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Consentement? La folle histoire de ces médecins qui tripatouillent nos cerveaux.

Dans un livre passionnant, la journaliste du «Monde» Sandrine Cabut et le docteur Marc Lévêque nous racontent la folle histoire de ces médecins qui tripatouillent nos cerveaux.

 

Attention, sujet tabou. Triturer le cerveau, quelle horreur ! Dans nos têtes, il y a toujours ces images infernales du film Vol au-dessus d’un nid de coucou, où Jack Nicholson se fait lobotomiser et perd ainsi toute vitalité. Doit-on s’arrêter là, et tourner la page ? C’est de fait, la question qui court dans ce livre, joliment appelé la Chirurgie de l’âme, qui raconte l’histoire de la neurochirurgie, d’hier et d’aujourd’hui.

Peut-on opérer le cerveau comme n’importe quel autre organe ? «Condamner sans appel l’idée même d’opérer le cerveau pour soigner le mental reviendrait à adhérer à un dualisme naïf entre le corps et l’esprit, qui est contredit quotidiennement par l’observation clinique des effets des lésions cérébrales, écrit avec justesse, dans la préface, le professeur Lionel Naccache, référence pour tout ce qui touche à l’imagerie du cerveau, membre aussi du Comité consultatif national d’éthique. A l’inverse, adhérer de manière inconditionnelle à la primauté de la neurochirurgie pour soigner des affections dont on ignore encore aujourd’hui les mécanismes intimes signerait une attitude scientiste critiquable.»

Pic de la lobotomie après la Seconde Guerre mondiale

C’est donc sur un point d’équilibre, délicat à trouver, que se sont installés nos deux auteurs, Sandrine Cabut, journaliste au Monde et Marc Levêque, neurochirurgien des hôpitaux de Paris, pour raconter ces tripatouillages chirurgicaux du cerveau qui ont jalonné l’histoire. C’est passionnant, c’est effrayant. Egas Moniz, qui s’en souvient ? Ce fut le plus controversé des Prix Nobel, et au passage un des très rares psychiatres à l’avoir reçu. Nous étions en 1949. La première lobotomie (c’est-à-dire le fait de retirer un bout de tissu cérébral) va être réalisée sur une prostituée. Elle a 63 ans, et le 11 novembre 1935, cette femme, souffrant de «mélancolie» et d’idées paranoïaques est opérée dans le plus grand secret. Une opération improvisée qui va durer vingt minutes.

 

D’autres suivront, toujours dans une forte improvisation. Les résultats seront décevants, mais les chirurgiens continueront. «Les suites apparaissent du même ordre que la première opérée : rien d’absolument spectaculaire. Seul l’état de tension de ces malades semble s’être atténué, tous sont devenus plus dociles», notent les auteurs. En 1948, comme le commente un historien avec un brin d’ironie, «la psychochirurgie est à son pic. La lobotomie a connu depuis la fin de la guerre un essor fulgurant aux Etats-Unis, comme dans le reste du monde». En 1949, plus de 5 000 interventions sont réalisées aux Etats-Unis. «La lobotomie devient même recommandée pour les anciens combattants, victimes de syndromes post-traumatiques.» Il y a des cas illustres, comme la sœur du président Kennedy, et «les résultats seront désastreux. La jeune Rosemary devient mutique, incapable de la moindre initiative». Des histoires épouvantables dans lesquelles rarement se posait, par exemple, la question du consentement du patient. On était dans l’expérimentation la plus inquiétante.

«Histoire sévère et inquiétante»

L’autre grande date de cette chirurgie est ce qui se va passer à la fin des années 60, avec la stimulation cérébrale pour lutter contre les troubles de l’humeur, puis la stimulation cérébrale profonde (SCP), en 1987. Le changement est de taille, on ne retire plus des tissus cérébraux, mais on les stimule. La SCP est ainsi une méthode invasive, qui consiste à implanter chirurgicalement dans le cerveau des électrodes, connectées à un boîtier mis en place sous la peau et qui délivre un courant électrique de faible intensité dans certaines structures spécifiques situées en profondeur de cet organe. Dans le cas de la maladie de Parkinson, cela va donner des résultats impressionnants. Au point qu’en 2014, le neurochirurgien français Alim Louis Benabid et le neurologue américain Mahlon Delong reçoivent le prix Lasker «pour leur contribution à la mise au point d’un traitement inédit de la maladie de Parkinson».

Mais voilà, la SCP devient aussi à la mode, y compris pour les dépressions sévères, ou pour les TOC. En 2002, en France, le Comité d’éthique s’en inquiète,  appelle à la prudence, et écrit : «L’histoire dans ce domaine est sévère et inquiétante, elle justifie que les indications soient particulièrement réduites.» Il n’empêche, les auteurs pointent de nouvelles pistes que d’aucuns se précipitent à explorer : opérer le cerveau pour stimuler l’appétit, ou cibler le circuit de la récompense pour traiter l’anorexie. Des équipes le font, sans beaucoup de repères éthiques. «L’intérêt de la SCP c’est que c’est un outil réversible et adaptable. Faut-il dès lors continuer certaines interventions qui aboutissent à détruire des tissus cérébraux ?» se demandent nos deux auteurs, qui notent non sans effroi que se poursuivent, un peu partout dans le monde, des interventions, elles, beaucoup plus violentes. Pêle-mêle, plus de 1 000 personnes ont été ainsi opérées pour un comportement agressif au Mexique. En Inde, des opérations ont été pratiquées, dans les années 90, chez des enfants de 6 ans. En Chine, des centaines d’interventions neurochirurgicales se tentent sur des patients schizophrènes, alors que les études passées ont montré que cela n’avait aucun intérêt thérapeutique. Et bien d’autres encore… De quoi effrayer. Car en la matière, si le pire n’est jamais sûr, l’avenir reste bien vertigineux.

 

Source : Libération 28 février 2017

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Charles Freeman Geschickter : chercheur ayant participé au programmes MK-Ultra.

C’est de l’histoire, pas des affabulations de malade mental schizophrène. Les victimes de l’époque, encore en état de se plaindre auront toutes les misères du monde pour se faire entendre. Elles étaient devant la même négation que les TI aujourd’hui. Maintenant MK-Ultra est déclassifié.

Le programme MK-Ultra n’est pas terminé, il s’est muté en un programme inconnu du grand publique. Il utilise des technologies avancées. Aujourd’hui les victimes ne sont plus attachées à un lit, privées de liberté, droguées au LSD, puis violentées,  avec des électrodes pour leurs griller littéralement le cerveau aux électrochocs, comme le faisait en son temps le Dr Ewen Cameron à ses patients (sujets non consentants) du Allen Memorial Hospital à Montréal.

Les victimes d’aujourd’hui peuvent être attaquées n’importe où en utilisant des appareils compacts et un système de radar satellite. Leurs esprits sont bombardés de voix, de sons et de fonds sonores (voir les brevets V2K), certains d’entre eux perçoivent ces voix comme leurs propres voix intérieures. Ces victimes sont également soumises à des radiations et à des tactiques de harcèlement psychologique inspirées du harcèlement nazi/Stasi. Certaines victimes ont eu la chance de survivre à plusieurs phases du « programme, » et peuvent découvrir qu’elles sont la cible d’ armes silencieuses. Certaines victimes se sont suicidées, mortes sans connaître la vérité. D’autres sont institutionnalisées avec des psychotropes et étiquetées comme délirantes ou paranoïaques, schizoïdes ou que sais-je encore. Les médias grand publiques ne couvrent pas ces crimes parce qu’ils appartiennent à des sociétés en lien avec le « programme » et font partie intégrante de la machine à laver les cerveaux. Leur Job est de banaliser Le MK, notamment à l’aide de supports vidéo,  en reléguant cette réalité au rang de fiction, mais aussi de désensibiliser les masses, pour qu’elles ne se sentent pas concernées par ce type de terrorisme, pour qu’elles renoncent à leur intimité et aux droits de l’homme. »

Charles Freeman Geschickter

Freeman, faut le faire quand on a participé au programme MK.

Sa fiche Wikipedia

 

A 1970s Senate investigation of CIA activities found that the CIA had provided funds to Geschickter’s private research foundation, which were in turn used for a research building at the Georgetown Medical Center.[4] It appears that the funds were used for human and animal experiments related to defenses against interrogation and brainwashing, although Georgetown University denied any knowledge of such experiments.[7] In 1977 Geschickter testified before the Senate committee that over a period of thirteen years up to 1967 his foundation had funded over $1 million of research at Georgetown and $2 million of research at other universities. The Georgetown research related to drugs that produced amnesia. The Gorman Annex was funded by money provided to his foundation by the CIA. Since this appeared to be private money, the Federal government provided matching funding


En relation avec Sidney Gottlieb

Plus tard, le cas du Dr Ewen Cameron au Allen Memorial Hospital à Montreal.

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How the CIA created the Unabomber

When mass murderer Ted Kaczynski was a 16-year-old undergraduate student at Harvard, he took part in a behavioral engineering project run by the CIA. It was part of the US government’s illegal MKUltra project, which ruined the lives of many innocent and unwitting test subjects around the world.

 

The study was run by Dr. Henry Murray, who had each of his 22 subjects write an essay detailing their dreams and aspirations. The students were then taken to a room where electrodes were attached to them to monitor their vitals as they were subjected to extremely personal, stressful, and brutal critiques about the essays they had written. Following the psychological attacks, the participants were forced to watch the videos of themselves being verbally and psychologically assaulted multiple times. Kaczynski is claimed to have had the worst physiological reaction to being interrogated. These experiments, paired with his lack of social skills and memories of being bullied as a child, caused Kaczynski to suffer from horrible nightmares that eventually drove him to move into isolation outside Lincoln, Montana.

 

The June 2000 issue of The Atlantic has a good, very long, article about this terrible experiment.

 

The CIA Created The Unabomber


Ted Kaczynski : https://en.wikipedia.org/wiki/Ted_Kaczynski

Harvard College :

As a sophomore, Kaczynski participated in a study described by author Alton Chase as a « purposely brutalizing psychological experiment« , led by Harvard psychologist Henry Murray. Subjects were told they would be debating personal philosophy with a fellow student, and were asked to write essays detailing their personal beliefs and aspirations. The essays were turned over to an anonymous attorney, who in a later session would confront and belittle the subject – making « vehement, sweeping, and personally abusive » attacks – using the content of the essays as ammunition, while electrodes monitored the subject’s physiological reactions. These encounters were filmed, and subjects’ expressions of rage were later played back to them repeatedly.[19] The experiment ultimately lasted three years, with someone verbally abusing and humiliating Kaczynski each week.[20][21] Kaczynski’s lawyers later attributed his hostility towards mind control techniques to this experience.[19] Chase[6][22] and others[23][24] have also suggested that this experience may have motivated Kaczynski’s criminal activities, while philosopher Jonathan D. Moreno has said that Kaczynski’s later bombing campaign can « by no means be laid at Harvard’s door ».


Manhunt : Unabomber (2017)

 

 

 

 

 

 

 

https://www.netflix.com/fr/title/80176878

L’épisode 6 passe sur la période où le Dr Henry Murray manipule torture et humilie le principale protagoniste, attaché à une chaise, lors de séances hebdomadaires.


Extrait du manifeste :

157.
Si la société industrielle survit, il est probable que s’installera un contrôle
technologique presque total du comportement humain. Il ne fait aucun doute que la
pensée et le comportement humain sont pour une large part biologiquement
déterminés. Les expériences l’ont démontré: des sensations comme la faim, ou des
sentiments comme le plaisir, la colère ou la crainte peuvent être manipulés en
stimulant électriquement des parties précises du cerveau. Les souvenirs peuvent être
détruits en endommageant certaines régions du cerveau, ou ravivés par stimulation
électrique. Des médicaments peuvent provoquer des hallucinations ou modifier l’état
d’esprit. Il existe peut-être une âme humaine immatérielle mais, si elle existe, il est
évident qu’elle est moins déterminante que les données biologiques du
comportement humain. Dans le cas contraire, les scientifiques ne pourraient pas
manipuler si facilement les sensations et les comportements à l’aide de médicaments
et d’impulsions électriques.
158.
Les autorités ne peuvent guère envisager de contrôler la population en
branchant des électrodes dans tous les cerveaux. Mais le fait que les pensées et les
sensations humaines soient si vulnérables aux interventions biologiques montre que
le problème du contrôle du comportement est principalement un problème technique
: un problème de neurones, d’hormones et de molécules complexes, le genre de
problème auquel les scientifiques peuvent s’attaquer. Étant donné les extraordinaires
performances techniques de notre société, il est plus que probable que de grands
progrès seront accomplis dans le contrôle du comportement humain.
159.

Les gens parviendront-ils à résister victorieusement à l’introduction d’un tel
contrôle ? Ce serait certainement le cas si on tentait de l’instaurer brusquement. Mais
parce qu’il sera installé très progressivement, il n’y aura aucune résistance
rationnelle et efficace (voir paragraphes 127, 132, 153).
160. A tous ceux qui pensent que cela relève de la science-fiction, nous répondons
que la science-fiction d’hier est la réalité d’aujourd’hui. La révolution industrielle a
radicalement changé l’environnement et le mode de vie de l’homme, et comme la
technologie s’attaque désormais au corps humain et à son esprit, il faut s’attendre à
ce que l’homme lui-même soit changé tout aussi radicalement que le furent son
environnement et son mode de vie.

 

Concernant ces 3 articles, il est absolument fortuit d’ y voir un quelconque rapport avec les phénomènes que vivent les TI.

 


La CIA a-t-elle vraiment “fabriqué” Unabomber ?

Mathieu Dejean

La série Netflix “Manhunt : Unabomber”, consacrée au poseur de bombes technophobe Theodore Kaczynski, relate l’expérience de torture psychologique dont il a été victime quand il étudiait à Harvard. Celle-ci aurait fait partie d’un programme secret de la CIA…
Une expérience psychologique peut-elle traumatiser un homme au point de le transformer en un implacable terroriste ? C’est une hypothèse que soulève la série Manhunt : Unabomber, sortie début décembre sur Netflix. Elle retrace le destin fascinant de Theodore Kaczynski, plus connu sous le nom d’Unabomber (pour “UNiversity and Airline BOMber”), que lui ont attribué la presse et le FBI à partir de la fin des années 1970. Entre 1978 et 1995, ce docteur en mathématiques, élève surdoué et militant écologiste fermement opposé à la société industrielle et à la technologie, a été l’auteur de seize attentats au colis piégé contre des professeurs d’universités, des vendeurs d’ordinateurs ou encore un patron de compagnie aérienne. Ses missives explosives ont causé la mort de trois personnes et fait vingt-trois blessés jusqu’à son arrestation en 1996, après dix-huit ans de cavale.
Dans l’épisode 6 de la série, Ted Kaczynski opère un flashback et remonte à 1958, lors de son arrivée à l’université d’Harvard, pour trouver la source de sa colère. Il a seize ans lorsqu’il débarque sur le campus de Cambridge (dans le Massachusetts) et se porte volontaire pour participer à une expérience du département de psychologie, sous la direction du professeur Henry Murray.
L’origine de sa haine anti-technologique ?
Après s’être confié pendant des mois à l’éminent professeur (qui avait travaillé pour l’ancêtre de la CIA pendant la Seconde Guerre mondiale) sur sa pensée, ses peurs et ses rêves, il apprend que l’expérience fait partie d’un programme “très important pour l’avenir du monde libre”. Il s’agit du projet MKUltra, lancé par la CIA pour “développer des techniques de lavage de cerveau” pouvant servir “contre des espions soviétiques”, comme le relate la série. Ce programme est désormais connu pour avoir ruiné la vie de nombreuses personnes à leur insu – une autre série, Stranger Things, s’en est d’ailleurs inspirée.
Ted Kaczynski subit en effet un interrogatoire qui relève de la torture psychologique. Attaché à une chaise et couvert d’électrodes, il est humilié par Henry Murray, qui démonte ses théories et ses idées avant de lui lire une fausse lettre de sa mère qui le traite d’inadapté social. Il poursuivra malgré tout les séances, jusqu’à cumuler 200 heures étalées sur trois ans avec son bourreau.

En faisant de cette expérience traumatique un épisode fondateur de la radicalisation du futur poseur de bombes, la série s’aligne sur l’hypothèse d’un ouvrage paru en 2003 : Harvard and the Unabomber: The Education of an American Terrorist, d’Alston Chase (non traduit). Selon cette enquête, le choc mental a été si violent pour l’étudiant déjà solitaire et introverti, qu’il a marqué le début de son aversion pour les expérimentations scientifiques, et a donné naissance à son idéologie technophobe. Le site BoingBoing affirme ainsi que la CIA a paradoxalement “fabriqué” Unabomber.
“Theodore Kaczynski ne mentionne nullement cette expérience dans son autobiographie”
Interrogé par Les Inrocks, le professeur émérite à l’Université de Stanford (Californie) Jean-Marie Apostolidès, qui fut le premier en France à faire connaître les écrits de Theodore Kaczynski, émet quelques réserves à ce sujet : “Si l’on en croit le livre d’Alston Chase, cette expérience fut fondamentale dans le développement intellectuel et moral de Kaczynski. Les auteurs de la série Netflix consacrée à Unabomber suivent également cette hypothèse. J’ai trouvé pour ma part le livre d’Alston Chase passionnant, sans pourtant être convaincu par son approche. La raison principale tient au fait que Theodore Kaczynski ne mentionne nullement cette expérience dans son autobiographie Truth versus Lies. Or ce manuscrit est très complet, et l’auteur parle en toute sincérité de sa formation, de l’évolution de ses idées, des étapes importantes de son existence. Si l’expérience de Murray l’avait traumatisé à ce point, je crois qu’il en aurait fait cas”.
“Si l’expérience de Murray l’avait traumatisé à ce point, je crois qu’il en aurait fait cas dans son autobiographie”
Dans un long article publié sur The Atlantic en 2000, Alston Chase développait déjà son hypothèse en prétendant se baser sur les confessions de Kaczynski lui-même, dans une correspondance qu’ils ont entretenue à partir de 1998 (il venait d’être condamné à la prison à perpétuité) : “Il m’a dit que le Centre de Recherche Henry A. Murray […] avait refusé de partager les données de l’équipe d’analystes de Murray […]. Kaczynski laissait entendre que le Centre Murray avait l’air d’avoir quelque chose à cacher. Un de ses avocats lui a rapporté que le centre avait demandé aux psychologues qui avaient participé à l’expérience de ne pas en parler à l’équipe de défense”. Dans les archives que Chase a pu consulter, il rapporte une description horrifique de l’expérience par Murray lui-même, qui évoque des attaques “véhémentes, radicales et intimement violentes” visant à ébranler les croyances les plus chères des sujets.
La CIA serait bien derrière cette expérience
La CIA était-elle derrière cette manipulation mentale ? “Je pense que oui, sans être totalement certain, tempère Jean-Marie Apostolidès. Alston Chase donne dans son livre un tableau terrifiant de Murray, qui m’a paru fondé sur les informations sérieuses et une recherche approfondie. Son livre mérite d’être lu, ne serait-ce que pour cette raison.”

Si la série choisit de faire du passage à Harvard de Kaczynski un événement déclencheur dans la métamorphose du futur anarchiste – suivant en cela le fil conducteur du livre d’Alston Chase -, c’est cependant aussi pour faire vibrer une corde sensible chez le public américain. Le fait que ce serial-killer se soit radicalisé dans le Landerneau des élites américaines a quelque chose de fascinant. Mais sa formation idéologique est en réalité intervenue plus tard : “A mon avis, la passion anti-technologique de T.J.K. remonte à son enfance, aux expériences dans la nature faites avec son père et son jeune frère. Quant à la théorie anti-technologique qui l’accompagne, elle est plus tardive et ne survient qu’après la lecture des livres de Jacques Ellul. C’est du moins mon hypothèse. Mais Harvard tient une telle place dans l’imaginaire américain – je connais bien cette université pour y avoir enseigné pendant six ans – qu’il était tentant d’en faire une étape importante dans le développement intellectuel et sensible de Theodore Kaczynski. Harvard fait partie de la légende américaine ; en liant ce lieu mythique à l’aventure de T.J.K., l’auteur faisait d’une pierre deux coups, donnant ainsi un intérêt encore plus considérable à cette histoire”, développe Jean-Marie Apostolidès, qui a préfacé le Manifeste de 1971 – L’Avenir de la société industrielle, d’Unabomber (éd. Flammarion, 2009).
“Harvard fait partie de la légende américaine ; en liant ce lieu mythique à l’aventure de T.J.K., l’auteur donnait un intérêt encore plus considérable à cette histoire”
“Si les auteurs de la série avaient lu son autobiographie, ils auraient construit autrement leurs épisodes”
Par la suite, Theodore Kaczynski a obtenu un doctorat en mathématiques à l’âge de 25 ans, et enseigné pendant deux ans à l’université de Berkeley avant de démissionner en 1969. A l’instar d’Henry David Thoreau (l’auteur de Walden, qui raconte sa vie passée dans une cabane isolée pendant deux ans), le mathématicien a ensuite vécu reclus dans une cabane de 15 mètres carrés perdue dans le Montana, où il ruminait ses théories néo-luddites en confectionnant ses bombes artisanales. Manhunt : Unabomber relate avec précision l’enquête menée par le profileur du FBI qui a permis de le démasquer.
Pour Jean-Marie Apostolidès, l’auteur de L’Affaire Unabomber (éd. Le Rocher, 1996), la série est globalement fidèle à la réalité, malgré une petite entorse : “La seule réserve que je puis avoir est le fait que les auteurs ne semblent pas avoir pris connaissance de l’autobiographie de Kaczynski. Or, parmi tous les documents que j’ai eus entre les mains, ce texte me paraît le plus complet, celui qui apporte le plus d’information sur cette histoire et sur la vie personnelle et intellectuelle de Ted. Sans me mettre trop en avant, on dirait que je suis le seul à avoir lu ce manuscrit. Pourquoi ? Est-ce parce que je suis le seul auquel l’université du Michigan ait permis de le lire ? Ou parce que je suis le seul à savoir qu’un tel document existe (il fait plus de 500 pages) ? Dans tous les cas, si les auteurs de la série l’avaient lu, ils auraient construit autrement leurs épisodes, en multipliant les renvois à la jeunesse de Ted, et même à son enfance, puisque ce texte y fait de nombreuses références. C’est là ma seule réserve à l’égard de cette série, que j’ai trouvée passionnante et bien réalisée. Le personnage garde son mystère mais il n’est pas présenté comme un fou, comme un simple malade mental, comme plusieurs auteurs américains l’ont dépeint.”

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Biais de confirmation

Biais de confirmation

 

Un constat fondamental bien établi de la recherche psychologique, concernant le biais de confirmation ou le raisonnement motivé (qui sont deux des expressions faisant référence à la tendance des gens à croire ce qu’ils veulent croire, indépendamment de tout fait contraire), est que les individus évaluent tout ce qu’ils lisent ou entendent selon leurs idées préexistantes sur un sujet donné. Plus précisément, les psychologues ont constaté que les gens ont tendance à faire attention à tout ce qui confirme leurs idées préexistantes et ont tendance à ignorer tout ce qui contredit ces croyances préétablies.

Pour les exemples, les études suivantes sont disponibles en ligne :

« Motivated Skepticism in the Evaluation of Political Beliefs », dans American Journal of Political Science de juillet 2006, qui a déclaré :

« Nous trouvons un biais de confirmation – la recherche de preuves de confirmation – lorsque [les gens] sont libres de choisir eux-mêmes la source des arguments qu’ils lisent. Les biais de confirmation et de non-confirmation conduisent à une polarisation de l’attitude (…) surtout chez ceux qui ont les a-priori les plus forts [les croyances antérieures] et le plus haut niveau de  sophistication politique [le plus haut degré d’exposition et d’implication dans l’objet donné dont l’étude s’occupait]. »

Les préjugés étaient plus forts parmi les supposés experts que chez les non-experts. Plus la personne était endoctrinée, plus elle avait de préjugés. « Les gens dénigrent activement l’information avec laquelle ils sont en désaccord, tout en acceptant des informations compatibles presque à leur valeur nominale [sans discuter, NdT] ». En outre, « ceux qui ont des attitudes faibles et mal informées affichent moins de partialité » – et c’est en fait une des raisons pour lesquelles les meilleurs jurés lors des procès sont en général des gens qui ne sont pas personnellement ou professionnellement impliqués dans un aspect de l’affaire donnée – ils sont non-experts.

 

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WikiLeaks‏ : Sonic “Attacks” on US Diplomats in Cuba

 

 

https://archive.fo/dTXsj#selection-6139.0-6139.66

 

Reports of “health attacks” in Cuba which left several American and Canadian diplomats with health problems and hearing loss has led to wide and dramatic speculation.  Several stories have hyped possible “acoustic attacks” that may be related to weapons used by police for riot control, or even weapons developed by the U.S. Navy.  The Associated Press reported that “after months of investigation, U.S. officials concluded that the diplomats had been attacked with an advanced sonic weapon that operated outside the range of audible sound and had been deployed either inside or outside their residences…”  Florida Senator Marco Rubio issued a statement condemning what he concluded was a blatant and intentional attack.  According to Rubio, the Cuban government has been harassing U.S. personnel for decades and, “this has not stopped with President Obama’s appeasement.  Personal harm to U.S. officials shows the extent the Castro regime will go and clearly violates international norms.”  Scary indeed.
There has been no shortage of theories as to the reasons for the attacks, some speculating that it was payback against specific individuals, a possible operation by third parties (the Russians?) to drive a wedge between the U.S. and Cuba, or a means by Cuba to send some sort of message to Washington.
If so, the message is mighty garbled.  No report has provided anything definitive as to what happened, and how.  To date, the State Department has remained relatively mum, only commenting that the administration has an “active investigation” to determine the source of the health problems, many of which resemble concussions.  The affected U.S. diplomats have returned home from Havana. In May, the State Department asked two Cuban diplomats to leave Washington though did not publicly announce this expulsion at the time and has since specifically declined to call it an act of reciprocity.
While I have not served in Cuba, my experience in a number of similar hostile, high counterintelligence threat countries suggests that this is more likely a surveillance effort gone wrong, than the use of an offensive sonic weapon.  We have very little experience anywhere in the world with directed attacks designed to physically harm to our diplomats.  However, the use of intrusive technical collection and surveillance which sometimes causes harm in its own right, is consistent with past practice in Cuba and elsewhere.
Why don’t I believe this was an attack intended to harm diplomats?
First, I don’t think the timing or diplomatic atmosphere accords with such hostile action by the Cuban government.  U.S. and Canadian diplomats reported their symptoms in the fall of 2016.  At that time, the Obama Administration had relaxed diplomatic relations with Cuba, and Obama was the first U.S. President to visit the island only months before.  During the early to mid-fall, most observers assumed that Hillary Clinton would win the Presidential election and continue the warming of relations with Cuba.  If the operations began shortly after the US presidential elections, it would have been irrational for Cuba to start out relations with the incoming administration in this manner.  Further, I suspect if the Trump Administration believed Cuba sought to purposely harm U.S. diplomats, they would have reacted in a more aggressive and public manner.  Indeed, the Cubans who were asked to leave the U.S. were not kicked out “persona non grata” as is usually the case when countries have on-the-ground diplomatic or espionage disagreements.  Conspicuously, the two Cuban diplomats were not prohibited from ever returning to the U.S., and the door was left for them to return depending on the outcome of the FBI/State investigation.
Finally, and more significantly, we have seen too many similar technical “attacks” around the world which caused unintended harm. These efforts, while designed to further surveillance and eavesdropping and not to cause malicious damage, nevertheless risked or resulted in residual physical harm to U.S. diplomats.
During my time overseas, I have had personal experience with several of these “attacks.”  In the 1980s and 1990s, the Soviet and then Russian intelligence services deployed doses of nitrophenyl pentaden (NPPD) against American diplomats whom they suspected of managing espionage operations against Russian interests.  This so-called “spy dust” was an invisible electromagnetic powder with a customized chemical identifier.  It was smeared onto door handles, furniture and cars of suspected American spy handlers.  It was a tagging agent used by Russian security elements to covertly monitor their own community by revealing unreported (and potentially espionage related) contacts between Russian and American officials.  It was somewhat ingenious. After deploying the invisible material on a suspected U.S. intelligence officer, Russian counter-intelligence would snoop after-hours through the offices of Russian government employees looking for traces of the material.  Discovery of the powder in the office of someone who had not reported contact with the American provided significant proof of suspicious activity.
What was not ingenious, however, were the threats to human health. There were concerns at the time that the material was carcinogenic and could be harmful to American diplomats.  Following studies, the United States determined there was no specific evidence of a threat to the U.S. diplomatic community since it was only used against a handful of people.  As someone who was “dusted,” that explanation didn’t really make me feel much better.  However, the substance was at least a step up from earlier Russian tracking devices like radioactive nails hammered into the tires of U.S. diplomatic vehicles, allowing Russian surveillance vehicles to hang back unseen and follow along by using special equipment to track targets’ tire residue.
The Russian security services were also known to flood the U.S. embassy in Moscow with electromagnetic radiation.  They would beam concentrated microwaves and electronic pulses at the Embassy in an attempt to eavesdrop on U.S. typewriters and conversations.  In the 1970s, a U.S. Ambassador contracted and died of a blood disease that many assumed to be a result of the attacks.  The State Department detected high levels of radiation in the embassy staff, and provided hazard pay to personnel who worked in Moscow.  A variety of electronic attacks continued over the years to include mobile Russian vans that acted as a giant x-ray that could be directed at diplomats all over town.  In a similar fashion, high frequency devices can be used to pulse other devices, perhaps turning on or off collection devices in homes or offices.
Similarly, the Russian security services undertook a massive effort to bug the new embassy building in Moscow with all sorts of technical gear, some of which could potentially affect the health of Americans.  Indeed, the new embassy construction was even abandoned in 1985 due to the sheer volume and sophistication of electronic eavesdropping equipment that was found throughout the walls, concrete floors and underground.  A second attempt to improve the security of the building also faltered when the United States found an equally aggressive and sophisticated attack, which included building listening devices directly into the steel beams holding the building upright.  Even the sidewalks and streets throughout the neighborhood were embedded with electronic collection gear which was designed to turn the embassy building into a giant antenna.  The United States lost hundreds of millions of dollars trying to fix the problems, and eventually tore off the top several floors of the Embassy and rebuilt it with specially imported materials put together by American-only labor – an effort the U.S. called the “Top Hat” solution.  The decades-long process displayed the remarkable expertise of the Russians in the use of technical sensors and surveillance gear.  Russian technology was consistently underestimated by the U.S.  and often our best scientists had difficulty understanding what the Russians were up to.
On the U.S. side, the FBI has also deployed sophisticated tracking efforts to monitor foreign spies.  During the waning days of the Cold War, the FBI deployed sophisticated monitoring gear on bridges and highways around Washington to track Russian spies.
The arrest of FBI Special Agent Robert Hanssen also uncovered an elaborate effort by the FBI and NSA to tunnel under the Russian embassy in Washington and place surveillance gear, bugs, and receivers in an effort to attack the embassy’s telecommunication gear.  The U.S. team employed cutting edge technology including directing laser beams through the steel support columns to pick up electronic emanations, and aiming energy beams at the embassy windows to “read” the vibrations in the glass and pick up conversation.  A less high-tech component of the attack reportedly included using a dwarf to scale inside the embassy wall and emplace listening devices.
Given this historical practice, I suspect what happened in Havana was unfortunate but probably a collection/counterintelligence attack gone wrong rather than a directed attack intended to hurt diplomats. As Senator Rubio correctly pointed out, the Cuban government has long harassed U.S. representatives, and engaged in intrusive tracking of our representatives in Havana. However, we have never seen them try to do serious harm to our diplomats perhaps for fear that we could do the same).  Deployment of a weapon across these different times and locations by a third party is possible but highly unlikely without the direct assistance of the Cuban government.  If Cuba or another country was hoping to use a dangerous and sophisticated attack to achieve some goal or send a message, it doesn’t sound like the message was received either. Usually the simplest explanation is the most likely.  Either way, the Cuban government has an obligation under existing treaties to protect foreign diplomats, and harmful effects, whether they result from surveillance or not, should be condemned.
There is also another lesson here. Our diplomats overseas often work in difficult places, sometimes facing harassment, surveillance and other challenges.  That is why President Donald Trump’s thoughtless comments about our diplomats (and by extension their families) in Moscow go over so poorly with our public servants around the world.  Despite the obvious hardships of being away from the United States in difficult environments, there are often hidden or untold challenges which potentially include being monitored day and night and serious health risks from invisible corners.
The story emerging out of Cuba is simply not as bizarre as it might seem at first blush. It is unfortunately all too familiar to those who serve our country in hostile and risky environments.
Photo Credit: Marcos Radicella/Getty Images
[Editor’s note: This essay was originally published at 6:20AM on Aug. 21, 2017 without modification since.]
Tags: counterintelligence, Cuba, Diplomacy, Russia

 

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LE PROJET ABRAHAM

Je ne sais pas trop quoi en penser, surtout concernant les sources, c’est très vague. Mais ça approche le phénomène TI. Puis il y a un article du new scientist donné en fin d’article très intéressant sur les armes à énergie dirigé.  Je pose ça là, pour y revenir plus tard…

 

Les services secrets américains liés à la CIA et leurs équivalents français, ont un département spécial tenu secret appelé originalement « ABRAHAM PROJECT » chargé des assassinats politiques ou de personnes « qui dérangent » par des malades mentaux téléguidés pour accomplir ces crimes.

Le processus est simple: des malades mentaux, principalement des schizophrènes, sont répertoriés, qui vivent généralement seuls. Ensuite des systèmes audio sont installés en secret et en leur absence chez ces malades qui vont soit pendant leur sommeil, soit quand ils sont éveillés leur permettre « d’entendre des voix » se prétendant être « dieu » et qui leur demandent de tuer quelqu’un et qu’ensuite leur maladie sera terminée. Le propre des schizophrènes étant justement d’entendre des voix, on est bien évidemment la sur un terrain propice. Les malades mélangent leurs réels symptômes avec lesquels ils ont l’habitude de vivre et qu’ils traitent plus ou moins bien par de lourdes médications, avec ces messages qui sont eux bien réels et qui leur sont envoyés par les services secrets.

Ensuite lorsque le conditionnement est jugé suffisant, il est nécessaire de pousser le malade a passer a l’acte par un évènement physique. Car les pauvres schizophrènes sont habitués a négliger les voix qu’ils entendent et a les mettre sur le compte de leur maladie. A ce moment la un agent des services secrets les rencontre physiquement, en leur rappelant les messages qu’ils entendent chez eux et en leur disant que ce n’est pas leur maladie mais bien un message de « Dieu »… et qu’eux même sont les envoyés de ce même « dieu » qui leur confie une mission. Les agents sont déguisés pour renforcer l’impact avec par exemple des lentilles de contact fluorescentes, des perruques blanches, ou des pierres lumineuses semblant incrustées dans leur peau, tout cela pour que le malade soit fortement impressionné et pense réellement avoir a faire a un envoyé céleste. Il leur parle même de leur famille et leur révèle des choses que seul un proche de leurs parents a pu connaître, chose facile pour les services secrets qui on collecté ces informations pendant des mois voire des années. Ils leurs remettent enfin une arme provenant des stocks d’armes saisies dans les affaires de drogue ou de banditismes, et leur disent que la maladie qui les fait tant souffrir va disparaître dés qu’ils auront accompli la mission que « dieu » leur confie, et qu’ils seront acquittés lors du procès qui suivra car étant des malades mentaux reconnus… mais qu’étant guéris par »dieu » pour avoir accompli leur mission, au bout de quelques mois ils seront libres et guéris, sans compter leur récompense ultime qui sera d’être les bienvenus au paradis pour avoir accompli une mission divine et débarrassé la terre d’un agent du diable!

De telles perspectives pour des individus malades et souffrant épouvantablement tous les jours de leur vie, associées a un conditionnement savant, sont pratiquement toujours suivies de succès. Que se passe t il ensuite ? La cible est abattue… la police arrête le criminel… il raconte son histoire: que c’est dieu qui lui a demandé de tuer un agent du diable, qu’il a même rencontré un de ses anges qui lui a remis l’arme etc… et les médias et la police rapporte exactement les propos du tueur télécommandé qui, étant donné son passé psychiatrique sera acquitté et interné pour très longtemps en ne comprenant pas pourquoi la « guérison promise par dieu » qui devait lui permettre de sortir au bout de quelques mois ne se produit pas… et il raconte son histoire, encore et encore aux psychiatres ce qui lui garantit de finir ses jours a l’hôpital comme incurable…

Cet article est donné en source https://www.newscientist.com/article/dn13513-us-army-toyed-with-telepathic-ray-gun/

A recently declassified US Army report on the biological effects of non-lethal weapons reveals outlandish plans for “ray gun” devices, which would cause artificial fevers or beam voices into people’s heads.

The report titled “Bioeffects Of Selected Nonlethal Weapons” was released under the US Freedom of Information Act and is available on this website (pdf). The DoD has confirmed to New Scientist that it released the documents, which detail five different “maturing non-lethal technologies” using microwaves, lasers and sound.

Released by US Army Intelligence and Security Command at Fort Meade, Maryland, US, the 1998 report gives an overview of what was then the state of the art in directed energy weapons for crowd control and other applications.

A word in your ear

Some of the technologies are conceptual, such as an electromagnetic pulse that causes a seizure like those experienced by people with epilepsy. Other ideas, like a microwave gun to “beam” words directly into people’s ears, have been tested. It is claimed that the so-called “Frey Effect” – using close-range microwaves to produce audible sounds in a person’s ears – has been used to project the spoken numbers 1 to 10 across a lab to volunteers’.

In 2004 the US Navy funded research into using the Frey effect to project sound that caused “discomfort” into the ears of crowds.

The report also discusses a microwave weapon able to produce a disabling “artificial fever” by heating a person’s body. While tests of the idea are not mentioned, the report notes that the necessary equipment “is available today”. It adds that while it would take at least fifteen minutes to achieve the desired “fever” effect, it could be used to incapacitate people for almost “any desired period consistent with safety.”

Less exotic technologies discussed include laser dazzlers and a sound source loud enough to disturb the sense of balance. Both have been realised in the years since the report was written. The US army uses laser dazzlers in Iraq, while the Long Range Acoustic Device has military and civilian users, and has been used on one occasion to repel pirates off Somalia.

However, the report does not mention any trials of weapons for producing artificial fever or seizures, or beaming voices into people’s heads.

Potentially torturous

Steve Wright, a security expert at Leeds Metropolitan University, UK, warns that the technologies described could be used for torture. In 1998 the European Parliament passed a motion banning potentially dangerous incapacitating technologies that interfere with the human brain.

“The epileptic seizure inducing device is grossly irresponsible and should never be fielded,” says Steve Wright “We know from similar [chemically] artificially-induced fits that the victim subsequently remains “potentiated” and may spontaneously suffer epileptic fits again after the initial attack.”

The acoustic energy device that affects the ear canals, disrupting the motion sense, may require dangerously loud sound levels to be effective, points out Juergen Altmann, a physicist at Dortmund University, Germany, who is interested in new military technologies.

“[There is] inconsistency between the part that says “interesting” effects occur at 130-155 dB and the Recovery/Safety section that says that 115 dB is to be avoided – without commenting on the difference.”

Weapons Technology – Keep up with the latest innovations in our cutting edge special report.

Focus on America – Delve into the science and technology questions facing the USA in our special report.

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Cinq minutes de la peau d’un TI

Je me souviens du temps où, après une journée bien remplie, j’appréciais de me retrouver au calme… Décompresser est le terme. C’est juste ce qui nous permet de nous recharger.

Aujourd’hui ce n’est plus possible. Imaginez que du matin au soir, il n’y ait plus la possibilité de trouver un moment sans bruit. Pas possible de couper la radio ou la TV, que ces engins tournent dans toutes les pièces où vous vous trouvez, vous accompagnant partout, sans la possibilité de les éteindre. Pas drôle hein ? On ne peut pas vivre ainsi ! Et pourtant vous seriez étonnés, l’humain peut endurer bien pire encore. C’est le quotidien des TI (targeted individual). Encore moins drôle si la TV se payait votre tête, vous harcelait, surveillait le moindre de vos gestes, décidait de quand vous pouvez dormir, quand vous réveiller, comment insuffler le doute sur tout et tous, mais surtout sur vos proches. Juste pour le plaisir, juste pour vous mettre dans un état de fatigue intense, juste pour rire à vos dépens… Juste pour vous détruire à petit feu. Et si tout ça ne passait pas par un appareil acoustique connu et s’adressait directement à votre for intérieur ? Vous diriez ce que j’aurai dit avant que ça ne me prenne, c’est un schizo, qu’il se fasse soigner. Ou bien encore, qu’il enfile son chapeau en aluminium ! Et pourtant en fouillant un peu vous trouverez des brevets (électromagnétique, micro-ondes, voice to skull…), et des législations peu médiatisées, qui vous mettront le doute, ce n’est pas suffisant pour apporter une preuve irréfutable, mais peut-être qu’à force de témoigner, qui sait ? Aussi, il suffirait d’un scientifique en phase terminale, ne craignant plus rien pour lui ou pour ses proches, morts d’un accident ou disparus, victimes d’un quelconque malheur. Visiblement ça fait beaucoup de conditions à réunir… Cependant, il existe des précédents. Le MKULTRA, ce sont des faits reconnus officiellement par l’administration US. Des faits de tortures et d’expérimentations non consensuelles sur des humains, des ressortissants Américains, notamment en milieu psychiatrique (HP), certaines victimes ont même étés dédommagés, tout en recevant l’assurance bienveillante, par la voix de Bill Clinton (me semble-t-il), le président, que ces choses appartiennent désormais au passé.

« On ira les buter jusque dans les chiottes » disait V. Poutine, au sujet des terroristes. Eh bien voilà la vie de TI, pas un moment de tranquillité, jusque dans les chiottes. La douche ? Idem. L’intimité ? Un souvenir ! D’ailleurs me concernant, dans ces deux endroits, la pression y est toujours extrêmement plus forte, certainement parce qu’il est facile d’employer le shaming sur une personne qui défèque. Peut-être aussi pour te tenir à l’écart de la douche, quand tu sais ce que tu vas prendre, tu t’en éloignes, progressivement, inconsciemment. Être malpropre participe à la désocialisation, c’est sans doute le but. De toute façon, il peut se passer des semaines sans sortir, prisonnier d’une prison sans porte, parce que rendu agoraphobe ou vidé de toute force vitale. Mais quand bien même, on ne croise personne, c’est tomber bien bas que de négliger son hygiène. Ce sentiment que progressivement on se voit déclassé au rang d’animal, tant par le traitement qui nous est réservé que par la puanteur qu’on dégage. Alors certes, je ne sors jamais sans être lavé, mais il ne se passe pas moins des journées où je n’ai plus de force pour rien, même pour le minimum. Me préparer un repas en 24 heures, des fois, c’est le maximum de ce que je peux produire comme effort. Heureusement tous les jours ne sont pas ainsi faits. Il y a la résilience, ça permet de ne pas sombrer totalement. Mais pour combien de temps ?

Sommes-nous condamnés à vie ? Il semblerait à l’écoute de certains témoignages. Le canevas est prêt, si l’on en parle, ce sera les petites boules roses… Puisque ce sont les symptômes médicaux décrits dans le DSM, ce sera donc l’asile ou le RSA, si tu la fermes.

Ayez à l’esprit que ce que l’on nous fait vivre s’apparente à une des méthodes éprouvées par la Stasi, connue sous le non de zersetzung, un joli mot à passer par Google pour les curieux et les amoureux des « belles histoires ». Méthode augmentée d’une technologie inconnue du grand publique et verrouillée par le principe de ‘déniabilité’, offert par les définitions de certaines maladies psy du DSM. Imparable.


Ajout octobre 2021

Quand j’ai rédigé cet article, c’était aussi pour parler de réflexes conditionnés façon chien de Pavlov. Ce qui m’est infligé quand je rentre dans la SDB ou la cuisine est de cet ordre. Le harcèlement passe en haute fréquence, de sorte que fréquenter ces pièces devient une torture. Le but étant une fois de plus d’obtenir un impact sur le réel de la cible. Malpropre et mal nourri n’aideront pas à conserver des liens sociaux…

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Clinatec l’avenir de l’humanité

A lire : 4 Articles qui ressortent avec la recherche de nom « Delgado » http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=recherche&recherche=+delgado

Extrait du pdf Clinatec : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Clinatec.pdf

En réalité, Alim-Louis Benabid n’est pas l’inventeur de cette technique, contrairement à ce que laisse croire son abondant dossier de presse. Le Grenoblois a remis au goût du jour les expériences menées trente ans plus tôt par le physiologiste hispano-américain José Delgado. Puisqu’il ne le fait pas lui-même, rendons hommage au prédécesseur de Benabid.
À l’université de Yale, dès 1950, Delgado teste la « stimulation électrique du cerveau » chez l’animal et l’homme. D’abord avec des électrodes reliées à l’extérieur par des fils électriques, puis avec un appareil de son invention, le « stimoceiver », à la fois stimulateur cérébral et récepteur d’ondes, capable d’envoyer des impulsions au cerveau par commande radio. La plus fameuse prouesse de Delgado est l’arrêt d’un taureau en pleine charge par un signal radio. On sait moins qu’il manipulait couramment le comportement de singes. « Sous l’influence de la stimulation électrique, les animaux se comportent comme des jouets électriques, » écrit la journaliste du New York Times qui visite le labo de Delgado en 1970, décrivant des singes et des chats « télécommandés ». 24 Des expériences qui sont depuis poursuivies, notamment au Downstate Medical Center de New York, où John K. Chapin pilote à distance des roborats équipés d’électrodes cérébrales. 25 Delgado s’amuse aussi avec les humains, se plaisant à raconter le cas d’une patiente jouant tranquillement de la guitare, quand une impulsion de son « stimoceiver » l’enrage au point de briser son instrument contre un mur, ou celui d’une autre patiente, que la stimulation rend amoureuse de son thérapeute – le temps de
la séance -, ou encore celui d’un patient dont le poing se ferme automatiquement, sans possibilité de le rouvrir. « Je crois, docteur, que votre électricité est plus forte que ma volonté », dit-il à son médecin ravi. Delgado assure créer des hallucinations, comme l’audition d’un morceau de musique complet, ou la sensation de déjà-vu. Et de conclure que ses travaux « amènent à la conclusion déplaisante que les mouvements, les émotions, et l’humeur, peuvent être contrôlés par des signaux électriques et que les
humains peuvent être contrôlés comme des robots en appuyant sur des boutons ». Ce qui, en vérité, ne lui déplait pas du tout.
Dès 1970, le physiologiste américain envisage de traiter la maladie de Parkinson par une sorte de « pacemaker cérébral ». Ce que fera Benabid. À la différence de celui-ci, Delgado annonce la couleur : ce stimulateur permettra aussi, selon lui, de traiter l’anxiété, la peur, les obsessions, les comportements violents. 26 Ayant testé – avec succès – la stimulation électrique des amygdales pour diminuer l’agressivité d’un singe, il conclut : « certaines formes indésirables de l’activité cérébrale – par exemple liées à des
comportements agressifs ou antisociaux – pourraient être reconnues par l’ordinateur avant même d’atteindre la conscience pour déclencher la pacification du sujet. » Telle est la « société psychocivilisée » que Delgado appelle de ses vœux. 27 On comprend que ses travaux soient co-financés par le Pentagone (l’Office de recherches navales). Devant le Congrès américain, il déclare : « Nous avons besoin d’un programme de psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le
contrôle physique de l’esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut être chirurgicalement mutilé. L’individu peut penser que la réalité la plus importante est sa propre existence, mais c’est seulement son point de vue personnel. Même si cette attitude libérale est très séduisante, ceci manque de perspective historique. L’homme n’a pas le droit de développer sa propre façon de penser. Nous devons contrôler le
cerveau électriquement. Un jour, les armées et les généraux seront contrôlés par stimulation électrique du cerveau. » 28 Au moins Delgado assume-t-il ses convictions totalitaires – au point d’accepter l’invitation du régime franquiste à revenir travailler en Espagne en 1974, après avoir combattu auprès des Républicains
durant la guerre civile.

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Revue de presse Février 2016

Alors comme d’habitude ceci est présenté de manière à toujours mettre en avant les merveilleuses applications médicales de ces découvertes…D’autres fois, au milieu, un petit paragraphe traitant des aliens, histoire de décrédibiliser l’ensemble de l’article, technique bien souvent employée mais suffisante pour détourner les esprits rationnels du reste du texte.

Do You Really Want to Live in a World Where Computers Read Your Mind?

Do You Really Want to Live in a World Where Computers Read Your Mind?

NY Times Reporter Murdered in Dominican Republic Spoke about Psychotronic Warfare and MK-ULTRA

http://www.abreureport.com/2016/02/ny-times-reporter-murdered-in-dominican.html

Psychotronic Warfare Legal Against US Citizens

http://www.abreureport.com/2013/08/psychotronic-warfare-legal-against-us.html

Un pas de plus vers le décodage automatique des pensées

http://www.science-et-vie.com/2016/02/un-pas-de-plus-vers-le-decodage-automatique-des-pensees/

Ce système fait entendre tout haut ce que notre cerveau raconte

http://www.science-et-vie.com/2015/06/ce-systeme-fait-entendre-tout-haut-ce-que-notre-cerveau-raconte/

LES TECHNOLOGIES DU MIND CONTROL APPLIQUÉES A L’HUMANITÉ !

http://www.morpheus.fr/spip.php?article376

Les pensées humaines dévoilées en temps réel par un ordinateur

http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20160130/1021342173/pensees-humaines-devoilees-ordinateur.html

Un implant cérébral se connectera avec 1 million de neurones

Un implant cérébral se connectera avec 1 million de neurones

DARPA looks to revolutionize neural interface implants

http://www.gizmag.com/darpa-neural-interface/41434/

DARPA develops “Terminator” vision implant, plugs directly into a person’s DNA, visual cortex

http://theantimedia.org/darpa-terminator-vision-dna-visual-cortex/

Notre humeur influencée par le son de notre propre voix

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sentiments-notre-humeur-influencee-son-notre-propre-voix-61324/#xtor=RSS-8

Surveiller le cerveau avec un implant soluble

http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-surveiller-cerveau-implant-soluble-61301/#xtor=RSS-8

La DARPA poursuit ses travaux sur la mémoire humaine

http://fr.ubergizmo.com/2015/10/14/darpa-memoire-humaine-projet-ram.html

scientists-use-transcranial-magnetic-stimulation-to-make-you-stop-believing-in-god

http://truthstreammedia.com/2015/10/14/scientists-use-transcranial-magnetic-stimulation-to-make-you-stop-believing-in-god/

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Votre cerveau bientôt contrôlé grâce aux ultrasons?

Source : http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150920/1018275083.html

 

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Des biologistes moléculaires et des neurophysiologistes ont créé une nouvelle sous-espèce de vers ronds transgéniques, dont on peut contrôler le système nerveux par le biais d’ultrasons, écrit la revue Nature Communications.

« Contrairement à la lumière, l’ultrason de basse fréquence est capable de se propager à travers un corps animal sans se dissiper. Cela présenterait un avantage considérable dans le cas où on voudrait stimuler une partie profonde du cerveau sans impliquer d’autres parties du système nerveux », explique Stuart Ibsen, chercheur de l’Institut Salk pour les études biologiques (Etats-Unis).

M. Ibsen et son équipe sont parvenus à « commander » des vers ronds (nématodes) grâce à des ultrasons et à des boules d’air dissoutes dans leur milieu nutritionnel tout en modifiant le génome des invertébrés de façon à ce que leurs neurones soient en mesure de percevoir des « ordres » ultrasonores.

Cette transformation est due à l’insertion d’un gène spécial dans l’ADN des vers. Celui-ci contient des instructions sur la biosynthèse d’une protéine assurant le transport des ions de calcium à travers la membrane cellulaire. Agissant sur les molécules de cette protéine, l’ultrason incite les cellules nerveuses à émettre une petite décharge électrique.

Tout cela permet de contrôler le fonctionnement de neurones isolés ainsi que du ganglion cérébral tout entier grâce à une source d’ultrasons et à des boules d’air spéciales couvertes d’une couche de lipides et de colorant, permettant aux scientifiques de focaliser à leur gré les signaux sonores sur certaines cellules nerveuses.

A présent, cette méthode destinée à « contrôler le cerveau », connue sous le nom de sonogénétique, n’est utilisable que pour les vers ronds. Selon M. Ibsen, rien n’empêche toutefois les scientifiques de l’adapter aux neurones d’un cerveau humain ou à d’autres animaux. A ces fins, il suffirait d’insérer le gène dans l’ADN de certains neurones et d’injecter quelques boules dans le sang du patient. Les scientifiques espèrent que ces systèmes aideront les médecins à soigner l’épilepsie et d’autres maladies mentales.

« La question principale est d’appréhender si la méthode est applicable aux mammifères. On a déjà entamé des recherches sur des souris de laboratoire. Si nous parvenons à faire une percée et que nous réussissions à adapter la sonogénétique aux besoins humains, nos collègues pourront trouver les moyens de contrôler « sans contact » le fonctionnement des neurones », conclut Sreekanth Chalasani, un des scientifiques chargés des recherches.

Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150920/1018275083.html#ixzz3mHxsrBa6