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Puis ils sont venus pour votre esprit : L’histoire inédite de la psychochirurgie

SOURCE

Peter et Ginger Breggin – est l’interview complète, brute et encore inédite, du Dr Breggin qui a été utilisée dans notre film « The Minds of Men ».

Le Dr Breggin rend compte de son activisme et de sa lutte contre la psychochirurgie il y a plus de 50 ans – une campagne des années 1960-70 visant à légitimer la destruction du cerveau et à utiliser un mode d’intervention dans le cerveau en constante évolution et de plus en plus technologique, utilisant des électrodes implantées pour cibler des zones minuscules du cerveau liées au comportement, et pour utiliser la surveillance et l’activation par radiofréquence (RF) pour contrôler les humeurs, l’attitude et peut-être même la pensée.

Pire encore, les praticiens et les décideurs qui ont poussé cette nouvelle ère dangereuse d’intervention dans notre espace mental privé le faisaient sur la base de la désactivation PRÉEMPTIVE de ceux qui étaient identifiés comme « potentiellement violents ». Comme nous l’avons expliqué dans « L’esprit des hommes », une campagne massive était en cours à la suite de fusillades et d’assassinats de masse pour filtrer le public et attirer un large éventail de personnes qu’il souhaitait pacifier et sortir de l’équation.

Il s’agissait de militants et de dirigeants politiques de la communauté noire et d’autres fauteurs de troubles potentiels – des responsables politiques, et non des délinquants ou des personnes qui avaient « fait quelque chose de mal ». Le programme a également ciblé les personnes « à risque » dans toutes les couches de la société.

Le Dr Breggin a joué un rôle essentiel en braquant les projecteurs sur ces pratiques gênantes – en mettant l’accent sur les travaux du Dr Jose Delgado et des docteurs Vernon Mark, Frank Ervin et William Sweet (également représentés dans « The Minds of Men »).

Se dressant contre cette injustice, Breggin a résisté aux menaces de mort et à l’opposition des milieux psychiatriques et psychologiques dans lesquels il a été formé pour mettre fin au financement et à la pratique – du moins ouvertement.

Ce qui a continué dans l’ombre est une autre histoire… mais une histoire qui se rattache solidement à l’endroit que la société a de nouveau atteint – la croyance dangereusement naïve que les « autorités », les « experts », les « milliardaires » et leurs technologies peuvent non seulement améliorer le monde, mais aussi réparer nos cerveaux et nos esprits.

C’est une histoire importante qui était, jusqu’à présent, peu connue.

Le Dr Breggin et la lutte contre la psychochirurgie sont présentés dans « The Minds of Men » :


Complimenting yesterday’s post – a guest article written by Dr. Peter & Ginger Breggin – is the raw, and as yet unreleased full interview with Dr. Breggin that was used in our film “The Minds of Men”.

Dr. Breggin gives an account of his activism and struggle against psychosurgery more than 50 years ago – a 1960s-70s era campaign to legitimize the destruction of the brain, and utilize an evolving and increasingly technological mode of intervention in the brain using implanted electrodes to target minute areas in the brain tied to behavior, and to use radio frequency (RF) monitoring and activation to control moods, attitude and perhaps even thought.

Worse, the practitioners and agenda-makers who were pushing this dangerous new era of intervention in our private mind space were doing so on the basis of PREEMPTIVELY disabling those identified as ‘potentially violent.’ As we detailed in ‘The Minds of Men,’ a massive campaign was underway in the wake of mass shootings and assassinations to screen the public, and draw a wide net of people they wanted to pacify and take out of the equation.

These included activists and political leaders in the black community and other potential troublemakers – political liabilities, not offenders or those who’d ‘done something wrong.’ The program also targeted “at risk” individuals throughout the strata of society.

Dr. Breggin played a pivotal role in shining a spotlight on these troublesome practices – with a focus on the work of Dr. Jose Delgado, and doctors Vernon Mark, Frank Ervin and William Sweet (also depicted in “The Minds of Men”).

Standing up against this injustice, Breggin withstood threats on his life and opposition from within the psychiatric and psychological fields which he was trained in to stop the funding and practice – at least overtly.

What continued in the shadows is another story… but one which connects solidly with the place society has once again reached – the dangerously naive belief that ‘authorities’ and ‘experts’ and ‘billionaires’ and their technologies can not only improve the world, but fix our brains and minds as well.

This is an important story that has been, until now, little known. Please watch and share.

Dr. Breggin and the fight against psychosurgery is featured in “The Minds of Men”:

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Armes bio-électromagnétiques : L’arme ultime

Armes bio-électromagnétiques : L’arme ultime

Bio-electromagnetic Weapons: The ultimate weapon  

Un système d’armes qui fonctionne à la vitesse de la lumière, qui peut tuer, torturer, asservir et échapper à la détection, Harlan Girard

L’arme ultime

Les armes électromagnétiques fonctionnent à la vitesse de la lumière ; elles peuvent tuer, torturer et asservir ; mais le public ignore largement leur existence, car ces armes fonctionnent de manière furtive et ne laissent aucune preuve physique. Les armes électromagnétiques ont été testées sur des êtres humains depuis 1976. En dispersant largement les sujets de ces tests humains involontaires et en attaquant avec véhémence leur crédibilité, les États-Unis ont pu procéder à ces expériences humaines sans être gênés par des discussions ou des critiques, et encore moins par une opposition.

Ce système d’arme ultime est actuellement déployé en Irak. L’US Air Force et le Marine Corps l’appellent « technologie de déni actif », comme si elle était utilisée uniquement à des fins de défense, mais ce n’est pas le cas (voir encadré 1).

La vérité sur la « technologie du déni actif ».

Il n’y a qu’un seul spectre électromagnétique. Les armes nucléaires libèrent une grande quantité de rayonnements ionisants dans la gamme des hautes fréquences au-dessus de la lumière visible, où l’énergie des rayonnements est capable de rompre les liaisons chimiques. Il est généralement reconnu que les rayonnements ionisants peuvent provoquer le cancer.

L’armée américaine a transformé en armes les radiations non ionisantes en dessous de la gamme visible, les micro-ondes et les ondes radio qui sont utilisées dans les téléphones mobiles et les télécommunications. Le gouvernement américain a vigoureusement nié que les radiations électromagnétiques non ionisantes puissent présenter des risques pour la santé, à la fois pour défendre la recherche sans consentement sur l’homme qu’il mène depuis de nombreuses années mais qu’il n’a pas encore reconnue, et pour dissuader d’autres pays de développer des armes similaires.

Le seul effet biologique des radiations non ionisantes que le gouvernement américain a reconnu depuis de nombreuses années est le réchauffement et, par conséquent, il caractérise la « technologie de déni actif » comme celle qui produit des douleurs dues à un réchauffement soudain de la peau ; mais ce n’est pas ainsi que cela fonctionne réellement.

Lecture des ondes cérébrales et contrôle de l’esprit

En 1959, Saul B. Sells, professeur de psychologie sociale dans une petite université américaine, a soumis une proposition à la Central Intelligence Agency (CIA) pour construire pour eux l’appareil d’électroencéphalographie le plus sophistiqué qui aurait une capacité de calcul intégrale pour analyser et, espérons-le, donner un sens aux ondes cérébrales qu’il enregistre. En d’autres termes, le professeur a proposé de fabriquer une machine qui pourrait dire à la CIA ce qu’une personne pense, qu’elle souhaite ou non divulguer cette information.

La CIA a approuvé le projet en 1960, en y ajoutant des recherches en bibliothèque avec cinq objectifs. Le cinquième objectif de la recherche était, « Techniques d’activation de l’organisme humain par des moyens électroniques à distance ». L’ensemble de cette mission a ensuite été connu sous le nom de sous-projet MKULTRA 119, MKULTRA étant le célèbre programme de contrôle des esprits de la CIA. Il était basé sur l’idée erronée que les Soviétiques possédaient déjà les moyens de contrôler les esprits et que les États-Unis devaient rattraper leur retard le plus rapidement possible.

Les documents relatifs au sous-projet 119 de MKULTRA sont maintenant conservés aux National Security Archives (une organisation non gouvernementale) de l’Université George Washington à Washington, D.C. [1]. John Marks, auteur de The Search for the Manchurian Candidate : The CIA and Mind Control (Times Books, New York, 1979) a fait don des documents MKULTRA ; son livre a été réédité par W.W. Norton & Company, Inc, New York, 1991 et est toujours en cours d’impression.

Le projet Bizarre a suivi le sous-projet 119 de MKULTRA en 1965. Le but de Bizarre était d’enregistrer et d’analyser le signal micro-ondes complexe qui aurait été émis à l’ambassade américaine à Moscou par les Soviétiques depuis un bâtiment situé de l’autre côté de la rue. Ce qui est intéressant dans le projet Bizarre, c’est que si les États-Unis ont nié jusqu’à ce jour qu’il puisse y avoir des effets néfastes sur la santé à cause du rayonnement micro-ondes, ils ont immédiatement suspecté que « le signal de Moscou » produisait divers effets sur la santé du personnel de l’ambassade, en particulier chez les ambassadeurs successifs au bureau desquels il était prétendu que le signal était émis. Au moment même où le Département d’État testait le personnel de l’ambassade pour détecter les cassures d’ADN produites par le signal de Moscou, il s’est senti contraint de ne pas se plaindre aux Soviétiques parce que la puissance de leur signal était une infime fraction de ce que les États-Unis considéraient comme un niveau d’exposition humaine sans danger. Le journaliste Barton Reppert a écrit le compte-rendu le plus fiable sur le signal de Moscou [2]. (Note de la rédaction : les ruptures d’ADN dues à l’exposition aux téléphones portables ont été confirmées par des recherches récentes en laboratoire [3, 4] (Science in Society 24)).

Conversion du son aux micro-ondes

En 1973, Joseph C. Sharp, un psychologue expérimental de l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed, a réalisé une expérience qui a été déterminante pour le développement de l’équipement de torture qui est aujourd’hui expédié en Irak. Il a fait installer dans son laboratoire par James Lin un équipement qui convertissait la forme des ondes sonores en un rayonnement micro-ondes qui lui permettait de s’entendre vocaliser les noms des nombres de un à dix dans sa tête, en contournant le mécanisme de ses propres oreilles. Cette expérience particulière n’a jamais été publiée mais est mentionnée dans le livre de Lin, Microwave Auditory Effects and Applications, publié en 1978 [5].

L’expérience a été confirmée par le brevet américain 6 587 729, « Apparatus for Audibly Communicating Speech Using the Radio Frequency Hearing Effect » [6] . Ce brevet concerne une version améliorée de l’appareil utilisé lors de l’expérience en laboratoire de 1973, délivrée le 1er juillet 2003 et attribuée au secrétaire de l’armée de l’air. Il apporte la preuve scientifique qu’il est possible d’entendre des voix menaçantes dans sa tête sans souffrir de schizophrénie paranoïaque.

Pourquoi ce brevet a-t-il été publié ouvertement à un moment où le gouvernement américain pratique un degré de secret qui rivalise avec le Kremlin de Staline ? Je n’ai pas de réponse satisfaisante, si ce n’est que l’appareil faisant l’objet du brevet a déjà été remplacé par un équipement qui permet d’obtenir le même effet par des moyens beaucoup plus sophistiqués. Il bloque les processus normaux de mémoire et de pensée par des moyens électroniques à distance, tout en fournissant des souvenirs et des suggestions fausses, déformées et/ou désagréables par un processus appelé « télépathie synthétique ». L’équipement qui produit la télépathie synthétique est parfois appelé « technologie d’influence ».

Si les voix et les visions, les rêves et les cauchemars sont les manifestations les plus étonnantes de ce système d’armes, il est également capable de paralyser le sujet humain en limitant son amplitude de mouvement normale, en provoquant une douleur aiguë équivalente à la défaillance d’un organe majeur, voire à la mort, et en interférant avec le fonctionnement normal de l’un des sens humains. En d’autres termes, toutes les tortures dont les mots Guantanamo Bay sont devenus synonymes peuvent être réalisées par des moyens électroniques à distance.

Instruments de torture

La technologie d’influence est également capable de persuader les sujets que leur esprit est lu, que leur propriété intellectuelle est pillée, et peut même motiver le suicide ou le meurtre de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues. Pendant les années de la « guerre contre la drogue » (qui a précédé la « guerre contre le terrorisme »), les lettres que les sujets humains « involontaires » avaient écrites ou étaient sur le point de recevoir disparaissaient régulièrement du courrier, comme si le gouvernement menait une vaste opération secrète par l’intermédiaire des bureaux de poste du pays. Lorsque George Herbert Walker Bush est devenu président (en 1989), l’incidence des meurtres de collègues dans les bureaux de poste est devenue si importante que l’expression « going postal » a commencé à remplacer l’expression couramment utilisée de « going crazy ». Les meurtres de collègues sur d’autres lieux de travail ont également commencé à attirer l’attention des médias [7].

J’estime que le coût de l’emprisonnement d’un être humain dans son propre corps et de l’application d’une torture incessante est de 5 000 000 à 10 000 000 $US par an (voir ci-dessous).

C’est exactement ce que j’entends par « torture permanente ». Comme ce nouveau matériel de torture ne laisse aucune trace visible, telle que des lésions cutanées, il est possible de torturer les sujets humains involontaires 24 heures sur 24, 365 jours par an. Cela peut être fait et est fait même à Noël et à Pâques [8].

Je suis arrivé à mon estimation du coût des tests/utilisation d’armes électromagnétiques sur un sujet humain en visitant une chaîne de télévision câblée spécialisée dans la vente de marchandises par voie hertzienne 24 heures sur 24. Je me suis interrogé sur le nombre de techniciens nécessaires, leurs horaires de travail et leur fourchette de salaire, ainsi que sur le nombre de personnel d’appoint nécessaire pour préparer la programmation en vue de sa diffusion. Je ne me suis pas enquis du coût de l’électronique et de la grille d’amortissement. J’ai estimé un coût de dépréciation qui est inclus dans mon estimation du coût de la torture d’un sujet humain « involontaire » pendant un an.

La torture est une activité à forte intensité de main-d’œuvre. Quel objectif justifierait cet investissement ? Serait-ce quelque chose d’aussi insensé que de gouverner le monde en asservissant les gouvernements démocratiques des pays les plus peuplés ? Cet objectif est certainement cohérent avec le mépris et l’hostilité des États-Unis envers les Nations unies, les conventions et les pactes internationaux qu’ils ont ratifiés par le passé et le droit international coutumier [9].

Le 1er mars 2001, le Corps des Marines a annoncé une nouvelle arme non létale, la « technologie de déni actif ». Elle produit une douleur énorme en faisant soi-disant bouillir les molécules d’eau de la peau humaine sans endommager la peau elle-même. Comme décrit dans un article publié dans le New Scientist, elle utilise un rayonnement électromagnétique pulsé à une fréquence de 95 GHz avec une portée d’environ 600 mètres [10]. Plusieurs nouveaux rapports ont été publiés dans le magazine en 2005, dont un en juillet [11], décrivant des volontaires participant à des tests visant à déterminer le degré de sécurité de l’arme Active Denial System (ADS) si elle était utilisée dans le cadre d’un véritable contrôle de foule. Il a été rapporté que le faisceau de l’arme ADS provoque une douleur en 2 à 3 secondes, et devient « intolérable après moins de 5 secondes ».

La technologie de déni actif est la pierre angulaire du système utilisé pour torturer 2 000 personnes dans l’intimité de leur foyer, non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, partout où des pays ont signé des accords sur le statut des forces avec les États-Unis [12]. Les premières allégations de torture ont été reçues de pays avec lesquels les États-Unis ont une relation spéciale de partage de renseignements, à savoir le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Puis des rapports ont commencé à arriver des pays conquis où les États-Unis ont encore un grand nombre de troupes stationnées, c’est-à-dire l’Allemagne et le Japon. Lorsque la France a rejoint le bras militaire de l’OTAN à la fin des années 90, nous avons commencé à recevoir des allégations de torture en France. Très récemment, nous avons commencé à recevoir des allégations de torture en Inde, où des entreprises américaines ont commencé à externaliser, non seulement les lignes d’assistance, mais aussi la programmation [13].

Et puis il y a le cas de la Russie, où les sujets humains « involontaires » d’expériences de torture semblent être à la fois nombreux et bien organisés. On m’a dit avec certitude que tous les scientifiques russes qui parlaient anglais ont maintenant trouvé un foyer dans une université américaine ou un laboratoire gouvernemental. C’est plausible, si l’on considère la crainte fréquemment exprimée par les Américains que les experts de l’ère soviétique en matière d’armes nucléaires et de guerre biologique ne trouvent un emploi en Iran. Il est un fait qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’armée américaine a balayé l’Allemagne dans une opération appelée « Project Paperclip », recrutant notamment des spécialistes des fusées nazies et des experts en médecine aérospatiale. D’autres scientifiques ont été recrutés simplement pour priver l’Union soviétique de cette ressource. Qu’est-il donc advenu des scientifiques soviétiques qui ne parlaient pas anglais ? Nous le saurons avec le temps, mais pour l’instant, on peut supposer qu’au moins certains d’entre eux ont été employés pour étudier le système de valeurs et les processus de décision russes en torturant d’autres Russes avec la « technologie d’influence » américaine [14].

Deux articles intéressants et importants sur les armes bioélectromagnétiques ont récemment été publiés dans le New Scientist : « La nouvelle arme américaine vise la douleur maximale » et « Police toy with ‘less lethal’ weapons », tous deux écrits par David Hambling [15]. Voir aussi US. Brevet 6 536 440 du 25 mars 2003 [16].

Depuis la fin de cet article à la mi-juin 2005, il a été porté à mon attention que les Israéliens déploient un dispositif appelé « The Scream », qui émet des rafales de sons audibles, mais pas forts, à des intervalles d’environ 10 secondes. Un photographe présent sur les lieux d’une manifestation a déclaré qu’il continuait à entendre le son dans sa tête même après s’être couvert les oreilles. Cela me fait penser que l’agent actif est électromagnétique plutôt qu’acoustique. En d’autres termes, les Israéliens ont mis au point un dispositif qui est bien plus intelligent que notre « technologie de déni actif ». Non seulement il dissuade les émeutiers, mais il émet également un avertissement sonore indiquant qu’il a été activé, ce qui n’est pas le cas du dispositif américain, laissant aux hommes enrôlés qui l’utilisent le soin de déterminer l’intensité des brûlures que reçoivent leurs adversaires. La marge d’erreur du dispositif américain est déraisonnable. On peut tout aussi bien l’appeler une arme mortelle car, dans la pratique, elle le sera très fréquemment [17].

La source originale de cet article est le communiqué de presse de l’ISIS

Copyright © Institut des sciences dans la société, Communiqué de presse ISIS, 2007

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Voice to Skull

Voix à Crâne

Le succès de la voix de Joseph Sharp sur le crâne, interprété avec l’émetteur de micro-ondes pulsées du Dr James C. Lin, et annoncé publiquement en 1974 à l’Université de l’Utah, lors d’un séminaire présenté aux facultés d’ingénierie et de psychologie.

Ce séminaire et le principe de fonctionnement de l’expérience réussie de Sharp ont été décrits dans la revue « American Psychologist » de mars 1975. Le principe de fonctionnement, qui a été amélioré au cours des trois décennies qui ont suivi le succès de Sharp, est basé sur le fait qu’une impulsion radar hyperfréquence de puissance moyenne à élevée peut produire un clic audible dans le sens auditif d’une personne en accord avec le signal. Cet effet est appelé « audition radar » depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le Dr Joseph Sharp s’est servi d’un ordinateur pour transmettre une impulsion de type radar à micro-ondes chaque fois que la forme d’onde de la voix d’un locuteur passait de haut en bas.

Le résultat était que lorsque Joseph Sharp était assis en ligne avec un émetteur de micro-ondes émettant des impulsions comme indiqué ci-dessus, il pouvait entendre une voix « robotique » parlant les chiffres de 0 à 9. Il n’a pas poussé l’expérience plus loin, du moins d’après les dossiers disponibles. L’expérience de Sharp a eu lieu en 1973, et bien que le potentiel des rayonnements micro-ondes à causer le cancer n’était pas aussi bien connu, il se peut que le danger des rayonnements soit la raison pour laquelle cette technologie n’a pas, du moins publiquement, été développée davantage.

Les recherches sur l’audition radar effectuées par le Dr Allen Frey dans les années 1960 ont établi qu’il fallait environ trois dixièmes de watt par centimètre carré de surface crânienne pour générer les clics à partir desquels la voix est synthétisée. La synthèse de la voix à partir des clics est une forme primitive de « l’audio numérique ».

Depuis quelques années, dans les années 1990 et au début des années 2000, l’armée américaine a reconnu la technologie « voice to skull », qu’elle a abrégée en « V2K », dans son thésaurus en ligne. Pour des raisons inconnues, l’armée a supprimé cette entrée de thésaurus vers 2007.

Certaines références au développement de types plus avancés de la voix au crâne peuvent être trouvées parmi les brevets, et de rares références de l’armée de l’air des États-Unis à la technologie à la fin des années 1990 à l’avenir.

Voice to skull (V2S/V2K), une version commerciale surnommée MEDUSA – « Mob Excess Deterrent Using Silent Audio », a été proposée pour le développement commercial à usage militaire et policier, selon ABC news de l’été 2008.

Les cibles signalent des transmissions sonores invasives de bonne fidélité à différents moments de la journée. Les voix qui disent des choses profanes et désobligeantes sont courantes. Des faux bruits de sonneries de téléphone, de téléavertisseurs, de réveils qui sonnent, de coups à la porte de la cible, et d’autres sons ont été signalés. La fidélité de ces transmissions indique une amélioration par rapport à la méthode démontrée par le Dr Joseph Sharp.

 


 

Voice to Skull

Joseph Sharp’s voice to skull success, performed with Dr. James C. Lin’s pulsed microwave transmitter, and publicly announced in 1974 at the University of Utah, at a seminar presented to the faculties of engineering and psychology.

That seminar, and the operating principle of Sharp’s successful experiment, were described in the March 1975 « American Psychologist » journal. The operating principle, which has been improved upon in the more than three decades since Sharp’s success, is based on the fact that one microwave radar pulse of medium to high power can produce an audible click in the hearing sense of a person in line with the signal. That effect has been called « radar hearing » since World War II.

Dr. Joseph Sharp used a computer to cause one microwave radar-like pulse to be transmitted every time a speaker’s voice wave form swung from high to low.

The result was that when Joseph Sharp sat in line with a microwave transmitter transmitting pulses as shown above, he could hear a « robotic » voice speaking the numerals 0 to 9. He did not carry the experiment further, at least according to available records. Sharp’s experiment took place in 1973, and although the potential for microwave radiation to cause cancer wasn’t as widely known, it may be that radiation danger is the reason this technology has not, at least publicly, been developed further.

Research into radar hearing by Dr. Allen Frey in the 1960s established that roughly three tenths of a watt per square centimeter of skull surface is required to generate the clicks from which the voice is synthesized. Synthesis of voice from clicks is a primitive form of « digital audio. »

For some years in the 1990s and early 2000s, the United States Army recognized « voice to skull » technology, which they abbreviated as « V2K, » in their on line thesaurus. For reasons unknown, the Army removed that thesaurus entry circa 2007.

Some references to developing more advanced types of voice to skull can be found among patents, and rare United States Air Force references to the technology in the late 1990s forward.

Voice to skull (V2S/V2K), a commercial version dubbed MEDUSA – « Mob Excess Deterrent Using Silent Audio », was proposed for commercial development for military and police use, per ABC news in summer 2008.

Targets report invasive sound transmissions of good fidelity at various times of day. Voices saying profane and disparaging things are common. False sounds of telephones ringing, pagers beeping, alarm clocks going off, knocking on the target’s door, and other sounds have been reported. The fidelity of these transmissions indicates improvement over the method demonstrated by Dr. Joseph Sharp.

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Sur Arte, Des bourreaux aux mains propres

Un documentaire qui parle de personnages et sujets pas vraiment inconnus ici.ARTE / MARDI 26 NOVEMBRE A 22 H 30  Disponible du 19/11/2019 au 24/01/2020

Réalisation : Auberi Edler

Comment, au nom de la peur de l’ennemi communiste puis de la lutte contre le terrorisme, la culture de la torture s’est imposée aux États-Unis.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains, impressionnés par la capacité supposée des autorités soviétiques à extorquer des aveux fabriqués de toutes pièces lors de procès spectacles, s’intéressent au lavage de cerveau. Avec la complicité d’universitaires et de médecins sans scrupules, la CIA cherche alors à élaborer les techniques susceptibles de briser l’esprit humain sans laisser de traces physiques. Pendant que le psychiatre Ewen Cameron expérimente sur ses patients, à leur insu, un programme associant électrochocs, cure de sommeil ou privation sensorielle, le neurologue Harold Wolff et le neuropsychologue Donald Hebb définissent pour la CIA les deux principes fondateurs de la torture psychologique, codifiée en 1963 dans le « manuel d’interrogatoire Kubark » : la douleur auto-infligée, utilisée par le KGB, consistant à imposer à l’individu la station debout ou une position figée ; et la privation sensorielle, qui conduit rapidement à une déficience mentale grave. Les célèbres expériences de Milgram et de Zimbardo, qui ont montré l’influence du contexte dans le développement de comportements inhumains, et, plus tard, la série à succès24 heures chrono inspireront elles aussi l’armée et les renseignements américains. De Guantánamo à Abou Ghraib, la guerre contre le terrorisme a ainsi mené à des dérives d’une cruauté indicible, dont seuls les exécutants directs ont eu à répondre devant la justice.

Système institutionnalisé
« On s’est habitué à l’idée qu’il serait moralement acceptable de ne reculer devant rien pour se sentir en sécurité« , analyse Rebecca Gordon, professeure de philosophie à l’université de San Francisco. Du passé esclavagiste des États-Unis à l’usage, par d’anciens soldats devenus policiers, de techniques barbares à l’encontre des migrants hispaniques, ce documentaire, associant archives, éclairages de spécialistes et de témoins (historiens, avocats, anciens interrogateurs, victimes…), montre comment la torture s’est pernicieusement ancrée dans les mentalités américaines, au détriment des valeurs démocratiques.

 

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Les USA explorent la technologie russe de contrôle de l’esprit – janvier 1993

Ça fait pas mal de boulot, mais je vais commencer une série de traduction d’articles issus du site MindJustice.

Il y a une section qui traite d’articles extraordinaires « Sample of Rare and Outstanding Articles from 1976 to 1996 »

Le premier de la série est tiré de « Defense News 11-17 janvier 1993, p. 29 » dont on trouve la copie sur le site de la CIA, rien que ça.  https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP96-00792R000600150003-3.pdf

 

Les USA explorent la technologie russe de contrôle de l’esprit. Les États-Unis et la Russie espèrent protéger les techniques de contrôle de l’esprit par Barbara Opall, rédactrice de l’équipe (Defense News 11-17 janvier 1993, p. 29)

 

Washington – Le gouvernement russe perfectionne une technologie de contrôle de l’esprit mise au point dans les années 1970 qui pourrait être utilisée pour renforcer les capacités de combat des forces amies tout en démoralisant et en neutralisant les troupes adverses.

Connue sous le nom de psychocorrection acoustique, la capacité de contrôler les esprits et de modifier le comportement des civils et des soldats pourrait bientôt être partagée avec les autorités militaires, médicales et politiques américaines, selon des sources américaines et russes.

Les sources affirment que le gouvernement russe, dans un esprit d’amélioration des relations américano-russes, commence à lever le voile du secret entourant cette technologie.

La capacité russe, démontrée dans une série d’expériences en laboratoire remontant au milieu des années 1970, pourrait être utilisée pour réprimer les émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales amies, selon certaines sources.

Pionnière dans le domaine de la psychocorrection à l’Académie de médecine de Moscou, la psychocorrection acoustique, financée par le gouvernement, implique la transmission de commandes spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le subconscient humain sans perturber les autres fonctions intellectuelles. Selon les experts, les démonstrations en laboratoire ont montré des résultats encourageants après une exposition de moins d’une minute.

En outre, des décennies de recherche et d’investissement d’innombrables millions de roubles dans le processus de psycho-correction a débouché sur la capacité de modifier le comportement des sujets volontaires et non volontaires, les experts ont précisé.

Dans un effort visant à limiter l’utilisation potentiellement abusive de cette capacité, des chercheurs scientifiques russes de haut niveau, des diplomates, des officiers militaires et des fonctionnaires du ministère russe de l’enseignement supérieur, des sciences et de la politique technologique commencent à fournir des démonstrations limitées pour leurs homologues américains.

D’autres évaluations des technologies clés aux États-Unis sont prévues, de même que des discussions visant à créer un cadre pour soumettre la question à des contrôles bilatéraux ou multilatéraux, selon des sources américaines et russes.

Un document non daté du Psychor Center, un groupe basé à Moscou et affilié au Département de psychocorrection de l’Académie de médecine de Moscou, reconnaît le potentiel ( ?) de cette capacité.

Les États-Unis et la Russie espèrent protéger les techniques de contrôle de l’esprit

Contrôle, à partir de la page 4

Les experts russes, dont George Kotov, un ancien général du KGB qui occupe actuellement un poste de ministre, présentent dans leur rapport une liste de logiciels et de matériel associés à leur programme de psycho-correction qui pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $.

« Dans la mesure où il est devenu possible de sonder et de corriger le contenu psychique des êtres humains malgré leur volonté et leur conscience par des moyens instrumentaux, les résultats obtenus peuvent échapper à {notre} contrôle et être utilisés à des fins inhumaines de manipulation du psychisme », affirme le document.

Les auteurs russes notent que  » l’opinion mondiale n’est pas prête à traiter de manière appropriée les problèmes posés par la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain « . C’est pourquoi les auteurs russes ont proposé la création d’un centre bilatéral pour les psychotechnologies où les États-Unis et le Russe {?} restreignent les capacités émergentes.

Janet Morris, du Global Strategy Council, un groupe de réflexion établi à Washington par Ray Cline, ancien directeur adjoint de la Central Intelligence Agency, est un agent de liaison clé entre les responsables russes et américains.

Dans une interview accordée le 15 décembre, Mme Morris a déclaré qu’elle et l’International Healthline Corp. de Richmond, en Virginie, avaient informé de hauts responsables du renseignement et de l’armée américaine des capacités russes, qui, selon Mme Morris, pourraient inclure des dispositifs portables pour des opérations spéciales, le contrôle des foules et des actions antipersonnel. Healthline Corp. évalue les technologies de soins de santé russes et financera des démonstrations russes aux États-Unis.

« Nous avons parlé de l’utiliser pour filtrer et préparer le personnel des opérations spéciales pour les missions extrêmement difficiles et des moyens de l’intégrer {?} pour les opérations psychologiques « , a dit M. Morris.

Elle a déclaré que les responsables de l’Armée de terre s’inquiétaient de la capacité des systèmes blindés et du personnel de l’Armée de terre d’utiliser les liaisons de communications électroniques. Les troupes au sol, dit-elle, risquent d’être exposées à des ondes sonores conductrices des os qui ne peuvent être compensées par des bouchons d’oreille ou d’autres équipements de protection actuels. M. Morris a ajouté que les contre-mesures américaines pourraient inclure l’annulation du son, un processus complexe qui consiste à diffuser des formes d’ondes à phases opposées dans des fréquences précisément adaptées.

Le major Pete Keating, porte-parole de l’armée américaine, a déclaré que les hauts responsables de l’armée américaine avaient exprimé leur intérêt pour l’examen des capacités russes, mais que Donald Atwood, secrétaire adjoint à la défense, avait rejeté les projets répétés de visites dans l’ancienne Union soviétique. Keating a dit qu’il ne connaissait pas la technologie de contrôle de l’esprit.

Selon des sources américaines, les responsables gouvernementaux et les dirigeants du monde des affaires et du monde médical examineront les offres de la Russie de placer la capacité de contrôle des esprits sous contrôle bilatéral.

Au moins un sénateur américain de haut rang, des responsables du renseignement du gouvernement et le Bureau des opérations, des plans et du développement des forces de l’armée américaine sont intéressés à examiner les capacités russes, ont indiqué des sources américaines.

En outre, International Healthline Corp. prévoit de faire venir une équipe de spécialistes russes dans les deux prochains mois pour démontrer cette capacité, a déclaré le président de la société, Jim Hovis, dans une interview accordée le 2 décembre.

Pendant ce temps, le Centre de recherche, de développement et d’ingénierie de l’armement de l’armée américaine mène une étude d’un an sur la technologie des faisceaux acoustiques qui pourrait refléter certains des effets rapportés par les Russes.

Le porte-parole de l’armée Bill Har ? a déclaré le 3 décembre que le commandement attendait l’étude d’un an commandée par Scientific Applications & Research Associates de Huntington Beach, Californie. Selon des sources américaines et russes, des recherches connexes menées à l’Institut Andreev, basé à Moscou, sont en cours.

Malgré l’intérêt croissant que suscite une capacité traditionnellement réservée aux romans de science-fiction, l’industrie et les experts universitaires sont prudents et sceptiques quant à son utilisation potentielle sur le champ de bataille.

« Ce n’est pas quelque chose qui me semble nécessiter une attention particulière « , a déclaré Raymond Gartho Gartho, analyste de la défense et du renseignement à la Brookings Institution de Washington, dans une interview accordée à De ?

Morris soutient que la capacité a été démontrée dans le laboratoire russe et qu’elle devrait être soumise à des restrictions internationales le plus tôt possible.

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Le scientifique fou qui a été le pionnier des expériences de contrôle de l’esprit de la CIA

Traduction Activist Post : The Mad Scientist Who Pioneered the CIA’s Mind Control Experiments

Si vous croyiez en l’existence des expériences de contrôle mental de la CIA MK-ULTRA dans les années 1960, les gens supposeraient probablement que vous avez pris un peu trop d’acide. Et cela aurait très bien pu être le cas si vous aviez été l’un des sujets inconscients du savant fou, Sidney Gottlieb. Gottlieb a développé ses pratiques directement à partir de médecins nazis responsables de certaines des expériences humaines les plus horribles sur les victimes des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. À un moment donné, les scientifiques nazis ont été transportés par avion aux États-Unis pour donner des leçons aux agents de la CIA sur les effets du sarin, un gaz toxique mortel.

Gottlieb a imité ces tactiques nazis sur des sites noirs dans le monde entier.

[Gottlieb] fonctionnait presque complètement sans surveillance. Il a reçu une sorte de chèque de son patron titulaire et de son vrai patron, Richard Helms, et du directeur de la CIA, Allen Dulles. Mais aucun d’eux ne voulait vraiment savoir ce qu’il faisait. Ce type avait un permis de tuer. Il avait le droit de réquisitionner des sujets humains aux États-Unis et dans le monde entier et de les soumettre à toutes sortes d’abus qu’il voulait, jusqu’au point d’en être mortel – mais personne ne regardait par-dessus son épaule. Il n’a jamais eu à faire de rapports sérieux à qui que ce soit. Je pense que la mentalité devait être que ce projet est si important – le contrôle de l’esprit, s’il peut être maîtrisé, est la clé de la puissance mondiale.

Certaines de ses expériences impliquaient des participants volontaires. Par exemple, Whitey Bulger s’est porté volontaire pendant son premier séjour en prison. On lui a dit que les expériences avaient pour but de rechercher des remèdes contre la schizophrénie. En réalité, on lui a administré du LSD tous les jours pendant plus d’un an pour tenter de détruire l’esprit humain. C’était la première étape, avant que l’esprit puisse être remplacé par un nouvel esprit, un esprit que la CIA contrôlerait. Parmi les autres victimes figuraient des hommes attirés par des prostituées et des prisonniers étrangers « sacrifiables » qui n’avaient pas droit à une procédure régulière. Au cours du processus, les gens sont devenus fous, des vies ont été ruinées et des gens sont morts.

Un nouveau livre de Stephen Kinzer est sorti aujourd’hui  intitulé Poisoner in Chief qui plonge au plus profond de l’homme derrière les fameuses expériences de contrôle mental des années 1950 et 1960, MK-ULTRA.

L’empoisonneur en chef de Stephen Kinzer se lit comme un thriller d’espionnage, mais ses révélations sur la carrière macabre de Sidney Gottlieb de la CIA sont profondément troublantes. Le travail de Kinzer souligne une fois de plus le pouvoir narratif de la biographie pour déterrer notre histoire collective. » -Kai Bird, co-auteur de l’American Prometheus, auteur de The Good Spy et lauréat du prix Pulitzer.

Ce sont de telles révélations qui rendent insensé de faire confiance au gouvernement. Ce n’est là qu’un petit exemple parmi tant d’autres de la preuve irréfutable que notre gouvernement peut être psychotique et diabolique. Alors pourquoi diable y a-t-il encore des millions et des millions de personnes qui se battent chaque jour pour que le gouvernement ait plus de pouvoir sur nous ? C’est le renversement ultime, c’est que des citoyens innocents doivent justifier chaque action auprès du gouvernement, alors que le gouvernement, coupable d’innombrables méfaits, fait tout ce qu’il veut en toute impunité. Il faut vraiment être stupide pour ignorer toutes les violations du passé, des expériences de Tuskegee sur la syphilis aux mensonges qui poussent les États-Unis à entrer en guerre après la guerre.

*Ce post contient des liens d’affiliation Amazon, du site original

***

WIKIPEDIA : En avril 1953 il prit la tête du projet top-secret MKULTRA qui avait été décidé par le directeur de la CIA Allen Dulles. Gottlieb testa notamment l’administration de LSD et d’autres substances psychotropes pour désorienter les sujets. Il finança des recherches sur le lavage de cerveau, basé sur la destruction du psychisme de telle manière que le sujet admette n’importe quoi. Il sponsorisa les recherches controversées de médecins tels que Ewen Cameron et Harris Isbell sur des cobayes humains. Beaucoup de personnes souffrirent gravement des conséquences des recherches qu’il finança conjointement avec la Fondation Rockefeller.

 

Tiens tiens, Rockfeller, il semble avoir été dans tous les bons coups celui-là…

 

 

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“Stranger Things” : le projet secret de la CIA qui a inspiré la série Netflix

Le Projet MK résumé par France-Inter, forcément édulcoré, faudrait pas tomber dans le complotisme en spéculant sur le pourquoi de la « suppression » de quasiment toutes les archives, et ne surtout pas enquêter sur la réalité qui fut cachée… Mais bon, même si on n’apprend rien, on ne va pas bouder quand il est question de ce sujet dans les médias avec un petit lien en prime vers targetedindividualscanada.com (Je me doute que ce lien ne tiendra pas dans le temps…)


À première vue, qui pourrait penser que “Stranger Things”, une série entre fantastique, horreur et science-fiction, s’inspire de faits historiques ? Pourtant, le pitch est directement inspiré par de mystérieuses et très controversées expériences que la CIA mena pendant la guerre froide : le projet MK-Ultra.

                                                         Millie Bobby Brown, dans le rôle d’Eleven – Stranger Things, saison 1 © Netflix

Dans Stranger Things, le personnage d’Eleven est une jeune fille dotée de pouvoirs exceptionnels et étudiée dans un mystérieux laboratoire. Si les pouvoirs de télékinésie d’Eleven relèvent d’un registre fantastique propre à la série, le type d’expériences scientifiques vécues par le personnage de Terry Ives (sa mère dans la série) ont véritablement existé tels que décrits dans un épisode  : « Ils payaient des gens comme ma sœur [Terry Ives] 200 balles, ils leurs donnaient de la drogue, principalement du LSD, puis ils la déshabillaient et la mettaient dans des caissons d’isolation sensorielle. […] Ils voulaient repousser les limites de l’esprit. »

Ces expérimentations ont constitué ce qui s’est appelé le projet MK-Ultra : un projet secret, développé par la CIA dans les années 1950.

Derrière « Stranger Things », le projet MK-Ultra

L’idée était de tenter toutes sortes d’expériences afin de révéler ou de déclencher des capacités extraordinaires, pour s’en servir dans le contexte de la Guerre froide. Ils développaient des techniques de contrôle mental en mélangeant toutes sortes de psychotropes, (notamment du LSD, de la psilocybine et de la mescaline) à de la manipulation mentale, afin d’induire certains comportements chez les individus.

  • Le programme BlueBird, développé entre 1951 et 1953 cherchait, par exemple, à créer une sorte de sérum de vérité (également appelé « la sauce« ) en alliant des techniques de manipulation mentale à la prise de LSD.
  • De 1951 à 1963, le programme Artichoke alliait l’hypnose, la prise de drogues et le sevrage forcé, afin de mettre les cobayes dans un état second et les rendre soit plus coopératifs (dans le cadre d’un interrogatoire par exemple), ou de créer chez eux de véritables amnésies (et de préserver ainsi des secrets).
  • Le 10 février 1954, le programme MK-Ultra parvient à pousser quelqu’un au crime. Une femme, phobique des armes à feu, est placée sous hypnose et reçoit comme instruction de tirer sur quelqu’un. L’expérience réussit et les documents affirment que la femme cobaye ne se souvenait de rien au réveil, refusant même de prendre l’arme qu’on lui tendait.
  • D’autres substances ont également été testées afin de provoquer une impulsivité chez le sujet et ainsi le discréditer en public, ou encore pour aider un individu à supporter la torture, la privation ou un lavage de cerveau pendant un interrogatoire.

Un mémo du programme Artichoke, daté de janvier 1952, ne laisse aucun doute sur la ligne directrice du programme :

Pouvons-nous avoir le contrôle d’un individu au point où il fera ce que l’on veut, contre sa volonté, et même contre les lois fondamentales de la nature, telles que la préservation de soi ?

Mise en place du projet, dans le plus grand des secrets

L’idée du projet émerge après des témoignages de soldats américains qui soutiennent avoir vu, pendant la Guerre de Corée (1950-1953), des Nord-Coréens modifier le comportement de prisonniers américains en ayant recours à de la manipulation mentale. Selon eux, la Chine et l’URSS auraient aidé la Corée à développer ces techniques et c’est ainsi que, pour lutter contre l’URSS, les États-Unis décident de développer des techniques similaires.

Afin de mener à bien ces expérimentations dans le secret – et donc sans déclencher une nouvelle enveloppe budgétaire qui rendrait la chose publique – l’administration américaine signe un arrangement avec la CIA qui vise à réserver un certain pourcentage de son budget au projet MK-Ultra (6 %).

Le programme est placé sous la direction du docteur Sidney Gottlieb, un psychiatre militaire, également chimiste.

D’abord menées sur des prisonniers, les expériences sont élargies à des volontaires en échange d’une rémunération (dont Ken Kesey, l’auteur de Vol au-dessus d’un nid de coucou, en 1962, qui n’est pas sans lien avec cette histoire…). Une quarantaine d’universités américaines proposent à leurs étudiants de prendre part à ces expériences. Il semblerait même que certaines expériences aient également été menées sur des cobayes, à leur insu : employés de la CIA, membres de l’armée ou de l’administration américaine, prostituées, malades mentaux ou toxicomanes en centre de désintoxication. Une rumeur qui a pris en crédibilité après l’affaire de la mort mystérieuse du chimiste militaire, Frank Olson, employé de la CIA dont l’autopsie révéla qu’il avait absorbé du LSD à son insu. Une maison close a également été montée de toutes pièces, afin d’étudier, derrière des miroirs sans tain, des clients sous prise de LSD, versé sans qu’ils le sachent dans leur verre : l’opération Midnight Climax, réalisée à San Francisco, à Marin County et à New York, en 1955.

Une rumeur, confirmée le 3 août 1977, dans un discours du sénateur Edward Kennedy :

Le directeur adjoint de la CIA a révélé que plus d’une trentaine d’universités et d’institutions participaient à un programme « d’essais approfondis » comprenant des tests de drogue dissimulés sur des citoyens inconscients « à tous les niveaux sociaux, hauts et bas, Américains indigènes et étrangers ». Plusieurs de ces tests impliquaient l’administration de LSD à des « sujets involontaires dans des situations sociales ».

Et là où les expériences qui sont menées sur le personnage d’Eleven, dans la série, ne sont pas si éloignées de la vérité, c’est qu’à l’époque, des expérimentations ont bel et bien été menées sur des enfants.

Plusieurs femmes en ont témoigné le 15 mars 1995 : le docteur et thérapeute Valérie Wolf, spécialisée dans l’aide aux victimes, ainsi que deux victimes présumées : Christine DeNicola et Claudia Mullen. Des enfants auraient ainsi été soumis à des techniques de manipulation mentale afin d’en faire de parfaits espions ou d’excellents assassins.

Malheureusement, en 1973, le directeur de la CIA, Richard Helms ordonna la destruction de toutes les archives du programme MK-Ultra, ce qui rend extrêmement difficile le travail des enquêteurs et des journalistes sur ce sujet. Quelques documents échappèrent à la destruction, et en 1977 le New York Times révélait déjà que la CIA avait mené des expériences illégales, sur le territoire américain et des sujets américains.

Plus tard, suite au témoignage des présumées victimes, Christine DeNicola et Claudia Mullen, et après de nombreuses autres révélations (l’opération Midnight Climax, la mort mystérieuse de Frank Olson…) le président américain en date, Bill Clinton, décida de faire des excuses publiques (le 3 octobre 1995) pour les expériences ayant eu lieu sur le sol américain. Toutefois il n’entra jamais vraiment dans les détails de ces “expériences”.

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Le mystérieux Hendricus Loos et ses dispositifs de manipulation du système nerveux

Traduction d’un article intéressant. Intéressant aussi de voir comment avorte une tentative d’enquête journalistique sur un sujet sensible comme le Mind Control. Il existe des brevets déposés, visiblement exploités par une société, mais on ne sait pas pour quoi pour/contre qui etc… Les recherches n’aboutissent à rien, circulez…

 


Les mots « dispositifs de manipulation du système nerveux » suffisent à attirer l’attention de la plupart des gens. Le concept appliqué de contrôle de l’esprit, largement considéré comme n’étant rien de plus que de la science-fiction, est apparemment de plus en plus réaliste.

L’un des derniers dispositifs brevetés utilise un téléviseur ou un écran d’ordinateur pour envoyer des ondes électromagnétiques au spectateur (1). La charge électrique s’accumule sur la peau et déclenche un comportement contrôlé du système nerveux. On pense que l’appareil pourrait également avoir un impact sur le système endocrinien, en donnant accès aux hormones et aux fonctions cérébrales, ainsi qu’à la capacité de contrôler d’autres systèmes du corps.

Le détenteur du brevet, Hendricus G. Loos, détient également de nombreux autres brevets pour des dispositifs similaires. Depuis 1978, M. Loos a obtenu des brevets pour onze dispositifs, dont la plupart visent la manipulation du système nerveux (2).

Parmi les brevets, vous trouverez des articles tels que « Manipulation acoustique subliminale des systèmes nerveux », « Manipulation magnétique à distance des systèmes nerveux », « Méthode et appareil de mémoire associative » et « Méthode et appareil de manipulation des systèmes nerveux ». Tous les autres brevets semblent être liés à la technologie d’administration de ces dispositifs de manipulation du système nerveux.

Si vous n’avez pas encore peur ou si vous n’êtes pas intimidé, nous n’avons pas fini.

L’histoire de Loos

L’homme derrière les brevets a sa propre histoire. Avant de travailler sur la manipulation du système nerveux, le Dr Loos a travaillé avec d’autres entreprises. À la fin des années 1950, son travail avec Plasmadyne Corporation lui a permis d’obtenir un brevet pour un « appareil et une méthode de production et de confinement du plasma à ultra-haute température » (3).

Quelques années plus tard, il a travaillé avec le département de recherche avancée de Douglas Aircraft pour étudier les champs électromagnétiques en utilisant la théorie de Yang-Mills (4). Il a poursuivi ses recherches en publiant un autre article sur les champs de Yang-Mills en 1969 dans l’American Physical Society Journal (5).

Dans les années 1980, il semble qu’il se soit installé dans sa maison de Fallbrook, en Californie, et qu’il ait développé le Laguna Research Laboratory, travaillant sur des projets gouvernementaux avec le ministère de la Défense, le ministère de la Santé et des Services sociaux et la Defense Advanced Research Projects Agency, communément appelée DARPA (6). Les projets comprennent des aérosols thérapeutiques rentables et des dispositifs de stockage de mémoire capables d’apprendre.

Au cours de son travail avec Laguna Research Laboratory, Hendricus Loos a participé à une conférence avec Neural Information Processing Systems, publiant un article sur Reflexive Associative Memories (7). Les documents correspondants se trouvent également dans le Centre d’information technique de défense (8).

Science Fiction ou réalité ?

Il est plus difficile d’obtenir de l’information sur le travail d’aujourd’hui et d’aujourd’hui. Les informations disponibles sont rares et troublantes.

Peu de temps après avoir breveté son dernier appareil, Hendricus Loos a pris la présidence de Cuewave Corporation. Jansje Loos a déposé une demande de permis d’exploitation (numéro d’entité : C2396570) en 2003, en utilisant la même adresse à Fallbrook, Californie, ainsi qu’une adresse résidentielle supplémentaire à Laguna Beach, Californie (9).

Le propre site de la société, www.cuewave.com, n’est rien de plus qu’une copie de site pour une entreprise de publicité située en Inde. Toute recherche sur l’entreprise ne produit rien de plus que des inscriptions dans les annuaires. Les listes elles-mêmes ne fournissent que peu de données supplémentaires, si ce n’est que l’entreprise est inscrite dans la catégorie « Recherche physique commerciale » et a un code de classification type des industriesle des systèmes nerveux

 

(1) Patents
(2) Inventor Hendricus Loos
(3) Patent US3009080
(4) World Cat
(5) APS
(6) SBIR
(7) NIPS
(8) US Military
(9) SOS
(10) CueWave Corp
(11) OSHA


The Mysterious Hendricus Loos and His Nervous System Manipulation Devices

The words “nervous system manipulation devices” are enough to pique most anyone’s attention. The applied concept of mind control, widely thought to be nothing more than science fiction, is seemingly more and more realistic.One of the latest patented devices, utilizes a television or computer monitor to send electromagnetic waves to the viewer (1). The electrical charge accumulates on the skin and triggers the nervous system to behave in a controlled manner. The device is thought to potentially impact the endocrine system as well, granting access to hormones and brain function, as well as the ability to control other body systems.

The patent holder, Hendricus G. Loos, also holds many other patents for similar devices. Since 1978, Dr. Loos has been issued patents for eleven devices, largely of which are aimed at nervous system manipulation (2).

Among the patents, you’ll find items such as “Subliminal acoustic manipulation of nervous systems,” “Remote magnetic manipulation of nervous systems,” “Method and apparatus for associative memory,” and “Method and apparatus for manipulating nervous systems.” Any other patents seem to be related to delivery technology of these nervous system manipulation devices.

If you’re not scared or intimidated just yet, we’re not done.

Loos’ History

The man behind the patents has quite a history of his own. Prior to his work with nervous system manipulation, Dr. Loos worked with other companies. In the late 1950s, his work with Plasmadyne Corporation yielded a patent for an “apparatus and method for generating and containing plasma having ultrahigh temperatures” (3).

A few years later, he worked with Douglas Aircraft’s Advanced Research Department studying electromagnetic fields, utilizing the Yang-Mills theory (4). He continued his research, publishing yet another article about Yang-Mills fields in 1969 in the American Physical Society Journal (5).

In the 1980s, it seems he set up shop in his Fallbrook, California home and developed Laguna Research Laboratory, working on government projects with the likes of the Department of Defense, the Department of Health and Human Services, and the Defense Advanced Research Projects Agency, commonly known as DARPA (6). The projects include cost effective therapeutic aerosol devices and memory storage devices capable of learning.

During his work with Laguna Research Laboratory, Hendricus Loos participated in a conference with Neural Information Processing Systems, publishing a paper on Reflexive Associative Memories (7). Correlating documents can also be found in the Defense Technical Information Center (8).

mind control research

Science Fiction or Fact?

Flash-forward to today, and current work information is harder to come by. What information is available is sparse and unnerving.

Shortly after patenting his latest device, Hendricus Loos took on the roll of President at Cuewave Corporation. Jansje Loos filed for the business license (Entity Number: C2396570) in 2003, utilizing the same Fallbrook, California address, as well as an additional residential address in Laguna Beach, California (9).

The company’s own site, www.cuewave.com, is nothing more than a copy of site for an advertising business located in India. Any search for the business yields nothing more than directory listings. The listings themselves provide little additional data, other than the business is listed for “Commercial Physical Research” and has a Standard Industrial Classification (SIC) code of 8731 (10). This classifies them for commercial physical and biological research (11). The license is still active with the Secretary of State and has been for the past 11 years.

Outside of this information, Dr. Hendricus G. Loos – who also goes by Dr. Henry Loos and Dr. Hank Loos – along with his Cuewave Corp and his nervous system manipulation devices are a mystery. The kind of mystery that makes you wonder if the mind control we see in science fiction movies may really be right around the corner.

References & Image Credits:
(1) Patents
(2) Inventor Hendricus Loos
(3) Patent US3009080
(4) World Cat
(5) APS
(6) SBIR
(7) NIPS
(8) US Military
(9) SOS
(10) CueWave Corp
(11) OSHA

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Les technologies offensives de contrôle politique : un nouveau péril social

Un document non signé, dont j’aimerai trouver la provenance, donne un aperçu des enjeux et répercutions sur la société civile, de l’état et de l’avancée des technologies du contrôle de  l’esprit.

les_technologies_offensives_de_controle_politique

 

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Remote Neural Monitoring – John Hall

Traduction de l’articleMonitoraggio remoto neurale – John Hall


 

 

La recherche MKULTRA et la recherche en visualisation à distance ont permis aux scientifiques de découvrir des méthodes pour obtenir les effets désirés et de comprendre sur quelle partie du cerveau se concentrer pour obtenir ces effets. Bien que certains scientifiques ne soient pas d’accord avec la théorie des ondes ELF, la plupart des recherches menées aux États-Unis et en Union soviétique ont continué à se concentrer sur les effets des ondes ELF sur le cerveau. Un problème, cependant, n’a pas encore été résolu. De nombreuses victimes du projet MKULTRA étaient des sujets involontaires à qui il avait été menti et qui ont été forcés de participer à des expériences contraires à l’éthique. En raison des restrictions technologiques de l’époque, les victimes devaient être saisies, transportées à l’hôpital, droguées, puis soumises à des traitements électro-chocs, à l’aide d’électrodes appliquées sur le cuir chevelu. Également pour la surveillance physiologique de l’électroencéphalogramme (EEG) et d’autres signes vitaux, des capteurs ont été appliqués sur le sujet. De plus, les chercheurs du projet MKULTRA ont connu une période risquée avant le début des années 1970. Les plaintes et les plaintes des victimes avaient donné lieu à l’ouverture d’audiences du Congrès et la CIA avait commencé à dénoncer des expériences contraires à l’éthique sur des sujets non intentionnels. Sous la direction du sénateur Ted Kennedy, les documents de la CIA qui ont survécu à la déchiqueteuse ont montré une image de l’expérimentation illégale plutôt bizarre, avec des expériences réalisées pour la plupart par des entreprises privées. Si la CIA n’avait pas enlevé des victimes dans des centres de recherche pour le procès et n’avait laissé aucun document comme preuve, il se peut que le fait n’aurait jamais été évoqué et qu’il n’y aurait pas eu d’audience au Congrès. L’opinion publique a été très choquée par ces graves abus. Le congrès a été consterné. La CIA a alors commencé à chercher d’autres moyens de poursuivre ses recherches sur le contrôle mental afin de pouvoir tout nier en le rendant invraisemblable et donc moins susceptible d’être découvert. L’ère de la surveillance neuronale à distance a donc commencé.

 

L’Agency for Advanced Research Projects a accordé un contrat de subvention de 338 000 $ au Stanford Research Institute (CSRI) en février 1972. Le directeur du programme était le Dr George Lawrence et le contrat a été formulé par le Dr Lawrence Pinneo dans le but de déterminer la faisabilité de la communication bio-cybernétique.

Plus précisément, le Dr Pinneo a étudié la faisabilité d’un projet visant à créer un lien de communication entre l’homme et l’ordinateur en utilisant l’activité électrique du cerveau pendant la réflexion verbale. L’hypothèse formulée était que l’activité électrique du cerveau pendant la pensée est similaire à l’activité électrique du cerveau pendant un discours. Les électroencéphalogrammes des sujets ont été mesurés à l’aide d’électrodes du cuir chevelu appliquées sur les lobes frontal et temporal. « La recherche était basée sur l’hypothèse que la pensée n’est rien de plus qu’un discours fait de façon silencieuse ou cachée. Les sujets ont reçu des cartes postales avec des mots auxquels ils devaient réfléchir pendant l’enregistrement de leurs électroencéphalogrammes (EEG). La recherche a conduit à la conclusion que l’électroencéphalogramme ( » EEG « ) révèle des réponses similaires pendant la lecture silencieuse et la lecture forte et que ces réponses peuvent être correctement classées par un ordinateur avec un degré élevé de précision.

L’étude du pavillon de l’oreille s’est également concentrée sur l’identification des modèles d’électroencéphalogrammes (EEG) des homonymes. Les homonymes sont des mots tels que « écrire » et « droit » qui se prononcent de la même manière mais ont des significations différentes.

Les modèles d’EEG étaient semblables lorsque les sujets pensaient aux mots « écrire » ou « bien ». Mais si les sujets pensaient au mot dans le contexte d’une phrase spécifique, avec l’analyse de l’électroencéphalogramme ( » EEG « ), il était possible de distinguer les deux mots autrement prononcés de la même manière. Les électrodes ont été appliquées à diverses parties du cuir chevelu ; cependant, les électrodes sur les lobes temporaux ont montré une précision plus grande et plus importante sur le plan statistique. Au contraire, les électrodes appliquées sur les zones occipitales ou pariétales du cerveau ont eu beaucoup moins de succès dans la création de corrélations.

Il ne faut pas oublier que les recherches de M. Pinnaeus ont été menées en 1972 avec une technologie relativement rudimentaire, surtout en ce qui concerne la mesure de l’électroencéphalogramme. Malgré le fait que les technologies nécessaires n’étaient pas disponibles à l’époque, ils étaient encore capables de créer un dictionnaire EEG de mots qui étaient pensés par sujets. Comme pour la recherche en visualisation à distance, le Dr Pinnaeus a conclu que les lobes temporaux du cerveau étaient les points les plus importants pour mesurer et représenter l’électroencéphalogramme (EEG) de la pensée. De plus, il a ajouté des paramètres avec lesquels il serait possible d’augmenter la précision de l’électroencéphalogramme correspondant au mot ou à la phrase de la pensée. Ces paramètres supplémentaires comprenaient la formation du sujet à l’utilisation du système d’exploitation et l’utilisation d’un « entraînement temporel » pour les réponses cachées, ainsi que la fourniture d’une série de réponses subjectives auxquelles le sujet aurait dû penser et qui étaient significatives pour lui. Dans l’ensemble, les recherches du Dr Pinnaeus en 1972 ont conclu qu’un système de communication bio-cybernétique qui permettrait à un ordinateur d’interpréter la pensée humaine à partir de l’électroencéphalogramme (EEG) était en fait possible. Il n’est donc pas surprenant que les références de son étude comprennent les études menées par le Dr W. R. Adey, un sous-traitant de MKULTRA.

Les recherches qui ont suivi se sont concentrées sur la possibilité de détecter à distance les potentiels électriques générés par le cerveau. La détection à distance par électroencéphalogramme (EEG) permet la surveillance à distance des activités sans qu’il soit nécessaire d’appliquer des électrodes sur le cuir chevelu du sujet et facilite les expériences sur des sujets humains sans leur consentement formel. Un chercheur, Robert G. Malech, a étudié la surveillance neurale à distance et la façon de modifier l’activité cérébrale à distance et ses travaux ont abouti à l’enregistrement d’un brevet américain en 1974, le nombre est 3951134. L’implant qu’il a créé était capable de transmettre un signal de base et un signal primaire au cerveau d’un sujet contrôlé. Dans ce cas, le cerveau du sujet transmet un deuxième signal en réponse aux deux signaux entrants. Essentiellement, les deux signaux entrants s’harmonisent avec la fréquence électrique inhérente du cerveau ou la forme d’onde d’interférence serait renvoyée au récepteur. La forme d’onde d’interférence peut alors être « démodulée », amplifiée et affichée visuellement, puis envoyée à un ordinateur. Selon Malech, la forme d’onde « démodulée » serait alors utilisée pour produire un signal de compensation qui pourrait être transmis au cerveau. Le signal de compensation peut être utilisé pour tenter de modifier artificiellement l’activité cérébrale et de produire un changement souhaitable de l’activité cérébrale chez les sujets. Dans la description de l’implant, Malech parle clairement du potentiel de cette découverte à être utilisée pour la télésurveillance neurale d’un sujet sans son consentement. Son brevet a été publié en 1976 et son implant était composé de composants couramment utilisés dans les systèmes radar de l’époque.

Par une « étrange coïncidence », une autre découverte concernant l’équipement radar a été « L’effet Frey » ou l’effet de l’audition micro-ondes.

Dans le dernier paragraphe du brevet publié par Malech, on peut lire la déclaration suivante : « Les personnes occupant des postes critiques, comme les conducteurs et les pilotes, peuvent être surveillées en permanence afin de permettre l’activation d’un dispositif de secours en cas de défaillance humaine. Les enlèvements, la somnolence et les soubresauts du sommeil peuvent être détectés. Les fonctions vitales telles que le pouls, la régularité de la fréquence cardiaque et d’autres fonctions peuvent être surveillées et des événements tels que les états d’hallucination peuvent être détectés. Le système permet également de rendre les diagnostics médicaux des patients inaccessibles aux médecins généralistes depuis des stations éloignées.

Gardez à l’esprit que l’implant Malech a été théorisé en 1976 avec des technologies bien inférieures à celles d’aujourd’hui.

Les progrès technologiques en matière de vitesse de calcul et de surveillance ont poussé les recherches du Dr Pinneo sur le dictionnaire des électroencéphalogrammes et l’installation de surveillance à distance des électroencéphalogrammes (EEG) de Malech plus loin que ces chercheurs ne l’auraient imaginé. En utilisant ces concepts fondamentaux, les recherches les plus modernes se sont concentrées sur la conversion des formes d’ondes électromagnétiques reçues en pensées audibles qui peuvent être contrôlées et enregistrées. Essentiellement, l’utilisation de techniques pour lire les pensées est quelque chose qui se fait depuis longtemps dans les milieux des services secrets. En plus de suivre les pensées d’un sujet, les chercheurs ont bénéficié de la recherche sur l’électroencéphalogramme (EEG) et des techniques précédemment utilisées par Malech. Une fois qu’un dictionnaire des formes d’ondes de l’électroencéphalogramme correspondant à divers états émotionnels a été créé, il est devenu relativement facile d’induire des états similaires au cerveau d’un sujet à travers une forme d’onde pour produire un état émotionnel souhaitable. On pourrait conclure qu’en utilisant la même technique, les cortex visuel et auditif du cerveau pourraient être résonés pour stimuler les hallucinations visuelles et auditives. Ainsi, les sujets le percevraient comme des hologrammes ou des sons apparemment réalistes qui ne peuvent être attribués à une source matérielle externe dans leur environnement. En fait, il y a des milliers de personnes aux États-Unis qui ont dénoncé ce genre de phénomène.

Bien que tout cela puisse sembler de la science-fiction à ce stade, si le lecteur place la recherche actuelle dans le contexte des études précédentes du projet MKULTRA, les objectifs réalisables et souhaitables semblent clairs. Les organismes à l’origine de la recherche étaient à la recherche de moyens de lire les pensées en temps réel dans le but de créer des méthodes de communication cachées ainsi que de créer une machine de vérité et de modifier les comportements. Afin de ne pas prendre du retard par rapport à la « guerre psychotronique », les différentes forces armées ont financé leurs propres recherches sur la télésurveillance neuronale de manière autonome. L’armée se réfère à la technologie pour déchiffrer la pensée et la transformer en « signal audible » en temps réel comme « télépathie synthétique ». L’armée a affecté une équipe de chercheurs du Irvine Center de l’Université de Californie 4 millions de dollars pour étudier et développer une méthode permettant aux soldats sur le champ de bataille de communiquer entre eux par télépathie synthétique. Tout cela se fera à l’aide d’une interface ordinateur/cerveau dans laquelle l’électroencéphalogramme (EEG) d’un soldat sera surveillé et décodé à distance, puis transmis à un autre cerveau sous la forme d’un signal sonore ou mental. Les chercheurs admettent qu’il y aura une augmentation de l’apprentissage à mesure que les soldats se préparent à communiquer entre eux en utilisant seulement des pensées et non des mots. L’argent provenant de ce financement provient des frais d’inscription au nom du Programme d’initiative de recherche universitaire multidisciplinaire du Département de la défense des États-Unis d’Amérique. Ce programme mène des recherches qui font intervenir plus d’une science et d’une discipline des métaux. En connaissant les faits, l’admission de l’armée dans cette entreprise peut sembler tout à fait innocente et avoir des implications importantes pour la sécurité nationale. Cependant, il y a un aveu plus alarmant si l’on lit entre les lignes. Leurs recherches actuelles portent sur la télépathie synthétique interactive entre différents combattants sur le champ de bataille. L’auteur est d’avis qu’il s’agit là d’un aveu que la technologie a déjà été perfectionnée dans les deux sens entre un sujet cible et un système de communication. Ceci est particulièrement pertinent si l’on tient compte du nombre croissant de personnes qui se plaignent d’entendre des voix dans la tête. Compte tenu de l’histoire de l’expérimentation secrète dans ce pays, est-il très possible que la population civile ait été utilisée comme cobaye de laboratoire involontaire pour mener des recherches sur cette technologie ? On peut facilement en conclure que c’est le cas.

Les recherches les plus récentes sur la télésurveillance neuronale visaient à décoder le potentiel d’action qui est généré lors d’un discours du cortex qui envoie des signaux aux muscles. Tout le monde connaît le dicton « ne parlez pas sans réfléchir ». Comme les érudits l’ont découvert, c’est impossible. Les pensées sont les précurseurs de la parole et c’est sur cette base que sont basés la télésurveillance neuronale, la télépathie synthétique et les dispositifs de contrôle mental. De nombreux chercheurs se sont concentrés sur l’étude des potentiels évoqués provenant du cortex cérébral responsable du langage (cortex de la parole) dans le but d’utiliser ensuite ces signaux pour contrôler différents dispositifs par la pensée. Pour atteindre cet objectif, nous devons découvrir la biomécanique de la parole et comprendre les corrélations entre les potentiels électromagnétiques générés à la fois dans les centres auditifs et dans les centres de la parole du cerveau. Une fois de plus, les lobes temporaux du cerveau humain se sont avérés être la zone la plus impliquée dans la formulation de la parole et de l’audition. En 1999, des chercheurs de la Albert Einstein School of Medicine ont publié un article dans l’International Journal of Neurophysiology dans lequel ils décrivaient les potentiels de champ enregistrés directement du complexe auditif. Leur étude s’intéressait davantage à la détermination de l' »heure de début de la voix » (VOT), l’intervalle de temps entre le début approprié et le début de la vibration des cordes vocales. L’établissement d’un délai entre le cerveau qui signale aux cordes vocales et les cordes vocales qui répondent réellement afin de générer la parole est important. Il permet de savoir quand et pendant combien de temps un signal sera présent pour être détecté à distance et converti électromécaniquement en une forme qui activera un dispositif. En fait, la recherche a été fructueuse. De nos jours, nous avons des générateurs de voix numériques et des arts robotiques qui peuvent être contrôlés avec la pensée qui vient des centres de la parole du cerveau. Bien que cette technologie puisse être extrêmement précieuse pour les personnes handicapées, le décryptage de la pensée peut avoir de graves conséquences pour la société dans laquelle elle est utilisée d’une manière plus cachée.

Des milliers de personnes aux États-Unis déclarent avoir été victimes de la télésurveillance neuronale. Reste à savoir si cela faisait partie de la phase expérimentale de cette technologie ou si elle est tombée entre les mains de criminels. De nombreuses victimes ont été accusées de délire et de paranoïa. Mais sachant que ce type de maladie mentale aux États-Unis a une incidence de 0,3 % dans la population générale et les nombreuses similitudes dans les histoires des victimes, on peut en conclure qu’il s’agit d’une expérience illégale. Toutefois, cette technologie très intrusive devrait être difficile à commercialiser en raison des craintes du public d’une nouvelle perte de vie privée et de confidentialité. Peut-être pas ! Bon nombre des communiqués de presse mettent l’accent sur des choses comme permettre aux personnes handicapées d’utiliser des appareils contrôlés par la pensée pour rendre leur vie plus confortable. De plus, lors de la Foire internationale des miniatures 2009 en Amérique, deux jouets d’enfants qui utilisaient l’électroencéphalogramme pour déplacer une balle et la faire tourner en réfléchissant ont été exposés. L’entraîneur de force Mindflex et Oncle Milton de Mattel utilise des écouteurs sans fil qui mesurent les ondes alpha et bêta qui sont utilisées pour ensuite produire un décalage d’une balle vers le haut, le bas ou sur le côté. Les jouets sont vendus pour 129,99 $ et 79,99 $ respectivement. Quoi de plus innocent et de moins menaçant que les jouets pour enfants ? Ne vous y trompez pas ; il s’agit simplement d’une tentative délibérée de commercialiser une forme de technologie qui aura de graves conséquences pour la société. Si vous avez encore des doutes, essayez de demander à l’une des victimes de ce genre de recherche qui a perdu sa carrière et sa famille parce qu’elle a été diagnostiquée comme délirante et paranoïaque, puis voyez la technologie qu’on lui a dite inexistante apparaître dans le Toys R US !