principal fabricant de stimulateurs neurologiques, conseille d’éviter les portiques de sécurité des aéroports, et prévient que le neurostimulateur peut s’allumer ou s’éteindre lorsqu’il se trouve à proximité de petits aimants permanents, comme ceux des haut-parleurs ou des portes de réfrigérateur.

Une version high tech de l’électrochoc ?

La miniaturisation de ces dispositifs à l’échelle nano les rendra-t-elle plus sûrs ? Ou au contraire plus incontrôlables ? Dans la course aux nanotechnologies, des projets comme Clinatec sont présentés comme des symboles de l’excellence française. Que nous réserve le passage de la médecine actuelle, basée sur l’anatomie et les symptômes, à la nanomédecine « régénérative » ? Où se situe la limites entre médecine et « augmentation » humaine, chère aux transhumanistes ? Jusqu’où peut-on plonger dans le cerveau ?

Et est-il souhaitable de traiter les symptômes plutôt que les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives ? La neurostimulation « corrige les symptômes, et non la pathologie. Autrement dit, comme le reconnaît Benabid lui-même, les électrodes ne soignent pas. Appliquées aux souffrances psychiques, elles ne sont que la version high-tech de l’électrochoc, analyse le collectif Pièces et Main d’œuvre. Peu importe la cause de la dépression, de l’addiction, du désordre alimentaire, des TOC : envoyez la bonne fréquence et n’en parlons plus. »

Choix de société

Si ces techniques ont permis de rendre la vie de malades de Parkinson plus facile, les risques de dérive n’en sont pas moins immenses. Les neuroprothèses liant homme et machine existe depuis quelques décennies. Mais « la miniaturisation due aux nanotechnologies promet un saut qualitatif inédit », résume PMO. L’utilisation des nanotechnologies est d’ores et déjà envisagé « à des fins agressives, qu’elles soient militaires, ou consuméristes », pointait en 2007 le Comité Consultatif National d’Ethique. « Investir sans réflexion sociétale, sans conscience de la dignité humaine, avec une sorte de naïveté, dans un environnement et une médecine qui produiraient a priori le bien-être et la santé par les nanotechnologies aboutirait de façon paradoxale à « exiler l’homme de lui-même ». »

Des inquiétudes que ne semblent pas partager les promoteurs de Clinatec. 60 000 personnes reçoivent chaque année en France un pacemaker pour leurs insuffisances cardiaques, explique le dossier de présentation de Clinatec, « un nombre encore plus conséquent de personnes disposent de prothèses auditives et le port de lunettes est très largement répandu dans nos sociétés ». Pourquoi donc s’inquiéter d’un « dispositif médical » de plus ? Des lunettes aux nanoélectrodes dans le cerveau, il n’y aurait qu’un pas, suggèrent les promoteurs de Clinatec. Un pas que nous sommes en train de franchir, sans aucun débat.

Agnès Rousseaux

@AgnesRousseaux sur twitter

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Résumé du fonctionnement de Clinatec (dossier de présentation du CEA) :

Notes

[1Les deux objectifs majeurs du CEA sont : « devenir le premier organisme européen de recherche technologique et garantir la pérennité de la dissuasion nucléaire », rappelle le dossier de présentation de Clinatec

[2Alim Benabid est professeur émérite de l’Université Joseph Fourier, il a été Chef du service de neurochirurgie au CHU Grenoble de 1989 à 2004 et Directeur de l’Unité INSERM U318 de 1988 à 2007, membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie de Médecine.

[3François Berger, Institut des neurosciences de Grenoble, équipe nano médecine et cerveau (INSERM- CEA)

[4Audition devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du 7/11/06

[5Source : Les Échos, 21/10/2008.

[6Membre du conseil d’administration de DCNS, EDF et Cogema.

[7Source : Le mensuel, journal interne du CEA, n°150, mai 2011, cité par PMO

[8Une partie du financement est également apporté par la Fondation philanthropique Edmond J. Safra.

[9Voir les détails donnés par l’architecte

[10Notamment lors de colloques organisés sous égide de Nicolas Sarkozy et de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, en 2009 et 2010

[11« Avec batteries sans fil rechargeables à travers la peau par induction (comme les brosses à dents électriques) », explique un site suisse sur la maladie de Parkinson. Ce dispositif est remboursé par la Sécurité sociale.

[12« Les patients chez lesquels la stimulation permet une amélioration de la mobilité mais limite également la faculté de la parole peuvent passer, selon la situation, d’un programme « mettant l’accent sur le langage » (par exemple téléphoner, discuter) à un programme « mettant l’accent sur le mouvement » (par exemple marcher, écrire) » Source : Parkinson.ch.

[13Source : Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, Exploration du cerveau, Neurosciences : Avancées scientifiques, enjeux éthiques, Compte-rendu de l’audition publique du 26 mars 2008

[14Audition devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, 7/11/06.

[15Lors d’une présentation publique à Saint-Ismier, le 17 janvier 2012, propos rapportés par PMO

[16Pour Luc Mallet, Psychiatre, chercheur au centre de recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), les observations sur les erreurs d’implantation ont montré, de façon décisive, la possibilité d’agir sur des comportements, des affects, des cognitions, en modulant de façon très précise de toutes petites zones au coeur du cerveau, les « ganglions de la base », alors que jusqu’à présent, on mettait en avant le rôle de ces petites structures dans la motricité. « La stimulation de zones très précises, par exemple, dans une petite zone qui s’appelle « noyau sous-thalamique », qui est toute petite (à l’échelle des millimètres), peut induire un état d’excitation et d’euphorie. » Source par le Sénat, le 29 juin 2011

[17L’Organisation américaine de l’alimentation et des médicaments (FDA) s’est penchée sur le cas des pompes à perfusion qui auraient causé près de 20 000 blessures graves et plus de 700 morts entre 2005 et 2009, à cause d’erreurs de logiciels. Source

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Les grands dossiers karl zero l’affaire merah

Le lien disparaît trop souvent pour tenir la page à jour. Retrouvé ce jour 14 mai 2020 sous le nom « Merah, le tueur au scooter »  à 26:44

 

https://youtu.be/OGLUL8znrp0?t=31m2s

 

à 31.05″

Donc Merah qui disait à sa mère, tout petit ,  » y’ a un monsieur qui parle dans ma tête. »  est un personnage dissocié, un personnage double…

 

Les initiés apprécieront …

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Vidéos du service publique sur les manipulations mentales de la CIA

Vidéo diffusée ce mois de Juillet 2015 sur France 3, au sujet des projets MK.

Un village empoisonné par la CIA ? – Pont-Saint-Esprit 1951

https://youtu.be/QBKpWz2kk2c

 

Une autre vidéo, dont je ne connais pas la date de diffusion. Avec un logo France 5. http://www.dailymotion.com/video/xqboeo_cia-projet-mk-ultra_news

Fait intéressant à partir de 22″40, il est question de la suite donnée aux projets MK (officiellement stoppés en 1975)…

 

Si l’on en croit certains rapports, l’armée continuerai de mener des expériences sur la manipulation mentale. L’une des techniques testées (faudrait pas trop s’étendre sur le service publique, quand même…), la stimulation magnétique trans-crânienne, consiste à envoyer des impulsions magnétiques dans différentes zones du cerveau.

Différentes études montrent qu’on peut influencer la perception d’un sujet, altérer son état psychologique et même créer de faux souvenirs en appliquant des impulsions magnétiques au cerveau. C’est une nouvelle ère pour la manipulation mentale…

Ouai ouai, ben qu’on me sonne quand dans le pays des droits de l’homme on aura décidé de s’intéresser aux victimes ! 25 ans que j’attends ça… Combien d’autres en France? Dans le monde ? Combien de personnes dont on a brisé la vie directement ou indirectement ?

 

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DARPA:Fuite de document sur le projet Mind Control

Source: Monday, July 29, 2013 http://www.activistpost.com/2013/07/secret-darpa-mind-control-project.html
VIA : http://lecapt02.blogspot.fr/2013/08/darpafuite-de-document-sur-le-projet.html

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Un whistleblower révèle un projet militaire de contrôle de l’esprit à l’Université Major
Que faire si le gouvernement pouvait changer les croyances morales des gens ou arrêter la dissidence politique par le contrôle à distance du cerveau des gens?
Cela Sonne comme de la science-fiction, Eh bien non, un document confidentiel révèle que le gouvernement américain, avec la recherche mené par la DARPA, est très proche de l’accomplissement de cette technologie.
Activist Post a été récemment contacté par un dénonciateur anonyme qui a travaillé sur un projet de contrôle mental continue secret mené par la DARPA. L’objectif du programme est de perturber à distance la dissidence politique et l’extrémisme en employant la « stimulation magnétique transcrânienne » (TMS) en tandem avec la propagande sophistiquée basée sur cette technologie. TMS stimule le lobe temporal du cerveau à des champs électromagnétiques.
Le programme, réalisé par le Centre pour la communication stratégique, est basé à l’Arizona State University. Le financement de la DARPA pour ce projet peut être confirmée sur le ASU website here . Le chef du projet, Steve Corman , a beaucoup travaillé dans le domaine de la communication stratégique, tel qu’il s’applique au terrorisme et à « l’extrémisme » – « . la guerre des idées» ou ce qui pourrait être appelé
Le dernier projet de Corman Raconter la sortie de l’Afghanistan et ses many presentations (nombreuses présentations) rendent tout à fait évident que la mission consiste à façonner le récit l’esprit et littéralement changer l’esprit des gens. Est croire qu’il sera contenue aux extrémistes d’outre-mer, nous devons garder à l’esprit que le mot extrémiste est de plus en plus utilisé . Les dissidents d’hier pourraient facilement devenir les sympathisants et partisans de la violence politique de demain terroristes.
Cette recherche mené par la DARPA entraîne de nombreuses questions et dilemmes éthiques. Principalement, cette recherche vise à induire ou perturber littéralement le fonctionnement des récits dans le cerveau. En d’autres termes, cette recherche vise à empêcher les individus de penser à certaines pensées et faire croire aux autres des choses qu’ils ne croiraient pas normalement. Cette recherche a des possibilités d’interrogation énorme et pourrait être utilisé pour diffuser la propagande avec plus de succès ou d’arrêter bouleversement politique sur un public non averti.
Cette recherche est menée par le Centre pour la Communication stratégique à l’USS et le droit “Toward Narrative Disruptors and Inductors: Mapping the Narrative Comprehension Network and its Persuasive Effects” Un aperçu détaillé du projet peuvent être trouvés dans le document ci-dessous. Faits saillants comprennent:

Dans la phase 3 de l’étude, le groupe de recherche va «modifier sélectivement les aspects de la structure narrative et les fonctions cérébrales par simulation magnétique transcrânienne (TMS) pour induire ou de perturber les fonctions sélectionnées de traitement narratif. » (Page 16, nous soulignons)

TMS est un outil très puissant utilisé pour altérer le fonctionnement du cerveau des individus. Voir les vidéos ci-dessous pour une brève démonstration des effets des TMS.

Une fois que le groupe de recherche aura déterminé quelles parties du cerveau sont associés à un raisonnement cognitif et la compréhension du récit, ils seront tentés de porter atteinte à ces sections afin de « créer une base fondamentale pour la compréhension de la façon de perturber ou d’améliorer les aspects de la structure narrative et / ou du cerveau fonctionnement pour minimiser ou maximiser les effets persuasifs sur l’objet propension à s’engager dans la violence politique. « (Page 23)
Une fois qu’il est déterminé que la perturbation de certaines parties du cerveau peut améliorer la communication persuasive, les individus peuvent être amenés à faire des choses qu’ils n’auraient normalement pas faire et croire des choses qu’ils n’auraient normalement pas croire. Il pourrait s’agir de quelque chose d’aussi simple que de dire un secret bien gardé, à croire en la propagande du gouvernement, ou même commettre un acte violent. Le groupe écrit à la page 26, «une fois que nous avons produit un modèle de compréhension du récit [ie, comment les individus comprennent des histoires et des messages persuasifs], les utilisateurs finaux [aka le gouvernement] comprendre comment activer les réseaux neuronaux connus (par exemple, la mémoire de travail ou d’attention ) et le résultat positif de comportement (par exemple, les actions non-violentes) noeuds avec des messages de communication stratégique comme un moyen de réduire l’incidence de la violence politique dans les populations contestées. «Le groupe étudieront« les possibilités de perturber littéralement l’activité de la NCN [réseau de compréhension narrative] par Stimulation magnétique transcrânienne. »(page 30) [Texte original]
Le groupe est si confiant qu’ils seront capables d’induire ou de perturber les opérations de récits dans le cerveau, ce qu’ils disent à la page 26 que la recherche « offre la possibilité d’induire ou de perturber le fonctionnement des récits dans le cerveau, et développe l’ capacité à induire la validité du récit [ie, la crédibilité d’un particulier narrative / message], le transport [ie, la capacité d’être engagé par un récit], et l’intégration [ie, associant un récit particulier avec un récit plus large, plus culturellement spécifique] avec certitude. « [Texte original]
Le groupe donne l’exemple suivant de ce projets utilité: «Si c’est le cas, que l’activation dans un réseau neuronal particulier permet aux gens de se connecter récit personnel de maîtres récits [ie, les récits culturels], en perturbant l’activité dans cette région du cerveau, nous devrions être en mesure de porter atteinte sélective de cet aspect spécifique du traitement narratif tout en tenant autre sens processus de prise constante, créant ainsi un «perturbateur du récit. Non seulement ce serait une découverte importante dans la science des réseaux de neurones et de persuasion narrative, mais également avoir une importance considérable pratique et stratégique. « (Page 40) [Texte original]

Essentiellement, la recherche vise à perturber littéralement la façon dont les gens pensent et comprendre des idées et des messages.

En outre, et peut-être encore plus terrifiant, à la page 40, le groupe écrit: «perturbations mécaniques de traitement narratif peut être, en fin de compte, reproduits dans des campagnes de communication stratégiques ciblées qui se rapprochent des perturbations narratives induites par la stimulation magnétique. » Ainsi, après avoir déterminer quelles parties du cerveau sont activées par des particuliers messages persuasifs et de la propagande, le gouvernement peut tester les messages qui ne activent portions particulières du cerveau et pas d’autres, afin de convaincre les individus de croire ou ne pas croire quelque chose. Essentiellement, ils tentent de modifier le fonctionnement du cerveau sans TMS, et que des mots. On peut seulement imaginer les stratégies que le gouvernement pourrait utiliser cette technologie. Ils pourraient faire croire à la population presque tout ce qui convient à leurs besoins. Il pourrait littéralement conduire au lavage de cerveau de masse.

Mais qu’est-ce que cela signifie, en pratique? Cela signifie que si cette recherche aboutit, le gouvernement sera en mesure de modifier la façon dont on pense personnellement. Ils pourraient vous sangle sur une chaise, mettre une machine à votre tête, coupez les parties de votre cerveau, introduire un message persuasif, et vous le faire croire.
En outre, grâce à des recherches approfondies, ils peuvent être en mesure de reproduire le fonctionnement du cerveau perturbant de la machine simplement à travers des messages et la propagande persuasion soigneusement conçus et étudiés. Ils peuvent utiliser l’imagerie cérébrale pour déterminer quelles parties du cerveau sont activées quand un message particulier est décerné à une personne, et si les «bonnes» parties sont activés, ils savent que le message sera assimillé par le raisonnement mentale d’une personne et conduit à l’acceptation quasi automatique. Avec suffisamment de données, le gouvernement pourrait faire de la propagande à travers les médias que les gens croiront presque automatiquement,que se soit vraie ou non.
En termes de possibilités d’interrogation, la stimulation magnétique Transcranical puisse être imposée à des personnes pour leur faire croire certaines choses, dire certaines choses, et peut-être admettre à des actes qu’ils n’ont pas réellement commis (comme les TMS peuvent induire validité du récit), ou commettre des actes qu’ils normalement ne serait pas commettre.
Le gouvernement est littéralement tente de laver le cerveau du public. Ce n’est pas de la science fiction. La technologie a rendu possible d’induire et de perturber le fonctionnement cognitif chez les individus. Dans l’avenir, vos pensées peuvent ne pas être la vôtre, mais ceux qui ont été implantées dans le cerveau par la propagande extrêmement réussie et validée.
Les notes de réunion montrent préoccupés par la façon dont le projet sera perçu, en particulier l’accent sur l’élément chrétien / musulman.
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Toward Narrative Disruptors and Inductors: Mapping the Narrative Comprehension Network and its Persuasive E…
Center For Strategic Studies Meeting Notes 3-10-12

Informations complémentaires
En 2002, The Economist a noté que les neurosciences serait l’avenir du contrôle de l’esprit. Eh bien, maintenant, nous sommes évidemment ici. Ce domaine d’étude a reçu 100 millions de dollars en financement par le biais de dix ans d’Obama BRAIN Project, ainsi qu’un $1.3 billion commitment from Europe. (engagement de 1,3 milliard de dollars de l’europe) Le cerveau humain est considéré comme la dernière frontière, et est explorée sous tous les angles possibles et imaginables.

The ‘Google Earth’ of 3D Brain Maps is Here
« Dust Neural» est à l’étude, ce qui pourrait permettre l’espionnage à distance sur le cerveau humain.
A new microchip can mimic the brain (une nouvelle puce peut imiter le cerveau) imiter le traitement de l’information du cerveau en temps réel.

Ce sont des annonces classiques et ne peuvent plus être rejetées comme théorie du complot.
Pour l’instant, il semble y avoir beaucoup de l’analyse de mots dans le projet ASU de souligner qu’il s’agit de «persuasion» et non «influence» qui peut être vu dans les notes de réunion. Il est également mentionné à plusieurs reprises qu’il n’y a pas une volonté de changer organiquement le cerveau lui-même, mais de se concentrer sur l’histoire racontée et la manière de diffuser correctement l’information – propagande, en d’autres termes. Enfin, il ya la note troublante à se concentrer sur le récit chrétien / musulman comme exemplaire de l’extrémisme qui doit être reprogrammé.
Étant donné ce que nous savons de l’autre la recherche militaire dans le contrôle de l’esprit directe, toute assertion bénignes de ce projet à l’USS doivent être remises en question. Le fait que les membres de ce groupe ont été divisés en équipes rouge et bleu pour construire des arguments pour et contre, si le mot venait à sortir de «militants» et le public est plus troublant.
Si l’on combine toutes ces informations avec d’autres communiqués sur le travail du Pentagone avec « réseaux narratifs»,  » reported on by the BBC (a raporté la BBC) , il devient clair que le moment est venu de discuter de l’éthique, en tant que personne dans la communauté scientifique et militaire semble désireux d’ apporter d’éventuelles attaques sur notre libre arbitre à l’avant-garde.
Allez-vous prendre la pilule rouge ou la pilule bleue? Nous aimerions avoir vos réflexions sur ce qui a été révélé. Activiste Poste souhaite également faire appel à tous les experts dans ce domaine de la recherche et / ou d’autres dénonciateurs de se présenter et de faire ressortir au grand jour ce qui est couvert. Cette technologie pourrait nous affecter tous.
NOTE: Un e-mail envoyé au directeur de programme à l’USS demandant des observations sur cette recherche n’a pas reçu de réponse.

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Aide to California state attorney accused of running an occult police force

Source Yahoo news

C’est suite à une enquête du département du shérif du comté de Los Angeles que cette force de police a été mis au grand jour et qu’elle opérait de façon illégitime et illégale. Des armes, des insignes et des uniformes appartenant à des policiers maçonniques ont été trouvées par des enquêteurs.

Selon le site web du « Département de la police fraternelle maçonnique », le service de police est actif dans 33 États. On peut lire que c’est l’organisation la plus respectée dans le monde et la plus ancienne.

Il est écrit que les Grands Maîtres [maçons initiés] sont confrontés à des problèmes de sécurité importants concernant leur juridiction et concernant les membres de leur famille et que cette force de police agit pour les protéger.

One of California Attorney General Kamala Harris’ (D) staffers was arrested last week and « accused of operating a rogue police force that claimed to exist for more than 3,000 years, » The Los Angeles Times reported Wednesday.

Brandon Kiel, deputy director of community affairs at the California Department of Justice, and two others — David Henry and Tonette Hayes — reportedly face charges for their roles in the Masonic Fraternal Police Department.

« Suspicions about the Masonic Fraternal Police Department — whose members trace their origins to the Knights Templar — were aroused when various police chiefs in Southern California received a letter in late January that announced new leadership for the group, » the Times’ Matt Hamilton wrote.

« Following an investigation, officials said, sheriff’s investigators searched two sites in Santa Clarita and found badges, weapons, uniforms and law enforcement paraphernalia. »

The Los Angeles County Sheriff’s department said in a statement that the Masonic Fraternal Police Department was not a legitimate police force and that Kiel, Henry, and Hayes were arrested for allegedly impersonating police officers.

« Detectives conducted a thorough investigation in collaboration with several law enforcement agencies and determined MFPD was not a legitimate police agency, » the sheriff’s department said in a statement, according to NBC News.

The Times called attention to a website purporting to represent the Masonic department. The site claims the police department is widely respected and operates in 33 states.

« The Masonic Fraternal Organization is the oldest and most respected organization in the ‘World.’ Grand Masters around the various states are facing serious safety concerns for their Jurisdictions and their family members. The first Police Department was created by the ‘Knights Templar’s’ back in 1100 B.C., » the site says. « When asked what is the difference between The Masonic Fraternal Police Department and other Police Departments the answer is simple for us. We were here first! »

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La non-conformité et la libre-pensée sont désormais considérées comme des maladies mentales

Le DSM tout un programme…

Est-ce que la non-conformité et la libre-pensée sont une maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux)
oui. Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP. Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé.

Le DSM-IV est le manuel utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir de plus en plus malades ? Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-IV déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui.

Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-IV incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements.

Au cours des 50 dernières années, le DSM-IV est passé de 130 à 357 de ces maladies. La majorité de ces maladies frappent les enfants. Bien que ce manuel soit un outil de diagnostic important pour l’industrie psychiatrique, il a également été responsable des changements sociaux. L’augmentation des TOP, des troubles bipolaires et des dépressions chez les enfants a été en grande partie à cause du manuel qui identifie certains comportements comme des symptômes. Un article du Washington Post a fait remarquer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait diagnostiqué avec un TOP et il serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne normal.

Selon le DSM-IV, les adultes peuvent souffrir des mêmes maladies que les enfants. Cela devrait donner une raison de s’inquiéter aux libres-penseurs. L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques. Les gens qui n’acceptaient pas les convictions du Parti communiste développaient une nouvelle forme de schizophrénie. Ils souffraient du délire de croire que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison.

Lorsque la dernière édition du DSM-IV a été publiée, l’identification de symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants a entraîné une augmentation significative de la médication des enfants. Certains États ont même des lois qui permettent aux agences de protection de soigner de force, et ont même rendu le refus de prendre des médicaments passible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne un image effrayante à tous ceux qui sont non-conformistes. Bien que les auteurs de ce manuel affirment ne pas avoir d’arrières-pensées, qualifier la libre-pensée et la non-conformité de maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. Cela peut facilement devenir une arme dans l’arsenal d’un État répressif.

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Gang Stalking = Zersetzung, des méthodes héritées de la Stasi

Gang Stalking = Zersetzung, il est intéressant de voir ce qu’en dit wikipedia. A mettre en relation avec le document mis en ligne par le blog individu ciblé   

dossier_-_les_technologies_offensives_de_controle_politique

Décomposition (Ministère de la Sécurité d’État)

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Apres Tours, Dijon au tour de Nantes.

La vague d’attentats en France, Joué les tours, Dijon et ce soir Nantes m’interpelle, en ce sens que les auteurs sont des gens avec un passé psychiatrique qui ne se connaissent probablement pas, rien ne permet de les relier entre eux cependant… Et si ils étaient de braves Patsy, victimes de gang stalking/v2k ? Il est établi qu’aux USA certains mass murderer ont étés victime de v2k. Si ils n’ont pas communiqué (média sociaux…) avant leur passage à l’acte, il ne faudra pas compter sur les médias pour faire un quelconque lien avec le sujet qui anime ce blog…

Je ne peux m’empêcher de penser à une barbouserie pour mettre la pression sur la population . Préparer la populace à un quelconque tour de vis dans les Libertés fondamentales? Ou encore mettre la pression sur l’état français, grâce à des méthodes dont seuls les initiés auront la compréhension, un peu à la manière du terrorisme climatique?

Rien n’est avéré pour l’heure concernant la personnalité de l’auteur des événements de Nantes (trop tôt), mais cet enchaînement d’événements me parait bien gros. D’autant que les autorités à l’instar de la procureure de la république à Nantes parlent toujours de cas isolé. Hum…

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FSU Gunman, Myron May, était un TI.

Triste nouvelle à propos de l’affaire, FSU Gunman (Florida State University), Myron May le tireur avait déclaré à la police, 2 mois avant l’événement.

Myron May, the Florida State University alumnus who was killed by police after shooting three people on campus Thursday morning, told police in New Mexico he was hearing voices two months before the attack, according to police reports made public Friday.

 

http://guerillamedianetwork.com/pete-santilli-show-episode-848-fsu-gunman-believed-he-was-being-targeted-with-directed-energy/

Les « patents », brevets en fr, existent concernant les technologies de voice to skull. Ils sont disponibles sur Google.

D’autres technologies de Mind Control détaillées.

 

Une partie de son témoignage, concernant l’enfer qu’on lui a fait vivre.

Le NWO c’est maintenant !

Myron_May

https://www.youtube.com/watch?v=sbtNNV6npQI#t=137

 

 

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Expériences de contrôle de l’esprit de la CIA/création du LSD/essais sur victimes non consentantes

 

La manipulation de l’esprit reste, sans aucun doute, une des armes les plus efficaces des Illuminati ; ils ont acquis des connaissances dans ce domaine depuis les temps anciens, mais les avancées scientifiques leur ont permis de développer leur savoir au-delà de ce que nous pouvons imaginer…

Enquête de ABC News. L’enquête est menée auprès de différents intervenants qui ont agi pour la C.I.A., afin d’étudier les effets de l’administration de certaines drogues, et les techniques de manipulation de l’esprit et de lavage de cerveau sur des victimes choisies, comme, [je cite] « des sous classes, des prostituées, des toxicomanes et d’autres vaut rien, qui n’étaient pas en mesure de se venger au cas où nous serions découverts » .

La devise du responsable de l’O.S.S. pour son personnel : « Stimuler la partie sombre qui se cache dans l’esprit de chaque scientifique américain » ; il leur disait encore : « Jetez votre morale et tous vos concepts par la fenêtre ».

Il ont mis au point le LSD [responsables de sa diffusion, ils sont à l’origine de la contre culture des années 60], découvert les champignons magiques, multiplié les expériences sur des cobayes humains, parfois jusqu’à la mort ; le but étant d’arriver à un contrôle mental total du cerveau humain ; pour fabriquer des espions, des tueurs, etc….

Toutes ces personnes n’ont aucun état d’âme quant à ce qu’elle ont fait, ou font encore, malgré les vies brisées de leurs victimes ; tout cela en toute impunité. Reportage d’un univers glauque et de personnes sans âmes.