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Transhumanisme

L’implant cérébral de Neuralink devrait permettre de diffuser de la musique directement dans le cerveau

L’implant cérébral de Neuralink devrait permettre de diffuser de la musique directement dans le cerveau


Appelé de ses vœux par le Dr (Mengele) Delgado, pour une société psycho-civilisée, ce type d’implant est testé sur des victimes non consentantes (votre serviteur…) depuis des décennies (Le sujet de ce blog). D’après sa fiche Wikipedia, le Dr Delgado a mis au point un système radiocommandé : le « stimoceiver ». Il écrit en 1952 son premier article sur le sujet où il affirma que « le transmetteur peut rester dans la tête d’une personne durant toute sa vie. L’énergie pour le faire fonctionner est transmise par les ondes radio »3, il faisait peut-être référence à une batterie rechargeable par induction électromagnétique. En stimulant ainsi différents sites du cerveau, il parvient à plusieurs effets, sur la motricité, sur les émotions et l’humeur, et sur d’autres points.



Elon Musk a créé Neuralink dans le but de développer l’interfaçage cerveau-ordinateur, une technologie destinée, à court terme, à traiter certaines maladies neurologiques et, à plus long terme, à améliorer et perfectionner les capacités cognitives de l’être humain. Mais Neuralink souhaiterait également intégrer une dimension divertissante à sa technologie ; ses puces cérébrales pourraient aussi permettre la diffusion de contenu audio dans le cerveau.


 

Une vieille histoire que de vouloir nous faire écouter de la musique (mais surtout des messages subliminaux)… Delgado disait également pouvoir inspirer un mot dans les pensées et provoquer des hallucinations auditives comme l’écoute d’un morceau de musique du début jusqu’à la fin. Il affirma: « Nous sommes seulement au début de notre compréhension de la stimulation électrique du cerveau, mais nous savons qu’elle peut retarder un battement cardiaque, bouger un doigt, inspirer un mot dans la mémoire [les pensées], et provoquer des sensations ». Il put également provoquer la remémoration d’événements oubliés depuis longtemps. Ce qui est utilisé contre les TI afin de les plonger pendant des heures dans leur mémoire traumatique.


 

La startup Neuralink travaille sur une interface cerveau-ordinateur qui permettra aux utilisateurs de diffuser de la musique directement dans leur cerveau, selon Elon Musk. Ce dernier est sur le point de révéler de nouvelles informations sur ce projet le mois prochain, mais a lentement publié des détails sur Twitter ces derniers jours. Répondant à l’informaticien Austin Howard, Musk a confirmé que la technologie de Neuralink permettrait aux gens « d’écouter de la musique directement à partir de nos puces électroniques ». Il a également déclaré que Neuralink « pourrait aider à contrôler les niveaux d’hormones et à les utiliser à notre avantage (capacités et raisonnement améliorés, soulagement de l’anxiété, etc.) ». Depuis sa création en 2016, Neuralink n’a organisé qu’une seule présentation publique majeure sur le fonctionnement de sa technologie. S’exprimant lors de l’événement de 2019, Musk a déclaré que l’entreprise travaillait sur un appareil de type machine à coudre qui fournirait une connexion directe entre un ordinateur et une puce insérée dans le cerveau.

 

La technologie pourrait d’abord être utilisée pour aider les personnes souffrant de maladies cérébrales comme la maladie de Parkinson, mais le but ultime de Neuralink est de permettre aux humains de rivaliser avec l’intelligence artificielle avancée. Le processus d’ajustement de la puce sera similaire à la chirurgie oculaire au laser Lasik, selon Musk.

Une partie de celui-ci impliquera un robot neurochirurgical, qui insère des « fils » flexibles dans le cerveau connectés à une minuscule puce informatique implantable. Un document de recherche détaillant le dispositif affirme qu’un seul câble USB-C fournira « un flux de données sur toute la bande passante » au cerveau. Neuralink a 11 offres d’emploi répertoriées sur son site Web, offrant des rôles pour un ingénieur mécanique, un ingénieur logiciel robotique et un « technicien en histologie ».

 

Musk a laissé entendre que la puce de Neuralink serait capable de guérir la dépression et la dépendance en « rééduquant » les parties du cerveau responsables de ces troubles. Des essais ont déjà été effectués sur des animaux et des essais sur des humains devaient initialement avoir lieu cette année, bien que les détails ne soient pas encore rendus publics.

Sources : bioRxiv

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Armes electroniques

L’appel de 700 personnalités sur les dangers de l’intelligence artificielle

Les progrès de l’intelligence artificielle sont fulgurants, mais peu de recherches sont effectuées sur les conséquences de cette révolution technologique. C’est l’avertissement émis dans une lettre ouverte par un groupe de chercheurs et d’entrepreneurs. Parmi eux, Stephen Hawking et Elon Musk.

IAStephen Hawking et Elon Musk

« Le financement de Skynet est voté. Le système se met en place le 4 août 1997, la décision humaine est éliminée de la Défense Stratégique. Skynet commence à apprendre à vitesse géométrique. il devient autonome le 29 août 1997 à 2h14 du matin, heure de Greenwich ». Terminator 2, 1991.

Et si la réalité rattrapait la fiction ? Sept cents personnalités du monde des sciences et de la technologie appellent, dans une lettre ouverte publiée le 10 janvier, à plus de prudence face à l’essor de l’intelligence artificielle, dont les récents progrès ont été fulgurants. À leur tête, l’astrophysicien britannique Stephen Hawking,  mondialement connu pour ses recherches conduites sur les trous noirs et la gravité quantique, malgré une paralysie physique quasi totale. La lettre a été publiée par le Future of Life Institute (FLI), un think tank créé par Jaan Tallinn, cofondateur de Skype, et dédié à « protéger l’humanité des risques existentiels ». Parmi ses autres célèbres signataires, Elon Musk, fondateur de SpaceX et de Tesla Motors ou encore Morgan Freeman, qui occupe l’affiche du film Transcendance (2014), justement consacré aux dangers de l’intelligence artificielle.

Progrès exponentiels

« Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches sur l’intelligence artificielle avancent à un rythme soutenu, et leur impact sur la société va probablement aller en augmentant », affirment les 700 signataires. Ces effets s’observent déjà autour de nous : reconnaissance vocale, interprétation d’images, traduction automatique et bientôt pilotage des véhicules par eux mêmes. Autant d’innovations qui ont entrainé un cycle vertueux d’investissements massifs, de progrès technologiques et de compétition effrénée entre les entreprises. La question, estiment les signataires, n’est plus de savoir « si », mais « quand » et « qui » aura le premier créé une intelligence artificielle véritable.
IA_2Le T-800, le robot conscient du film Terminator 2 (1991)
Les bénéfices d’une telle révolution seraient colossaux, reconnaissent les auteurs, qui entrevoient déjà « l’éradication des maladies et de la pauvreté ».  Mais ses risques sont tout aussi grands. Et imprévisibles. Que pourrait créer une intelligence différente ou supérieure à la notre ? Pourrait-elle s’autoaméliorer et dépasser notre compréhension ? Et à quelle vitesse ? Et nous considérera-t-elle comme une menace ? En bref, comment appréhender la singularité ?

Ce concept a été développé dans les années 1990 par l’écrivain et mathématicien Vernor Vinge. Selon lui, l’apparition d’une intelligence artificielle (vers 2035) créerait un point de rupture tel dans l’histoire de l’humanité et de la recherche scientifique qu’il est simplement impossible d’en supposer les conséquences. L’intelligence artificielle pourrait ainsi être la plus grande invention humaine, mais aussi la dernière.


Assurer le progrès humain

« Étant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle, estiment les signataires, il est important d’étudier comment la société peut profiter de ses bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges. » Ils évoquent, entre autres, la possibilité d’un chômage de masse dû à la robotisation, l’apparition d’armes autonomes, ou la délégation de choix moraux à des machines.

http://youtu.be/AyaOCaI5sDc

Les signataires appellent donc la communauté scientifique à réfléchir à des garde-fous éthiques et légaux et proposent des pistes de recherche afin que « nos systèmes d’intelligence artificielle fassent ce que l’on leur demande ». Dans une interview accordée à la BBC en décembre, Stephen Hawking mettait en garde : « Les formes primitives d’intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d’une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine ».

Jean-Jacques Valette Journaliste We Demain