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MK-Ultra : la fin du silence (documentaire)

« Il y a 60 ans, un docteur américain financé par la CIA utilisait ses patientes et patients québécois comme cobayes. Les proches de ses victimes, qui ont vu leur vie brisée, entament aujourd’hui une poursuite contre le gouvernement canadien. Le documentaire MK-ULTRA : la fin du silence raconte un épisode honteux de la guerre froide qui s’est joué à Montréal et fait état des conséquences des expériences secrètes de lavage de cerveau menées à l’Institut Allan Memorial.

https://odysee.com/@MKWhiteRabbit:3/MK-Ultra-La-Fin-du-Silence-(HD)-Documentaire-1-Mai-2021:f

https://open.lbry.com/@elby1984:0/MK-Ultra—la-fin-du-silence:5

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Neurodroits: Le Chili veut protéger le cerveau de ses citoyens contre les technologies

En inscrivant des « droits du cerveau » dans sa Constitution, le Chili veut empêcher les nouvelles technologies d’être utilisées pour perturber l’intégrité des individus.

TECHNOLOGIE – Le Chili est en passe de devenir le premier pays au monde à légiférer sur les neurotechnologies et à inscrire dans sa Constitution des droits du cerveau ou “neurodroits” qui pourraient être le germe d’une jurisprudence à venir en matière de droits humains.

Le projet de loi a déjà été voté à l’unanimité au Sénat et doit maintenant être approuvé par la Chambre des députés.

La réforme constitutionnelle en cours d’examen entend préserver “l’intégrité physique et psychologique” du citoyen, de sorte qu’“aucune autorité ou individu” ne puisse, par le biais des nouvelles technologies sur le cerveau humain, “augmenter, diminuer ou perturber cette intégrité individuelle sans le consentement approprié”.

Protéger “l’esprit” des Chiliens  à l’avenir

Le sénateur Guido Girardi, l’un des promoteurs du texte qui transcende les clivages politiques, explique qu’il vise à protéger la “dernière frontière” de l’être humain: son esprit.

Les législateurs chiliens estiment que les neurotechnologies sont capables de mettre en place des procédés “de lecture” et “d’écriture” dans le cerveau permettant d’enregistrer les données mentales d’une personne et, dans un avenir proche, les modifier ou en ajouter de nouvelles.

“Si cette technologie peut lire (vos pensées), avant même que vous ne soyez conscients de ce que vous pensez, elle peut écrire dans votre cerveau des émotions, des pensées, des histoires de vie qui ne sont pas les vôtres et que votre cerveau ne sera pas capable de distinguer comme vôtres ou d’une pure création” artificielle, souligne le sénateur.

D’où “l’importance”, selon lui, de légiférer dès maintenant sur une réalité future qui pourrait menacer “l’essence de l’être humain, son autonomie, sa liberté et son libre arbitre”.

Un futur pas si lointain

La réalité aurait donc-t-elle déjà rattrapé la science-fiction? Interrogé par l’AFP, un des experts mondiaux en la matière, le scientifique espagnol Rafael Yuste, assure que des chercheurs sont déjà parvenus à implanter dans le cerveau de souris des images de choses qu’ils n’ont jamais vues, qu’ils assimilent à leurs propres idées et incorporent dans leur comportement naturel.

“Si vous pouvez entrer là-dedans”, dans les processus chimiques du cerveau, “les stimuler ou les inhiber, vous pouvez changer les décisions des gens. C’est quelque chose que nous faisons déjà avec les animaux”, assure ce chercheur de l’université Columbia de New York, aux États-Unis.

Mais il rassure: “La neurotechnologie peut faire peur si l’on pense à des scénarios dystopiques, mais pour chacun il y a dix scénarios bénéfiques”. Il cite en exemple les possibilités dans un avenir proche de guérir la surdité avec des implants, ou la cécité après des essais probants réalisés en laboratoire sur des chimpanzés. Ou même d’implanter des stimulateurs cérébraux capables d’améliorer la vie de patients atteints de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer ou de schizophrénie.

Dans un autre domaine, il rapporte que le réseau social américain Facebook “est en train de développer une interface cerveau-ordinateur connectée directement à l’écran” et destinée à “remplacer les claviers”. “Je leur donne au moins cinq ans pour mettre sur le marché un dispositif qui peut écrire 100 mots par minute avec 1.000 mots de vocabulaire”, dit-il. Cette neurotechnologie serait “non seulement capable de déchiffrer les mots que vous voulez écrire, mais peut-être aussi d’autres types de pensées ou d’états mentaux”.

Légiférer avant l’arrivée d’humains “augmentés”

Face à ces découvertes, le projet de loi chilien entend légiférer dans quatre domaines fondamentaux: la sauvegarde des données de l’esprit humain ou “neurodonnées”, l’établissement des limites de la neurotechnologie de la lecture et surtout de l’écriture dans le cerveau, la détermination d’une distribution équitable de l’accès à ces technologies et la fixation des limites des “neuroalgorithmes”.

Car, selon Rafael Yuste, d’ici une décennie pourraient apparaître des humains hybrides, augmentés cognitivement grâce aux neurotechnologies, avec des idées ou connaissances qui seraient le fruit d’algorithmes.

“Pour éviter une situation à deux vitesses avec des humains augmentés et d’autres qui ne le sont pas, nous pensons que ces neurotechnologies devraient être réglementées d’un point de vue de principe universel de justice, dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’Homme”, estime-t-il.

Lors du 27e sommet ibéro-américain fin avril en Andorre le président chilien Sebastian Piñera a d’ailleurs proposé aux pays participants de légiférer conjointement sur ces droits d’un nouveau genre.

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Le Chili prépare une loi pour protéger les cerveaux humains de la technologie

C’est en passe d’être le premier pays au monde à instaurer des « neurodroits » pour protéger l’identité des individus, leur conscience et leur libre-arbitre face aux avancées des neurotechnologies.

Elon Musk potasse ses implants cérébraux Neuralink, Facebook dévoile un prototype de bracelet pour contrôler un clavier par la pensée… Et le Chili ne compte pas rester les bras ballants face au développement de ces interfaces cerveaux-machines. Le pays est sur le point d’inscrire dans sa constitution un droit des cerveaux ou « neurodroit »  et de légiférer sur les neurotechnologies. Le 22 avril, le Sénat a approuvé à l’unanimité le projet de réforme constitutionnelle. Il doit maintenant être approuvé par la Chambre des députés.

L’idée de cette initiative, portée par le sénateur Guido Girardi, est de préserver l’« intégrité physique et psychologique » des individus, et de faire en sorte qu’il ne soit pas possible d’« augmenter, diminuer ou perturber cette intégrité individuelle sans le consentement approprié ».

L’une des avancées qui inquiète particulièrement les législateurs chiliens est la possibilité de lire des pensées, voire de modifier et d’« écrire » des pensées et souvenirs. La chose a déjà été réalisée en laboratoire sur des souris, affirme Rafael Yuste, neurobiologiste américain proche du sénateur Guido Girardi, à l’AFP. Le chercheur ne nie pas pour autant l’espoir que représentent ces technologies pour traiter des maladies comme Parkinson et la schizophrénie.

Les législateurs tiennent par ailleurs à ce que les neurotechnologies se développent de manière égalitaire, de sorte à ne pas créer une double société avec d’un côté des humains augmentés et de l’autre ceux qui n’auront pas accès à ces nouvelles capacités.

La loi en retard sur les données personnelles, peut-être pas sur les données cérébrales

L’objectif est aussi de ne pas laisser la technologie aller plus vite que la loi, comme c’est souvent le cas. « Nous avons raté le train de la protection des données personnelles sur Internet et celui des données cérébrales est sur le point de quitter la gare », expliquait Rafael Yuste à Ouest France en décembre 2020. Le Chili apparaît comme un pionnier, explique le journal La Tercera. La communauté internationale, et notamment la France, l’Espagne et les États-Unis, pourraient suivre son exemple.

 

 

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Dr. Karl Hecht : Les pensées sont libres – mais avec la digitalisation mondiale, c’est fini !

Encore un témoignage d’un neurologue et chercheur en neuroscience concernant le contrôle social et individuel via les ondes électromagnétiques.


Jamais auparavant les conditions technologiques pour une dictature totale n’ont été aussi mûres qu’aujourd’hui. À l’ère de la digitalisation, la manipulation de la pensée et le contrôle de l’esprit, notamment par le biais des ondes électromagnétiques, sont devenus une réalité omniprésente. Selon le Professeur Karl Hecht 96 ans, c’est seulement en renonçant consciemment à l’idéologie de la digitalisation qu’on peut éviter d’être réduit à l’état de robots humains totalement contrôlés. Voyez et écoutez dans cette interview, l’appel au réveil du célèbre médecin et chercheur en neuroscience.


 

https://www.kla.tv/18322

La belle chanson populaire allemande « Les pensées sont libres – qui peut les deviner ? » est malheureusement devenue une illusion à l’ère de la digitalisation. C’est ce qu’affirme et ce que prouve le Dr. Karl Hecht., médecin et professeur de neurophysiologie renommé, chercheur en neuroscience et médecin de l’environnement. Le spécialiste, âgé de 96 ans, décrit de façon très claire le fonctionnement technique de la manipulation et du contrôle de l’esprit, notamment par le biais des ondes électromagnétiques. Il nous fait ainsi découvrir les débuts des expériences technologiques sur le contrôle des esprits dans les années 1950 et 1960, qu’il qualifie de « vieux jeu » dans la perspective d’aujourd’hui. Car jamais auparavant les conditions technologiques d’une dictature totale n’ont été aussi mûres qu’aujourd’hui. Le professeur Hecht demande instamment que ce processus inhumain soit arrêté, afin que l’humanité ne se supprime pas elle-même par la digitalisation. Il est grand temps de revenir à la nature divine si nous ne voulons pas être dépouillés de toute humanité par l’idéologie de la digitalisation et être dégradés en robots humains totalement contrôlés. Regardez maintenant l’interview du professeur Dr. Karl Hecht, que Kla.TV a réalisée pour vous en décembre 2020. Interview: Modérateur : Professeur Hecht, merci de nous permettre d’être avec vous aujourd’hui, de nous inviter et de nous permettre de parler du thème de la « digitalisation de l’humanité ». Professeur, en cette année marquée presque exclusivement par la crise de la Covid-19, vous avez écrit un article académique en août qui semble être un réveil urgent. Son titre : « Les pensées sont libres, mais avec la digitalisation mondiale, c’est fini. » Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire un article aussi complet et percutant à l’âge de 96 ans ? Professeur Hecht : C’est mon habitude, je veux transmettre à l’humanité la vérité fondée sur la science. L’idéologie de la digitalisation crée une euphorie, c’est-à-dire un enthousiasme pour cette technologie, et il y a beaucoup de promesse. Prospérité, confort, voire santé et même immortalité grâce à l’intelligence artificielle. Mais la vérité est ailleurs. La digitalisation apporte une surveillance totale. La digitalisation entraîne une diminution des emplois et rend les humains superflus. La digitalisation entraîne ou provoque la manipulation de l’opinion publique, et finalement nous vivons une situation où l’homme perd lentement le contrôle sur la technologie. Ces derniers temps, les médias ont diffusé l’information selon laquelle Elon Musk a inventé ou est même en train d’expérimenter un implant Neuralink, qui est une interface entre l’ordinateur et le cerveau. Il décrit que c’est assez simple. Cet implant Neuralink n’est pas plus grand qu’une pièce d’euro et vous pouvez le mettre sur le crâne en incisant le cuir chevelu, puis il y a une connexion, une interface entre le cerveau et ce Neuralink, puis l’ordinateur ou le téléphone portable, etc. Il disait encore que la connexion entre le cerveau et l’ordinateur est nécessaire pour que les humains, ou l’humanité dans son ensemble, puissent bénéficier du développement de l’intelligence artificielle. Et c’est bien sûr un message choquant et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai écrit cet article. Modérateur : Professeur, l’implant cérébral Neuralink d’Elon Musk a fait l’objet d’une large publicité dans les médias. Comment le Neuralink d’Elon Musk est-il censé fonctionner ? Et quels dangers y voyez-vous ? Prof. Hecht : Oui, je voudrais tout d’abord vous expliquer comment cela va fonctionner, et pour que vous puissiez comprendre tout cela je dois vous donner une petite leçon de neurophysiologie. Voici le cerveau humain – ici une coupe transversale. Je tiens à dire à ce propos que notre cerveau compte 100 milliards de cellules nerveuses, et que chaque cellule nerveuse peut se connecter à toutes les autres, c’est-à-dire à 10 000 autres, c’est alors comme un organe à part entière ; c’est la caractéristique de l’être humain. Vous voyez ici le cerveau antérieur, et Mme Teuchert-Noodt pense que le plus important c’est qu’il arrive à maturité, et cela ne se produit que jusqu’à l’âge de 18 ans, et il ne doit pas être irradié par des ondes ou par des facteurs externes ou être endommagé. Vous voyez ici au milieu ce qu’on appelle l’hippocampe, ce qu’on appelle le système limbique, et ici l’amygdale, qui est le centre émotionnel. Et dans les années 1940, le neurophysiologiste suisse Walter Rudolf Hess a découvert que s’il insère une électrode très fine et la stimule électriquement, des émotions sont générées dans cette zone. Par exemple, le rire, les pleurs, la colère, l’agacement. Donc on a constaté que dans cette région se reflètent nos émotions. C’était une grande découverte pour l’époque, il a reçu le prix Nobel pour cela. Et on a également partiellement appliqué ça en médecine, de telle sorte que des électrodes ont été insérées dans certaines zones du cerveau chez des patients souffrant d’épilepsie et de la maladie de Parkinson. J’ai moi-même vu la professeure Bechtereva travailler avec des épileptiques dans la clinique de Saint-Pétersbourg. Mme Olga Bechtereva est la fille du Bechterev dont une maladie porte le nom. Et il s’agissait surtout de blessés de guerre qui avaient des balles dans le cerveau ou des éclats d’obus. Et ils avaient jusqu’à 20 crises d’épilepsie et quand ils ont mis l’appareil dans une certaine région, l’appareil a produit une courte et légère stimulation électrique, et la crise n’a pas eu lieu. Cela n’a pas été fait en masse, mais ça a été répété souvent. Et chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, les tremblements se sont arrêtés. Voilà comment ça a commencé. Ensuite, deuxième chose : Tout ce traitement de l’information entre les centaines de milliards de cellules nerveuses se fait par des moyens électriques et nous pouvons mesurer l’électricité. C’est ce qu’on appelle l’EEG, l’électroencéphalogramme, et vous pouvez voir ici que nous avons des ondes différentes et aussi des fréquences différentes. Par exemple, le rythme alpha de 7-12 Hz, ou le rythme bêta de 13 Hz et plus. Ou ici le rythme thêta de 4-7 Hz, qu’on voit par exemple dans la méditation. Et puis le rythme delta qui est, par exemple, le rythme du sommeil profond, mais aussi d’autres fonctions, il est inférieur à 4 Hz. Et sur la base de cette configuration, de cette amplitude et aussi de la fréquence, on peut déterminer certaines fonctions. C’est là le point de départ pour les micro-ondes, les ondes radio qui sont introduites dans le cerveau Cela se produit donc lorsque, à partir d’un émetteur ou d’un téléphone portable, on intervient dans les ondes cérébrales et ainsi on peut influencer le cerveau, selon les fréquences utilisées et selon comment vous l’appliquez. Et aujourd’hui, comme [Armin] Grunwald l’a également dit, tout est possible avec la modulation de fréquence. Ça déjà été fait dans les années 70 aux États-Unis, des expériences ont été faites pour influencer l’électroencéphalogramme avec des micro-ondes, et donc aussi manipuler le cerveau. Il y a aussi d’autres études, nous avons le champ magnétique de la terre, appelé onde de Schumann qui nous protège. Et cela passe également par le cerveau et constitue en fait une fonction vitale et les ondes radio peuvent également perturber cette fonction vitale. Et maintenant Musk a fait la chose suivante : il apporte cette interface et grâce à cela, si j’ai maintenant un téléphone portable, par exemple, ou un ordinateur, cela va à l’interface et l’interface se transforme alors en cerveau. Il s’agit donc en fait d’une sorte de petit ordinateur qui peut également stocker des données. Et à partir du cerveau, l’information peut alors revenir à l’interface et retourne au téléphone portable ou à l’ordinateur. Et bien sûr, vous pouvez également l’influencer en conséquence et ainsi, un cerveau de robot est créé, qui peut alors influencer le vrai cerveau. Modérateur : Est-ce que j’ai bien compris ? On a comme une application pour téléphone portable, et ensuite on peut en pratique influencer la conscience, etc., c’est très dangereux ! Prof. Hecht : Oui. Et vous pouvez même, si quelqu’un téléphone, influencer la conscience par le biais du téléphone portable. Vous pouvez donc manipuler comme vous le souhaitez et guider réellement la personne ou même lui donner des instructions, pour qu’elle tire sur quelqu’un par exemple, ou qu’elle fasse ceci ou cela. Il est alors en fait un « tenu en laisse par la digitalisation », si je peux le présenter ainsi. Modérateur : On a à peine perçu une réaction publique critique à l’implant cérébral Neuralink d’Elon Musk. Le fait que ce soit sous-estimé pourrait-il avoir un rapport avec le fait que le contrôle des esprits, c’est-à-dire le contrôle mental ou le contrôle des pensées, est connu dans les romans ou les films de science-fiction, mais qu’on dit généralement qu’il s’agit d’une théorie de conspiration ? Prof. Hecht : C’est possible. Mais un scientifique américain, dont je viens d’oublier le nom, a dit un jour qu’on ne peut garder que les petits secrets. Les grands secrets sont gardés secrets par l’incrédulité du peuple. Et c’est précisément cela : le peuple croit plus au mensonge qu’à la vérité et à la science. Il existe des enquêtes à ce sujet. Mais beaucoup de choses se passent dans le plus grand secret ou à l’arrière-plan. Je voudrais rappeler dans ce contexte comment j’ai découvert ce contrôle des esprits et ces influences. Modérateur : Oui, avec plaisir. Prof. Hecht : En 1968, il y a eu le Congrès mondial de physiologie à Washington, et à ce congrès, il y a eu une nouveauté. Un professeur, le Dr José Delgado, un Espagnol, qui a travaillé en Amérique à l’Université de Yales, a mené une expérience sensationnelle. Il avait un groupe de singes, dans ce groupe, le singe dominant était un colérique, c’est-à-dire qu’il se mettait très vite en colère. Et quand il se mettait en colère, il mettait sa patte dans sa bouche, rugissait, puis s’en prenait aux singes, les mordant et les frappant. Ensuite M. Delgado a fait ce qui suit : il lui a mis sur la tête une interface, similaire à la courbe du cerveau antérieur, attachée avec un récepteur. Et dans la salle se trouvait un émetteur qui s’activait lorsqu’on appuyait sur un levier. Et quand ce singe dominant mettait la main dans sa bouche, un singe du troupeau courait vers le levier pour le descendre et ce singe dominant devenait tout de suite doux comme un agneau. M. Delgado a ensuite effectué ces recherches dans des arènes de tauromachie en Espagne. Il a également mis cette interface sur les taureaux qu’on avait rendus colériques, et lorsqu’il appuyait sur le bouton, le taureau était complètement calme et n’était plus agressif. C’est-à-dire qu’à l’aide de cette technique il était possible, par exemple, de rendre les personnes agressives complètement paisibles. Mais bien sûr, les services secrets ont immédiatement pris conscience de ce phénomène et ont travaillé avec cela. Et M. Delgado a ensuite approfondi le tout, puis a découvert, comme je l’ai déjà dit, à l’aide des micro-ondes, des ondes radio, qu’il pouvait entrer directement dans l’électroencéphalogramme. Et il a ensuite écrit un livre : « Le contrôle physique de l’esprit », en fait des pensées… Mais nous voyons que le contrôle de l’esprit est en partie fait sous le couvert d’agir pour la médecine… peut-être est-ce le cas. Il est toujours difficile dans ce domaine de séparer le bon et le mauvais. Et puis je voudrais parler d’un événement qui m’a également étonné : À l’Université de Tübingen, une étude est en cours intitulée « L’interface pour améliorer l’enseignement ». Là, les enfants reçoivent une sorte de bandeau, avec lequel l’électroencéphalogramme est enregistré. Et l’électroencéphalogramme reflète alors trois états, trois « émotions », c’est-à-dire : « attentif », « indifférent» et « inattentif », ce qui est déjà critique. Donc, trois lampes s’allument : le bleu « inattentif », le jaune « attentif » et le rouge « très concentré ». Modérateur : Comme un feu tricolore sur le front, que l’enseignant est… Prof. Hecht : Oui, et pas seulement cela. L’institutrice a comme un ordinateur ou un téléphone portable où elle voit chaque élève par ondes radio : « Aha, là ça s’allume en rouge, là ça s’allume en bleu » etc. et elle peut ainsi contrôler. Ça va même plus loin : une moyenne est calculée et elle voit quels élèves sont inattentifs et quels élèves sont attentifs et concentrés. Et je trouve que c’est une intrusion terrible dans le cerveau de l’enfant. Mais cette étude est soutenue par la ministre de l’éducation du Bade-Wurtemberg et présentée comme un progrès dans l’enseignement. Modérateur: Mais prenons un peu de temps pour approfondir ce sujet, car il est aussi question de la 5G : son extension progresse de plus en plus. Et Elon Musk a également prévu de mettre en orbite autour du globe des satellites qui sont aussi équipés de rayonnement 5G. Cela signifierait donc qu’il peut pratiquement contrôler le monde entier si les gens sont prêts à faire installer l’un de ces dispositifs. Mais c’est… et surtout avec la 5G… Prof. Hecht : Exactement. Que ce soit avec la 5G ou avec le WiFi, cela peut être fait avec n’importe quel… Mais la 5G c’est surtout la mise en réseau du monde entier. Et avec ça, on peut influencer tout le monde. Et je reviens encore une fois sur le Neuralink de Musk : c’est exactement avec ça qu’on peut contrôler chaque personne à tout moment, on peut la tuer et on peut faire toutes sortes de choses. Modérateur : Dans votre article, vous mentionnez également une série de brevets pour le contrôle de l’esprit et de la pensée, qui peuvent être utilisés ou ont été utilisés depuis longtemps à des fins militaires et aussi pour les services secrets. Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de cette technique à l’aide d’un exemple ? Prof. Hecht : Oui. Ici, j’ai un brevet, un brevet allemand de 2002. C’est de la « transmission de pensée ». Et les domaines d’application sont, par exemple, les suivants : pouvoir communiquer avec les pensées, mais aussi pouvoir transmettre des informations discrètement. En outre, on dit qu’on peut écouter les criminels avec cette application, ce qui permet de savoir quelles sont leurs pensées. Ou à l’aide de ces micro-ondes, on peut stabiliser les pensées – si quelqu’un est en négociation et a besoin de soutien, on peut le soutenir. Et puis vous avez la possibilité d’influencer le métabolisme du cerveau et tout le reste à l’aide de ces pensées. Et ça fonctionne dans la gamme des gigahertz – on ne précise pas ici d’intensité de champ. Mais je sais que la fonction cérébrale réagit à un champ, le champ magnétique, de 0,3 picowatt (pW) par centimètre carré. Donc à des stimuli très faibles. Et c’est ce que la plupart des gens ne savent pas ou ne reconnaissent pas, le fait que notre cerveau réagit particulièrement à des champs électromagnétiques très faibles, et que ces stimuli peuvent soit causer des maladies, soit être utilisés pour manipuler. Et j’ai ici quelques vues de ce brevet, que je voudrais vous montrer brièvement. Ainsi, à l’aide d’un système de radar, on peut irradier chaque être humain de manière appropriée. Il est montré ici qu’on peut également le faire à travers des murs, des murs en béton, à partir de n’importe où. Ici, prochain exemple, à l’intérieur d’une maison ; ainsi par exemple je peux, du premier au dernier étage, influencer les pensées d’une personne ou les lire, etc. Modérateur: Au moyen d’un canon à ondes ou d’une antenne ou… ? Prof. Hecht : Et c’est possible, même s’il y a une quelconque protection, les ondes peuvent passer à travers. Et enfin, encore une très mauvaise chose : depuis un avion ou un drone, je peux aussi influencer avec cette technique et ensuite causer des dégâts ou donner des ordres, etc. Ça fonctionne à nouveau selon le principe suivant, je le répète : si les micro-ondes sont émises depuis ces endroits, ça va dans le cerveau et le cerveau traite cela de manière appropriée. Il existe des preuves à cela. Et il s’agit d’un brevet allemand, c’est pourquoi je tiens à le dire. En Amérique, il y en a encore beaucoup plus. J’ai trouvé dans un livre 27 sources de brevets, qui vont dans le même sens d’une influence sur les émotions. Ainsi, par exemple, vous pouvez influencer l’être humain comme José Delgado a influencé les singes, comme il a influencé le singe dominant. Par ces méthodes on peut aussi provoquer l’agressivité. Tout est donc possible. Modérateur: Cela signifie donc que nous avons affaire ici à une technologie qui déshumanise l’homme concrètement. L’homme est transformé en machine contrôlable, en robot. Prof. Hecht : C’est exactement ce qu’ [Armin] Grunwald a dit : Nous sommes en train de nous digitaliser et la société technologique qui se développe ne fera aucun bien à l’humanité. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai écrit cet article. Nous devons faire bouger les choses. Nous devons réduire l’enthousiasme pour la digitalisation et revenir à la nature. Modérateur : Pensez-vous donc qu’il soit possible, à notre époque, que les micro-ondes générées techniquement puissent fonctionner non seulement pour contrôler les esprits, mais aussi comme une arme, pour chasser ou éliminer pratiquement les masses indésirables ? Et puis, comment peut-on, tout d’abord, se défendre contre ces armes ou contre tout cela, en tant que citoyen ordinaire ? Prof. Hecht : Se protéger… Modérateur : Oui, se protéger. Prof. Hecht : Oui, eh bien, je dirai presque que l’arme à micro-ondes est « vieux jeu ». Paul Brodeur, un Américain, a écrit un livre. Il est sorti en 1980, « Le danger dissimulé » et avec ce livre il a tout décrit, les effets néfastes des micro-ondes – en 1980 ! – et il a également fait état des armes qui sont développées aux Etats-Unis, par exemple. À l’époque, c’était encore les micro-ondes qui étaient liées à la chaleur… je dois dire qu’on fait une distinction entre les rayonnements ionisants et les rayonnements non ionisants. Et avec les rayonnements non ionisants, on a des effets thermiques et athermiques. En Allemagne, par exemple, la valeur limite est fixée en fonction de la notion thermique, c’est-à-dire qu’elle nous protège juste de ne pas nous faire griller. Et aux États-Unis, selon M. Brodeur, des armes développées à cette époque pouvaient tuer les gens en les chauffant. Mais il ne s’agit là que d’une seule sorte. M. Brodeur décrit également un événement que je voudrais raconter. Il écrit que, par exemple, des équipages de sous-marins américains et soviétiques se sont rencontrés en mer, et ils sont tous immédiatement rentrés à l’intérieur parce qu’ils s’irradiaient les uns les autres. Mais il existe des armes psychotropes. Et par exemple, pour que je puisse présenter beaucoup de rapports, voici un rapport du conseil scientifique consultatif de l’armée de l’air américaine. Il y est dit qu’à l’aide des champs électromagnétiques, on peut influencer les gens à la manière d’un psychotrope. On peut ainsi les faire dormir, par exemple, on peut provoquer des hallucinations, ils peuvent provoquer de la peur, de l’agressivité, ou même des troubles de la mémoire. Tout cela est possible, c’est en train de se passer. Modérateur : Ce qui est possible dans le cadre militaire est également possible pour nous citoyens. Prof. Hecht : Oui. Ou bien ici, le major soviétique Tchernishev, il a écrit un article en 1997 dans une revue militaire en Russie, où il parle des armes psychotropes et il dit que c’est commun et il dit qu’il y a des générateurs assez puissants pour influencer le cerveau et le psychisme des êtres humains de manière appropriée. Et il énumère toute une série de générateurs de ce type qui rendent cela possible. C’était en 1997. Ça fait maintenant plus de 20 ans. Il y en a donc certainement d’autres aujourd’hui. Mais je voudrais parler d’une autre chose, ce n’est peut-être pas une arme, mais indirectement, c’est une arme. C’est ce qu’on appelle le « signal de Moscou ». Il y avait notamment dans l’ambassade américaine de la rue Tchaïkovski à Moscou, un émetteur de 1 000 watts installé pour espionner. C’était courant à l’époque, c’est probablement le cas encore aujourd’hui. Et les Soviétiques avaient installé un émetteur de l’autre côté de la route, à 70 m de distance, mais avec une intensité de champ magnétique de 0,001 mW par cm2. Modérateur : C’est moins que la limite actuelle. Prof. Hecht : Oui, à l’époque la limite en Amérique et en Europe était de 10 mW par cm² et en Russie, en Union soviétique, mais aussi dans d’autres pays à l’époque du bloc socialiste, elle était de 0,01 mW par cm2. C’était donc 10 000 fois inférieur à la limite applicable en Europe, aux États-Unis, je dois dire. Et puis, il y a eu une discussion ou une rencontre entre le président Johnson et Kossyguine de l’Union soviétique, et ils en ont parlé. Mais Kossyguine a dit, nous sommes dix fois en dessous de la valeur limite, de votre valeur limite, alors est-ce qu’il peut arriver quelque chose ? Oui, quelque chose est arrivé. En 17 ans, sur les 4 ambassadeurs, les ambassadeurs américains qui étaient à Moscou, deux sont morts d’un cancer –Thompson et Pullan, et Stoessel d’une leucémie. C’est-à-dire que, par cette irradiation faible et constante, ces hommes ont eu le cancer et leur organisme tout entier a été détruit. Maintenant, je fais le lien avec la 5G d’aujourd’hui. La 5G est conçue en basse fréquence, pour qu’elle puisse rayonner partout dans les maisons. Et si maintenant on a ces ondes 5G, ça peut durer des années avant que le cancer se développe. Mais c’est possible même avec des valeurs aussi faibles. Il faut sans cesse se rappeler cela : ça produit des effets et la valeur limite en Allemagne et en Europe ne vaut rien du tout. Ça produit des effets. Modérateur : Hmm, donc beaucoup trop haut. Prof. Hecht : Mais je voudrais dire autre chose, une dernière chose, qui est aussi très grave. Il y a eu une conférence à Genève en 2018, à laquelle plus de 70 pays ont participé, et là ils ont parlé et ils se sont disputés à propos de l’interdiction des robots-tueurs ! Ça signifie donc qu’aujourd’hui, vous pouvez constituer une armée de robots-tueurs qui va ensuite contre les humains ou qui est dirigée d’une manière ou d’une autre. Une telle chose est planifiée et, bien sûr, je dis que ce n’est pas croyable de faire de telles choses. L’astronaute Gerst, l’astronaute allemand Gerst, qui était dans la Station Spatiale Internationale [ISS – Station Spatiale Internationale], il voulait diriger le robot Justin, parce qu’ils veulent éventuellement coloniser Mars avec des robots ; et tout le temps qu’il était là-haut, pendant trois mois, Justin a réagi complètement d’une autre manière que ce que l’astronaute voulait. Cela signifie donc que les robots ont aussi leur propre intelligence artificielle et qu’ils ne peuvent pas être contrôlés du tout. L’idée même de créer une telle armée ou même de produire une telle chose est, à mon avis, un crime de guerre, et ça doit donc être interdit. Je n’ai pas eu plus d’informations sur le déroulement de la réunion. Mais le fait que cela ait eu lieu m’a choqué. Ainsi, il y a un très vaste travail en cours qui consiste à fabriquer des armes à micro-ondes et des armes digitalisées ou à travailler sur ce projet. Bien sûr, d’une certaine façon c’est gardé secret, et c’est qualifié de théorie de conspiration. Mais le fait est qu’une telle chose existe, et je voudrais protester contre ça en tant que médecin et appeler le gouvernement à interdire de tels projets de recherche et à ne pas dépenser d’argent pour cela. Donc, et pour conclure, je voudrais dire que j’ai donné comme titre « Les pensées sont libres », et j’aimerais qu’en stoppant cette folie de digitalisation, nous ayons à nouveau les pensées libres. Que nous puissions chanter la chanson « Les pensées sont libres, qui peut les deviner, elles passent comme des ombres dans la nuit. Aucun chasseur ne peut les abattre, personne ne peut les connaître. Je m’y tiens, les pensées sont libres. » C’est ce que nous devons réaliser ! Et je voudrais citer Bertolt Brecht, qui est bien connu ici au théâtre de Berlin. Il a dit : « Penser est le plus grand plaisir de la race humaine. » Et c’est exactement ce que nous devons poursuivre. Nous ne pouvons pas faire cela avec la digitalisation, nous ne pouvons le faire qu’avec la libre pensée. Et nous devons maintenant nous battre pour ces pensées libres, nous devons les diffuser à travers la science, à travers le savoir, à travers la vérité scientifique, et c’est pourquoi j’ai écrit cet article. Modérateur : Très bien. On peut sentir votre cœur. Il est évident que vous êtes très engagé dans ce domaine. Oui, merci beaucoup de nous avoir donné l’occasion de vous interviewer. Malgré votre âge, vous êtes encore si éveillé et si déterminé pour un monde meilleur, pour un monde plus pacifique. Et je souhaite aussi que nous puissions continuer à penser librement à l’avenir. Merci beaucoup.

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James Giordano : militarisation des neurosciences

Le Doc James Giordano spécialiste des applications militaires dans les neurosciences, mais aussi spécialiste des questions éthiques dans la recherche  en neurosciences, s’inquiète de ce que les gouvernements étrangers pourraient faire sous couvert de recherche médicale. C’est drôle cette manière d’accuser les autres de ce pourquoi on est passé maître. C’est quand même le type qui nous dit que le cerveau est accessible en lecture et en écriture comme un vulgaire disque dur… Il est d’ailleurs question dans l’article ci-dessous de scientifiques « chapeau noir », parce qu’il est clairement question de hacker le cerveau. Chose que dénoncent les TI (Targeted Individuals). Personnellement cela fait plus de 30 ans que je suis victime de science criminelle. Hier en France, a été condamné un ancien ministre (Georges Tron) pour viol, à 5 ans de prison dont 3 ans ferme. Il fera 6 mois dans une cellule 5 étoiles puis le reste de sa peine avec un bracelet électronique. Quand je compare la peine que des salauds m’ont infligée et vu la manière dont je suis traité, avec mon casier judiciaire vierge, il faut qu’ils soient persuadés d’avoir, pire qu’un nazi à punir, tous les jours que Dieu fait.

Et, comme l’indique le rapport 2008 de l’Académie nationale des sciences, les produits destinés au marché de la santé peuvent – et sont souvent – étudiés et développés en vue d’un éventuel emploi dans des applications militaires. Aux États-Unis, toute activité de ce type dans le cadre de programmes financés par le gouvernement fédéral serait soumise à une surveillance conformément aux politiques de double usage, reflétant la teneur générale des conventions internationales actuelles sur les armes biologiques et chimiques.

Mais cela laisse un vide que les gouvernements étrangers pourraient exploiter en utilisant la recherche en santé comme un voile pour poursuivre de nouvelles neurosciences et technologies militaires, et en protégeant leurs activités derrière des normes commerciales protégeant les intérêts des propriétaires et la propriété intellectuelle.militariser des progrès des neurosciences


Traduction d’un article du Doc James Giordano

James Giordano, PhD, est professeur aux départements de neurologie et de biochimie, chef du programme d’études neuroéthiques et co-directeur du programme O’Neill-Pellegrino en science du cerveau et en droit et politique de la santé mondiale au Georgetown University Medical Center, Washington, D.C. Son dernier livre est intitulé Neurotechnology in National Security and Defense : Practical Considerations, Neuroethical Concerns. Les opinions exprimées dans cet essai ne reflètent pas nécessairement celles du EU Human Brain Project, de la DARPA, des chefs d’état-major des armées ou du ministère de la défense, dont il a été le conseiller.


https://www.nationaldefensemagazine.org/articles/2017/5/11/weaponizing-the-brain-neuroscience-advancements-spark-debate

Les progrès rapides des neurosciences et des technologies correspondantes ont suscité un intérêt renouvelé et croissant tant pour leur développement que pour les préoccupations éthiques liées à l’utilisation de ces techniques et outils dans des contextes militaires et de sécurité.

En 2008, le Conseil national de la recherche des Académies nationales des sciences a signalé que les sciences du cerveau présentaient un potentiel pour des applications militaires et de guerre, mais qu’elles n’étaient pas encore totalement viables pour une utilisation opérationnelle. Cependant, en 2014, un rapport ultérieur des académies nationales, « Emerging and Readily Available Technologies and National Security : A Framework for Addressing Ethical, Legal and Societal Issues » (Un cadre pour aborder les questions éthiques, juridiques et sociétales), a rejoint une série de livres blancs du groupe d’évaluation stratégique multicouche de l’état-major interarmées, ainsi qu’un rapport du Conseil Nuffield de 2013, indiquant que les développements dans ce domaine avaient progressé au point de rendre les sciences du cerveau viables, d’une valeur définitive et d’une préoccupation réaliste pour les militaires.

Ce calendrier est important, car il reflète la capacité rapide et itérative plus sophistiquée de créer et d’exploiter des méthodes et des technologies neuroscientifiques pour accéder au cerveau, et évaluer et affecter ses fonctions de cognition, d’émotion et de comportement.

Les progrès des neurosciences pourraient être utilisés pour créer des « super soldats », relier des cerveaux à des systèmes d’armes pour le commandement et le contrôle, voire manipuler des groupes ou des dirigeants pour qu’ils prennent des mesures qu’ils ne feraient pas normalement.

De toute évidence, les nouveaux développements dans le domaine de la science du cerveau peuvent être exploités pour améliorer les soins neurologiques et psychiatriques au sein de la médecine militaire, et un certain nombre de programmes en cours du ministère de la défense le font. L’Agence des projets de recherche avancée de la Défense, le Commandement de la recherche médicale et du matériel de l’armée de terre et le Bureau de médecine et de chirurgie de la marine génèrent de nouvelles techniques et technologies pour le traitement des lésions cérébrales, des maladies neurodégénératives telles que les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, et de certaines affections psychiatriques, comme le stress post-traumatique et la dépression.

Toutefois, il existe également un potentiel considérable pour les applications à double usage des méthodes et outils neuroscientifiques qui vont au-delà du chevet du malade. Nombre d’entre elles pourraient atteindre les champs de bataille.

Il s’agit notamment de l’utilisation de divers médicaments et formes de neurotechnologies telles que le neurofeedback, la stimulation électrique et magnétique transcrânienne, et peut-être même des dispositifs implantables pour la formation et l’optimisation des performances du personnel de renseignement et de combat. Des interfaces cerveau-ordinateur pourraient être utilisées pour contrôler des avions, des bateaux ou des véhicules sans pilote. Les utilisations militaires et de guerre impliquent également le développement et l’engagement d’agents – tels que des drogues, des microbes, des toxines – et de « dispositifs en tant qu’armes », également appelés « neuroarmes », pour affecter le système nerveux et modifier les pensées, les sentiments, les sens, les actions, la santé des adversaires ou – dans certains cas – pour encourir des conséquences mortelles.

L’utilisation des neurosciences et de la technologie pour optimiser les performances du personnel militaire pourrait potentiellement conduire à la création de « super soldats ». Cette question reste provocatrice et controversée.

Considérées sous un angle positif, de telles approches pourraient – et devraient sans doute – être utilisées pour prévenir la guerre. Par exemple, les services de renseignement et le personnel militaire qui ont des capacités cognitives, émotionnelles et/ou comportementales accrues pourraient être en mesure de détecter plus facilement et plus efficacement les menaces, de fonctionner dans des conditions difficiles avec moins de stress, et d’être plus sensibles aux indices et nuances socioculturels et physiques dans des environnements étrangers. Ils pourraient être plus efficaces pour réduire le risque de violence.

Ces objectifs ont conduit à des efforts tels que le programme de contenu socioculturel dans le langage de l’activité Intelligence Advanced Research Projects et le programme Métaphore, qui ont tous deux cherché à améliorer la compréhension des normes culturelles linguistiques et émotionnelles. Le programme Narrative Networks de la DARPA visait à utiliser la science et la technologie neurocognitives pour améliorer les récits dans des contextes socioculturels.

D’autre part, on s’inquiète des effets négatifs que ce domaine pourrait avoir sur la santé des personnes « neuro-modifiées ». On s’inquiète de l’utilisation de telles approches pour transformer les combattants en automates amoraux et combatifs et on se demande quelles responsabilités et quelles charges pourraient être encourues pour – et supportées par – l’armée, et peut-être la société dans son ensemble, lorsqu’elle doit faire face à de tels effets.

Mais si ces questions et préoccupations peuvent suggérer la nécessité d’une pause de réflexion, il est important de noter que la recherche sur le cerveau et les technologies correspondantes s’internationalisent de plus en plus, et qu’un certain nombre de pays comme la Chine et la Russie, et certains alliés des États-Unis, sont engagés dans ces poursuites et s’intéressent à leur viabilité et à leur utilisation militaire. Cela crée une situation qui tend à soutenir, voire à faire progresser le rythme et l’étendue de la recherche, du développement et de l’incorporation des neurosciences et des technologies dans les initiatives de renseignement et militaires.

L’internationalisation de la science du cerveau, conjuguée à la rapidité de ses progrès, suscite des préoccupations supplémentaires quant au développement et à l’utilisation des armes neurologiques.

Si les accords internationaux existants sur les armes biologiques et chimiques, tels que les conventions de La Haye, le protocole de Genève et la convention sur les armes biologiques et à toxines, limitent la recherche institutionnelle, le stockage et le commerce international de certaines toxines et substances neuro-microbiologiques telles que la ricine et l’anthrax, certaines substances et technologies neurobiologiques développées pour des produits médicaux facilement disponibles sur le marché commercial pourraient ne pas relever des règles internationales existantes.

Il s’agit notamment des médicaments neurotropes créés dans les laboratoires pharmaceutiques, des biorégulateurs – définis comme des substances qui affectent les processus biologiques, comme les opioïdes et autres peptides – et des technologies neuromodulatrices telles que les dispositifs de stimulation transcrânienne ou cérébrale profonde.

Et, comme l’indique le rapport 2008 de l’Académie nationale des sciences, les produits destinés au marché de la santé peuvent – et sont souvent – étudiés et développés en vue d’un éventuel emploi dans des applications militaires. Aux États-Unis, toute activité de ce type dans le cadre de programmes financés par le gouvernement fédéral serait soumise à une surveillance conformément aux politiques de double usage, reflétant la teneur générale des conventions internationales actuelles sur les armes biologiques et chimiques.

Mais cela laisse un vide que les gouvernements étrangers pourraient exploiter en utilisant la recherche en santé comme un voile pour poursuivre de nouvelles neurosciences et technologies militaires, et en protégeant leurs activités derrière des normes commerciales protégeant les intérêts des propriétaires et la propriété intellectuelle.

Une autre préoccupation est que des substances neurobiologiques et neurochimiques et certaines neurotechnologies peuvent être obtenues ou développées avec une relative facilité par des acteurs non étatiques. Il convient de noter l’existence d’une communauté mondiale croissante de scientifiques « chapeau noir », qui peuvent être soutenus par du capital-risque approuvé par l’État dans l’intention explicite de perturber la sécurité, la stabilité et la santé publiques, et qui peuvent opérer sans tenir compte des réglementations définies par les traités et conventions signataires actuels.

La disponibilité croissante d’outils de neurobiologie de bricolage, tels que les kits d’édition de gènes qui peuvent être utilisés pour modifier génétiquement des microbes et des toxines existants et les rendre plus puissants ou mortels, augmente la probabilité de leur utilisation, ainsi que les risques et les menaces que ces techniques et leurs produits représentent pour la sécurité nationale.

L’ancien directeur du renseignement national, James Clapper, a déclaré l’année dernière que l’édition génétique devrait être considérée pour son potentiel de création d’armes biologiques.

Il est tout aussi important de tenir compte de l’impact des armes neurochimiques. Si les agents neurotoxiques comme le sarin ou les agents pathogènes comme l’anthrax peuvent avoir des effets assez étendus, d’autres armes neurotoxiques plus sophistiquées ne devraient pas être considérées comme des armes de destruction massive, mais plutôt comme des « armes de perturbation massive », dont les effets sont souvent subtils, bien qu’ils s’intensifient.

Par exemple, les médicaments à action neurologique peuvent être utilisés pour cibler de manière sélective les pensées, les sentiments et les actions d’un individu, tel qu’un dirigeant politique ou militaire, afin d’évoquer un changement dans ses idées, ses émotions et son comportement. Cela pourrait avoir un effet sur ceux qu’ils dirigent, en influençant leurs opinions et leurs actions dans un sens de conformité ou de dissonance.

Certaines drogues, toxines et/ou microbes neuroactifs peuvent également être utilisés contre des cibles à plus grande échelle pour provoquer des « conséquences en cascade » au sein d’un groupe, d’une communauté ou d’une population. Par exemple, ces agents pourraient être dispersés pour produire des « cas sentinelles » d’individus qui présentent des signes et symptômes neuropsychiatriques et autres signes et symptômes physiques. L’attribution d’une action terroriste et la désinformation qui l’accompagne sur les signes et symptômes saillants et croissants – tels que l’anxiété, l’insomnie et la paranoïa – pourraient être propagées sur Internet.

Cela tendrait à amplifier les réactions d’un nombre croissant de membres du groupe ou de la population, qui chercheraient alors à se faire soigner, et à faire peser ainsi une charge croissante sur le système de santé publique – même si ce n’est qu’à court terme.

La diffusion ultérieure sur Internet de récits visant à dénigrer toute réponse gouvernementale en essayant d’apaiser les inquiétudes et la réaction du public face à la « menace », pourrait être utilisée pour favoriser la dissolution de la confiance du public et accroître la perturbation sociale croissante. Il suffit de se rappeler la réaction du public à la distribution très limitée de l’anthrax dans les semaines qui ont suivi les attaques du 11 septembre pour se rendre compte de la viabilité et des effets possibles de telles tactiques.

Il est certain que la science du cerveau n’est pas la seule à pouvoir développer de nouveaux outils et de nouvelles armes. Pourtant, elle confère de puissantes capacités à affecter « les esprits et les cœurs » et offre donc un levier clair et présent dans les opérations militaires et de guerre.

La reconnaissance et une évaluation réaliste de ces capacités – et de leurs limites – sont des étapes cruciales pour la préparation et la réaction. En ces temps de réduction rapide des budgets et de ressources limitées, il devient donc de plus en plus important d’estimer avec précision les avantages, la charge, les risques et les menaces relatifs que certains types et applications de neurosciences et de technologies subiront, ainsi que de développer et de maintenir une attitude proactive pour garantir les possibilités de ces développements à la fois maintenant et à l’avenir.

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BiblioTI – La Guerre secrète contre les peuples

 

 


Dans cet extrait du livre de Claire Séverac, il est question de Barrie Trower, du Dr Begich. Je reconnais des retranscriptions de Vidéos célèbres que l’on peut trouver sur Youtube, dès lors qu’on s’intéresse au mind-control.


HAARP, LA PREMIÈRE ARME DE MIND CONTROL À L’ÉCHELLE MONDIALE ?

Dès 1952, le Dr José Manuel Rodriguez Delgado, professeur de physiologie à Yale, avait découvert la possibilité d’influencer le comportement émotionnel et la façon de penser d’un individu par l’utilisation de certaines fréquences et de certaines ondes. Avec d’autres scientifiques comme Robert Becker, ils ont réussi à démontrer que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées par HAARP, qui sont couplées avec l’emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences « où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l’être humain peuvent être manipulées de l’extérieur avec des résultats très tangibles ».

Le Dr Begich explique que certaines ondes de très basses fréquences peuvent provoquer l’apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent « un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels comme des sentiments de peur, de dépression, de désir, d’amour ». HAARP pourrait donc « influencer le comportement et les facultés mentales des individus, à des fins militaires, de maintien de l’ordre ou de contrôle politique », en plus « d’affecter la santé des personnes et d’avoir un impact biologique sur l’environnement[253] ». Son inquiétude est d’autant plus vive que des expériences sont menées dans ce sens aux États-Unis, notamment à Los Alamos, l’un des grands centres de recherche américains dans le domaine des armes de très haute technologie. Il se réfère aux travaux du Dr William Ross Adey, professeur d’anatomie et de physiologie, qui a découvert que des ondes pulsées provoquent des variations de la tension artérielle et génèrent des signaux micro-électriques qui se propagent dans le système nerveux et informent le cerveau sur ce qui nous entoure. Ces ondes pulsées modifient le pH sanguin et affaiblissent le système immunitaire humain.

Une synthèse de nombreuses études qui prouvent « la possibilité de contrôle à distance de tous les cerveaux humains par l’induction électromagnétique d’algorithmes fondamentaux » a été publiée dès juin 1995 dans Perceptual and Motor Skills. Son auteur, Micheal A. Persinger[254], chercheur à la Laurentian University d’Ontario, au Canada, indique : « La neuroscience contemporaine suggère l’existence d’algorithmes fondamentaux par lesquels toute transduction sensorielle est traduite dans le code intrinsèque spécifique au cerveau. La stimulation directe de ces codes dans les cortex temporel ou limbique humains par l’application de signaux électromagnétiques pourrait requérir des niveaux d’énergie à la portée tant de l’activité géomagnétique que des réseaux de télécommunications contemporains. Un processus couplé avec l’étroite bande de température du cerveau permettrait d’affecter tous les cerveaux humains normaux avec une sous-harmonique dont la fréquence aux environs de 10 Hz ne varierait que de 0,1 Hz. » L’étude précise aussi que Sandyk (1992) et Jacobson (1994) ont trouvé que les champs magnétiques complexes avec des durées de pulsation interstimulus variables pourraient provoquer des changements sans précédent dans les niveaux de mélatonine… La mélatonine qui, outre ses fonctions hormonales et d’antioxydant, jouerait un rôle particulier dans la protection de l’ADN nucléaire, dans l’ADN mitochondrial et le système immunitaire.

D’autres recherches ont mis en évidence l’interaction avec le réseau de neurones (Robert G. Jahn et Brenda Dunne, 1987), d’où l’association entre l’exposition à des champs électromagnétiques (60 Hz) et les tumeurs du cerveau.

Dans les années soixante-dix, Persinger, Ludwig et Ossenkopp, ont montré qu’avait émergé un potentiel, improbable à l’époque, mais réalisable avec HAARP. « Ce potentiel est la capacité technique d’influencer directement la majorité des six milliards de cerveaux humains sans la médiation des modalités sensorielles classiques, en générant l’information neurale dans le milieu physique où tous les membres de l’espèce sont immergés. »

 

Barrie Trower, ex-agent formé à l’usage militaire des micro-ondes, ayant travaillé pour la Navy, révèle que les micro-ondes étaient employées couramment, comme elles le sont de nos jours, par les armées et les gouvernements pour nuire à des opposants ou des ennemis en les rendant malades et ainsi les faire mourir à petit feu. Il a ensuite passé onze ans à collecter les informations des espions arrêtés ou retournés, à interroger aussi les terroristes, les criminels internationaux, quiconque présentant un intérêt pour savoir où les autres pays en étaient de leurs recherches… Et il raconte que tout a commencé par des expériences menées par les Soviétiques sur l’ambassade des États-Unis durant la Guerre froide. Les Américains se sont rendu compte qu’il y avait un taux anormal de cancers du sein, d’enfants atteints de leucémies et d’autres cancers parmi le personnel diplomatique, et ils ne comprenaient pas pourquoi. Alors ils ont changé certains employés, et les nouveaux ont aussi eu des leucémies et des cancers. Ils ont une nouvelle fois changé l’équipe, et ils ont fini par découvrir qu’ils étaient exposés à des micro-ondes.

« C’est là, nous apprend-il, que le gouvernement des États-Unis s’est mal conduit : ils ont décidé de ne rien dire, utilisant leur propre peuple comme des cobayes pour développer leurs propres armes. Quand on a découvert ce qu’il se passait, il y a bien sûr eu un démenti, comme d’habitude, puis un rapport secret ! » Finalement, une sommité de la science, le professeur John Goldsmith, rédigea le rapport définitif confirmant que les micro-ondes de faible intensité provoquaient une énorme quantité de cancers, de leucémies et d’autres troubles. Et Trower témoigne que depuis, quand les gouvernements veulent juguler un groupe de gens, ils utilisent les microondes comme ils l’ont fait à Greenham Common sur une manifestation pacifique de femmes qui protestaient contre la présence de missiles américains sur le sol anglais.

Il révèle que ces femmes ont été ciblées depuis la base américaine, bombardées d’ondes pour les rendre malades, et quand les résultats sont tombés, il y avait une quantité anormalement élevée de tumeurs, de changements de personnalité et de tendances suicidaires parmi elles. Même chose sur les catholiques d’Irlande du Nord.

Selon lui, il existe un engouement généralisé pour les micro-ondes en tant qu arme furtive, et celui-ci est flagrant depuis les années cinquante.

Certaines applications ont un effet immédiat. Il explique qu’avec « une fréquence pulsée, vous pouvez rendre quelqu’un suicidaire. Les personnes ne prennent alors plus la peine de manifester. Leur seul désir est de rester au lit ou de dormir toute la journée. Donc, si vous ciblez des manifestants, si vous les rendez dépressifs, ils ne cherchent plus à manifester. Ils sont épuisés. » D’autres sont plus insidieuses : « Si vous voulez induire une maladie mentale spécifique, il vous faudra un appareil infrarouge qui suivra la personne, et vous le ferez fonctionner avec un émetteur de micro-ondes aussi fin qu’un stylo, de sorte que le faisceau de micro-ondes cible toujours une glande ou une partie du cerveau en particulier, ou un œil, ou le cœur. »

« C’est une arme dont on ne sait pas qu’on est la cible, ajoute-t-il, parce que la dose est très, très faible, ce qui est encore plus dangereux que des doses élevées, et ça peut prendre un an ou deux avant de déclencher des dommages neurologiques et des cancers[255]. »

Justement, Barrie Trower confie que, parmi la cinquantaine de conversations hautement « top secrètes » qu’il a eues pendant ses années d’activité, deux d’entre elles concernaient la mort de chefs d’États : « Leurs successeurs m’ont dit qu’ils pensaient qu’ils avaient été tués par un rayonnement micro-ondes. Ils ont fait leur enquête et c’était leur conclusion… » Chavez lui-même évoquait la possibilité de complots à l’origine des cancers des chefs d’États sud-américains, et dénonçait une technologie américaine entre les mains de la CIA pour inoculer le cancer. Barrie mentionne à ce sujet que les armes à micro-ondes n’étaient pas un secret avant le milieu des années soixante-dix, « ils en parlaient librement autour de biscuits et d’une tasse de thé ». Puis les gouvernements ont saisi le plein potentiel de cette technologie et ont alors décidé de la faire tomber sous la loi des secrets officiels[256].

Mais les expériences se sont succédé pour permettre de maîtriser de mieux en mieux la technique ! L’une d’entre elles consistait à cibler une personne ordinaire jusqu’à la rendre folle ; elle finissait par aller voir un psychiatre qui diagnostiquait une schizophrénie, une paranoïa ou une autre maladie psychiatrique. La personne se retrouvait enfermée dans un asile à souffrir pour le restant de sa vie ; mais pour le gouvernement, c’était un succès ! « Les humains étaient considérés comme des rats de laboratoires. S’ils voulaient mener des expériences sur vous, ou sur des milliers de personnes, ils le faisaient. On peut vous conduire à la folie et à la mort. Vous représentez une case que l’on coche sans aucune émotion. C’est ce qu’ils font, et c’est pour cela qu’ils sont au-dessus de la loi », dénonce-t-il.

Une autre manipulation du cerveau, très facile d’après Barrie Trower, est de faire entendre des voix. « Et ce n’est pas que les gens imaginent les entendre. Ils les entendent physiquement. » En fait, explique-t-il, quand on parle à quelqu’un, notre voix n’est pas dans son cerveau, elle ne dépasse pas quelques centimètres dans son oreille, c’est le signal électrique qui lui fait interpréter le son produit. « Et une fois que vous avez ce signal électrique, qui peut venir d’une puce ou de beaucoup d’autres choses, vous pouvez faire entendre physiquement des voix, certaines voix. Cela peut être une conversation, ou quelqu’un que vous voulez entendre. Cela peut être une voix douce et angélique, ou un dieu, ou quelque chose d’effrayant comme le diable, cela peut être n’importe quoi[257]. »

Il y a aussi la possibilité de « pucer » les gens, et ensuite « si vous connaissez la localisation géographique de votre cible, vous pouvez utiliser les forces spéciales pour projeter un faisceau depuis un satellite ». Le faisceau active alors la puce, la met sous tension, et elle renvoie le signal. C’est un type de puce qui ne fonctionne que lorsqu’elle est stimulée. L’autre type de puce envoie en continu des impulsions pour stimuler à une fréquence donnée, par exemple, une glande du corps, qui va produire une substance chimique spécifique, entraînant une réponse spécifique dans le cerveau.

Rien de très étonnant quand on a lu le livre de Zbigniew Brzeziński, Between Two Ages – Americas Rôle in the Technetronic Era, dans lequel il déclare, page 28 :

« […] il peut être possible -et tentant -d’exploiter à des fins stratégiques et politiques, les fruits de la recherche sur le cerveau et le comportement humain. Gordon J. F. MacDonald, ce géophysicien spécialisé dans les problèmes de la guerre, a écrit que des décharges électroniques excitées artificiellement et mesurées avec précision “pourraient permettre de développer un système qui altérerait sérieusement les performances du cerveau de très vastes populations dans des régions sélectionnées sur une longue période… Peu importe à quel point l’idée d’utiliser l’environnement pour manipuler le comportement dans l’intérêt national de quelques-uns peut être dérangeante, la technologie permettant cette utilisation se développera très probablement dans les prochaines décennies”. » Notons qu’il écrit cela après avoir pris la peine de mentionner dans l’introduction que « ce livre n’est pas un exercice en futurologie », mais une façon d’aider les lecteurs « à mieux saisir la nature du monde politique dans lequel nous vivons, les forces qui le forment et les directions qu’il poursuit » ! C’était en 1970.

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Armes electroniques

Les armes Micro-Ondes, l’effet Frey

Article trouvé sur le Blog de Paul Jaurion « COMMENT SE DÉBARRASSER DES GÊNEURS » OU « ON N’ARRÊTE PAS LE PROGRÈS ! »

Vidéo : Solid State – Active Denial Technology

Cette vidéo illustre un article du New York Times que voici, brut de décoffrage

Une théorie effrayante sur les maladies des diplomates américains à Cuba

Les médecins et les scientifiques disent que les frappes aux micro-ondes peuvent avoir causé des délires soniques et des dommages cérébraux très réels parmi le personnel de l’ambassade et les membres de la famille.

Par William J. Broad
1er septembre 2018

Pendant la guerre froide, Washington craignait que Moscou ne cherche à transformer le rayonnement micro-ondes en armes secrètes de contrôle de l’esprit.
Plus récemment, l’armée américaine elle-même a cherché à mettre au point des armes à micro-ondes qui pourraient rayonner invisiblement dans la tête des gens avec des impacts douloureusement bruyants et même des mots parlés. Les objectifs étaient de neutraliser les attaquants et de mener une guerre psychologique.
Aujourd’hui, les médecins et les scientifiques disent que ces armes non conventionnelles peuvent avoir causé les symptômes et les maux déconcertants qui, à partir de la fin de 2016, ont frappé plus de trois douzaines de diplomates américains et de membres de leur famille à Cuba et en Chine. Les incidents cubains ont entraîné une rupture diplomatique entre La Havane et Washington.
L’équipe médicale qui a examiné 21 diplomates cubains affectés n’a fait aucune mention des micro-ondes dans son rapport détaillé publié dans le JAMA en mars. Mais Douglas H. Smith, auteur principal de l’étude et directeur du Center for Brain Injury and Repair de l’Université de Pennsylvanie, a déclaré lors d’un récent entretien que les micro-ondes étaient désormais considérées comme un suspect principal et que l’équipe était de plus en plus sûre que les diplomates avaient subi des lésions cérébrales.
« Tout le monde était relativement sceptique au début, dit-il, et maintenant tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a quelque chose. Le Dr Smith a fait remarquer que les diplomates et les médecins parlent en plaisantant du traumatisme comme d’une commotion cérébrale immaculée.
Selon certains experts, les attaques aux micro-ondes expliquent de façon plus plausible les rapports de sons douloureux, de maux et de traumatismes que d’autres coupables possibles – attaques sonores, infections virales et anxiété contagieuse.
En particulier, un nombre croissant d’analystes citent un phénomène étrange connu sous le nom de l’effet Frey, du nom d’Allan H. Frey, un scientifique américain. Il y a longtemps, il a découvert que les micro-ondes peuvent amener le cerveau à percevoir ce qui semble être des sons ordinaires.


Les fausses sensations, disent les experts, peuvent expliquer un symptôme déterminant des incidents diplomatiques – la perception de bruits forts, y compris les sonneries, les bourdonnements et les grincements. Au départ, les experts ont cité ces symptômes comme preuve d’attaques furtives à l’aide d’armes soniques.
Les membres de Jason, un groupe secret de scientifiques d’élite qui aide le gouvernement fédéral à évaluer les nouvelles menaces à la sécurité nationale, disent qu’il a examiné le mystère diplomatique cet été et pesé les explications possibles, y compris les micro-ondes.

Interrogé sur la théorie des micro-ondes, le département d’État a déclaré que l’enquête n’avait pas encore identifié la cause ou la source des attentats. Et le F.B.I. a refusé de commenter l’état d’avancement de l’enquête ou toute théorie.
L’idée du micro-ondes regorge de questions sans réponse. Qui a tiré les poutres ? Le gouvernement russe ? Le gouvernement cubain ? Une faction cubaine malhonnête qui sympathise avec Moscou ? Et, dans l’affirmative, où les attaquants ont-ils obtenu les armes non conventionnelles ?
À son domicile à l’extérieur de Washington, M. Frey, le scientifique qui a découvert le phénomène neural, a déclaré que les enquêteurs fédéraux l’ont interrogé sur l’énigme diplomatique et que le rayonnement micro-ondes est considéré comme une cause possible.
M. Frey, aujourd’hui âgé de 83 ans, a beaucoup voyagé et a longtemps travaillé comme entrepreneur et consultant pour un certain nombre d’organismes fédéraux. Il a émis l’hypothèse que les Cubains alignés sur la Russie, alliée de longue date de la nation, pourraient avoir lancé des frappes aux micro-ondes pour tenter de miner les liens entre Cuba et les États-Unis.
« C’est une possibilité », a-t-il dit à sa table de cuisine. « Dans les dictatures, il y a souvent des factions qui ne pensent pas à aller à l’encontre de la politique générale si cela convient à leurs besoins. Je pense que c’est une explication parfaitement viable. »

Développer une nouvelle classe d’armes

Les micro-ondes sont omniprésentes dans la vie moderne. Les ondes radio courtes alimentent les radars, cuisinent les aliments, relaient les messages et relient les téléphones cellulaires aux tours d’antennes. Il s’agit d’une forme de rayonnement électromagnétique sur le même spectre que la lumière et les rayons X, mais seulement à l’extrémité opposée.
Alors que la radiodiffusion radio peut employer des ondes d’une longueur d’un mille ou plus, la taille des micro-ondes varie d’environ un pied à une minuscule fraction d’un pouce. Ils sont considérés comme inoffensifs dans des utilisations quotidiennes comme les aliments au four à micro-ondes. Mais leur petite taille permet aussi une mise au point serrée, comme lorsque les antennes paraboliques transforment les rayons désorganisés en faisceaux concentrés.
Les dimensions de la tête humaine, disent les scientifiques, en font une antenne assez bonne pour capter les signaux micro-ondes.
M. Frey, biologiste, a dit qu’il a trébuché sur l’effet acoustique en 1960 alors qu’il travaillait pour le Centre d’électronique avancée de General Electric à l’Université Cornell. Un homme qui mesurait les signaux radar dans une installation G.E. à proximité s’est approché de lui lors d’une réunion et lui a confié qu’il pouvait entendre les impulsions du faisceau – zip, zip, zip, zip, zip.
Intrigué, M. Frey s’est rendu sur le lieu de travail de l’homme à Syracuse et s’est positionné dans un faisceau radar. « Lo », se souvient-il, « je l’entendais aussi. »
Les articles de M. Frey – rapportant que même les personnes sourdes pouvaient entendre les faux sons – ont fondé un nouveau champ d’étude sur les impacts neuronaux des rayonnements. Le premier article de M. Frey, en 1961, rapportait que les densités de puissance 160 fois plus faibles que « le niveau de sécurité maximal standard pour une exposition continue » pouvaient induire les délires sonores.


Comment dès lors ne pas remettre en cause le sérieux des expertises psychiatriques. Nous avons là, avec l’effet Frey, la preuve qu’une partie des symptômes de la schizophrénie peuvent être induits par des Armes à Energie Dirigée DEW


Son deuxième article, en 1962, a identifié le site récepteur du cerveau comme étant les lobes temporaux, qui s’étendent sous les tempes. Chaque lobe porte une petite région – le cortex auditif – qui traite les signaux nerveux des oreilles externe et interne.
Les enquêteurs se sont précipités pour confirmer et prolonger les conclusions de M. Frey. Au début, ils ont baptisé le phénomène d’après lui, mais ils l’ont finalement appelé l’effet auditif micro-ondes et, avec le temps, plus généralement, l’audition par radiofréquence.
Les Soviétiques en ont pris bonne note. Peu de temps après ses premières découvertes, a dit M. Frey, il a été invité par l’Académie soviétique des sciences à visiter et à donner des conférences. Vers la fin, à la surprise générale, il a été emmené à l’extérieur de Moscou dans une base militaire entourée de gardes armés et de barbelés.
« Ils m’ont fait visiter les différents laboratoires et discuter des problèmes, y compris les impacts neuronaux des micro-ondes, se souvient M. Frey. « J’ai eu un aperçu de leur programme confidentiel. »
Moscou était si intriguée par la perspective du contrôle de l’esprit qu’elle a adopté une terminologie spéciale pour l’ensemble de la classe des armes envisagées, les appelant psychophysiques et psychotroniques.
La recherche soviétique sur les micro-ondes pour la « perception interne du son », averti en 1976 par la Defense Intelligence Agency, s’est révélée très prometteuse pour « perturber le comportement du personnel militaire ou diplomatique ».
Sur le plan mondial, la menace s’est accrue.
L’Agence de sécurité nationale a donné à Mark S. Zaid, un avocat de Washington qui obtient régulièrement des autorisations de sécurité pour discuter de questions classifiées, une déclaration sur la façon dont une puissance étrangère a construit une arme « conçue pour baigner les quartiers d’habitation d’une cible dans des micro-ondes, causant de nombreux effets physiques, y compris un système nerveux endommagé ».


Ceci rappelle entre autre les dires de Barrie Trower au sujet de la répression des révoltes ouvrières sous Thatcher, ou encore sur le harcèlement électromagnétique.


M. Zaid a dit qu’un de ses clients de la N.S.A. qui s’y est rendu a regardé avec incrédulité son système nerveux se déchirer plus tard, en commençant par le contrôle de ses doigts.

Washington a aussi prévu de nouveaux types d’armes

À Albuquerque, au Nouveau-Mexique, les scientifiques de la Force aérienne ont cherché à transmettre un discours compréhensible dans la tête des adversaires. Leur approche novatrice a obtenu un brevet en 2002 et une mise à jour en 2003. Tous deux ont été assignés au secrétaire de la Force aérienne, ce qui a permis de limiter la diffusion de l’idée.
L’inventeur principal a déclaré que l’équipe de recherche avait  » démontré expérimentalement » que le « signal est intelligible. En ce qui concerne les utilisations de l’invention, un formulaire de divulgation de la Force aérienne indiquait que la première demande était une « guerre psychologique ».
La marine a cherché à paralyser. L’effet Frey était d’induire des sons suffisamment puissants pour causer un inconfort douloureux et, si nécessaire, laisser les cibles incapables de bouger. L’arme, a noté la Marine, aurait une « faible probabilité de décès ou de blessures permanentes ».
Le contrat de 2003 a été attribué à des experts en hyperfréquences qui avaient émigré de Russie et d’Ukraine aux États-Unis.
On ne sait pas si Washington déploie de telles armes. Mais le Pentagone a construit une arme apparentée connue sous le nom de Active Denial System, le saluant dans une vidéo. Il tire un faisceau invisible destiné à dissuader les foules et les attaquants avec des sensations de feu.
La Russie, la Chine et de nombreux États européens sont considérés comme ayant le savoir-faire nécessaire pour fabriquer des armes à micro-ondes de base qui peuvent affaiblir, semer du bruit ou même tuer. Selon les experts, les pouvoirs avancés pourraient permettre d’atteindre des objectifs plus nuancés, par exemple en diffusant des mots parlés dans la tête des gens. Seuls les services de renseignement savent quelles nations possèdent et utilisent des armes qui ne leur sont pas familières.
L’arme de base pourrait ressembler à une antenne parabolique. En théorie, un tel dispositif pourrait être tenu à la main ou monté dans une fourgonnette, une voiture, un bateau ou un hélicoptère. Les bras hyperfréquences sont considérés comme travaillant sur des distances relativement courtes – sur la longueur de quelques pièces ou blocs. Les plus puissants peuvent être capables de tirer des faisceaux à travers plusieurs terrains de football, ou même sur plusieurs kilomètres.

L’épisode à Cuba

L’effondrement soviétique de 1991 a coupé les principaux liens de la Russie avec Cuba, un allié de longue date à seulement 90 milles des États-Unis. L’économie chancelante a forcé Moscou à cesser de fournir à La Havane de grandes quantités de pétrole et d’autres formes d’aide.
Vladimir Poutine, en tant que président et premier ministre de la Russie, a cherché à récupérer le poids économique, politique et stratégique que les Soviétiques avaient perdu. En décembre 2000, quelques mois après le début de son premier mandat présidentiel, M. Poutine s’est envolé pour l’île. C’était la première visite d’un dirigeant soviétique ou russe depuis la guerre froide.
Il a également cherché à ressusciter le travail soviétique sur les armes psychoactives. En 2012, il a déclaré que la Russie poursuivrait  » de nouveaux instruments pour atteindre des objectifs politiques et stratégiques « , y compris des armes psychophysiques.
En juillet 2014, M. Poutine s’est de nouveau rendu à Cuba. Cette fois, il a apporté un cadeau – l’annulation d’une dette cubaine d’environ 30 milliards de dollars. Les deux nations ont signé une douzaine d’accords.
Un navire espion russe, Viktor Leonov, a accosté à La Havane à la veille du début des pourparlers de réconciliation entre Cuba et les États-Unis au début de l’année 2015, et l’a fait de nouveau au cours des années suivantes. Moscou et La Havane se sont tellement rapprochées qu’à la fin de 2016, les deux nations ont signé un pacte de grande envergure sur la défense et la coopération technologique.

En tant que candidat, Donald Trump a critiqué la politique de normalisation de l’administration Obama comme étant  » un accord très faible  » et a menacé de le mettre au rebut dès son arrivée à la Maison Blanche. Quelques semaines après avoir remporté les élections, fin novembre 2016, l’ambassade américaine à La Havane s’est retrouvée aux prises avec une crise mystérieuse.
Les diplomates et leurs familles ont raconté des sons aigus dans les maisons et les chambres d’hôtel, parfois assez intenses pour les rendre incapacitants. À long terme, les symptômes comprenaient des nausées, des maux de tête écrasants, de la fatigue, des étourdissements, des troubles du sommeil et une perte auditive.
Le département d’État a déposé des protestations diplomatiques et le gouvernement cubain a nié toute implication. En mai, le F.B.I. a ouvert une enquête et ses agents ont commencé à se rendre à La Havane six mois après le début des incidents. Le dernier a frappé cet été-là, en août, ce qui a donné relativement peu de temps aux agents pour recueillir des indices.
En septembre 2017, l’administration Trump a averti les voyageurs de Cuba et a ordonné le retour à la maison d’environ la moitié du personnel diplomatique.
Rex W. Tillerson, qui était alors secrétaire d’État, a déclaré que le personnel de l’ambassade avait été délibérément pris pour cible. Mais il s’est abstenu de blâmer Cuba, et les fonctionnaires fédéraux ont laissé entendre qu’un tiers aurait pu être responsable.
Début octobre, le président Trump a expulsé 15 diplomates cubains, ce qui a provoqué un refroidissement entre les nations. Les critiques de l’administration ont déclaré que la Maison-Blanche utilisait la question de la santé comme prétexte pour mettre fin à la politique de réconciliation du président Barack Obama.
Le lendemain des expulsions, la Commission sénatoriale des affaires étrangères a tenu une audience à huis clos et très secrète sur la situation à Cuba. Trois fonctionnaires du département d’État ont témoigné, de même qu’un haut fonctionnaire sans nom de la Central Intelligence Agency.

L’hypothèse

Au début de cette année, en janvier, l’impact effrayant des micro-ondes sur le cerveau humain n’a jamais été évoqué lors d’une audience publique au Sénat sur la crise cubaine.
Mais dans un article scientifique du même mois, James C. Lin de l’Université de l’Illinois, un éminent investigateur de l’effet Frey, a décrit les maux diplomatiques comme provenant vraisemblablement des faisceaux de micro-ondes. Lin est le rédacteur en chef de Bio Electro Magnetics, une revue à comité de lecture qui explore les effets des ondes radio et des champs électromagnétiques sur les êtres vivants.
Dans son article, il a dit que des faisceaux de micro-ondes à haute intensité auraient pu provoquer chez les diplomates non seulement des bruits forts, mais aussi des nausées, des maux de tête et des vertiges, ainsi qu’une éventuelle lésion des tissus cérébraux. Les faisceaux, a-t-il ajouté, pouvaient être tirés clandestinement, ne touchant « que la cible visée ».
En février, ProPublica a mentionné dans une longue enquête que les enquêteurs fédéraux pesaient la théorie des micro-ondes. Séparément, il parlait d’une trouvaille intrigante. L’épouse d’un membre du personnel de l’ambassade, rapporte-t-elle, avait regardé à l’extérieur de son domicile après avoir entendu les bruits troublants et vu une camionnette s’éloigner à toute vitesse.
Une antenne parabolique pourrait facilement entrer dans une petite camionnette.
L’équipe médicale qui a étudié les diplomates cubains a attribué les symptômes de l’étude JAMA de mars à une « source d’énergie inconnue » très directionnelle. Certains membres du personnel, remarquait-il, s’étaient couverts les oreilles et la tête, mais n’avaient pas subi de réduction du bruit. L’équipe a déclaré que les diplomates semblaient avoir développé des signes de commotion cérébrale sans avoir reçu de coups à la tête.


Voir la section à propos du site où j’ai décrit ceci il y a quelques années : « 3-4 jours de douleur intense assimilable à un traumatisme crânien, douleur qui me clouait au lit, qui apparue subitement au réveil »


En mai, il est apparu que les diplomates américains en Chine avaient subi des traumatismes similaires. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a qualifié les détails médicaux des deux groupes de « très similaire » et « tout à fait cohérent » l’un avec l’autre. Fin juin, le département d’État avait évacué au moins 11 Américains de Chine.
Jusqu’à présent, c’est Beatrice A. Golomb, médecin et professeur de médecine à l’Université de Californie, à San Diego, qui a présenté le cas médical le plus détaillé concernant les frappes aux micro-ondes. Dans un article à paraître en octobre dans Neural Computation, une revue à comité de lecture de la MIT Press, elle présente les preuves médicales potentielles d’une attaque aux micro-ondes à Cuba.
Elle a comparé les symptômes des diplomates à Cuba à ceux signalés pour les personnes qui souffriraient d’une maladie par radiofréquence. Les réponses des deux groupes en matière de santé, a écrit le Dr Golomb, « se conformer de près ».
En conclusion, elle a fait valoir que « de nombreuses caractéristiques très spécifiques » des incidents diplomatiques « correspondent à l’hypothèse » d’une attaque par micro-ondes, y compris la production de sons perturbateurs de type Frey.
Les scientifiques ne sont toujours pas d’accord sur ce qui a frappé les diplomates. Le mois dernier, la JAMA a publié quatre lettres critiquant l’étude de mars, certains reprochant au rapport d’exclure l’hystérie de masse.
Mais M. Zaid, l’avocat de Washington, qui représente huit des diplomates et des membres de la famille, a dit que les attaques par micro-ondes ont peut-être blessé ses clients.
« C’est un peu naïf de penser que ça vient juste de commencer, a-t-il dit. Globalement, a-t-il ajouté, les grèves secrètes avec les puissants faisceaux semblent se poursuivre depuis des décennies.
Francisco Palmieri, un fonctionnaire du département d’État, a été interrogé lors de l’audience publique au Sénat sur la question de savoir si les « attaques contre le personnel américain à Cuba » avaient été évoquées avec Moscou.
« C’est une très bonne question, a répondu M. Palmieri. Mais pour y faire face, a-t-il ajouté, il faudrait « un cadre classé ».
Pour sa part, M. Frey dit qu’il doute que l’affaire sera bientôt résolue. La nouveauté de la crise, sa nature sporadique et le contexte étranger ont rendu difficile pour les enquêteurs fédéraux de recueillir des indices et de tirer des conclusions, a-t-il dit, et encore moins de déposer des accusations.
« D’après ce que je sais, dit-il, cela restera un mystère. »

William J. Broad est journaliste scientifique et rédacteur principal. Il s’est joint au Times en 1983 et a partagé deux prix Pulitzer avec ses collègues, ainsi qu’un Emmy Award et un DuPont Award.  @WilliamJBroad.

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BiblioTI : A lire ! Neuro-Esclaves.

Dans la même veine qu’un « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens », il présente l’intérêt d’éclairer le plus grand nombre sur les mécanismes du cerveau et d’attirer notre attention sur ses faiblesses pour mieux nous préserver d’éventuelles manipulations. Un livre d’utilité public.

Paolo Cioni est neuropsychiatre, professeur de psychopathologie, ancien responsable du service de santé mentale auprès de la ASL de Florence, enseignant à l’Ecole de spécialisation en psychiatrie de Florence. Il est l’auteur de divers traités ainsi que de monographies de psychologie et de psychiatrie. Il est également le co-auteur, avec Marco Della Luna, de Neuro-Esclaves. Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse.

Au menu du chapitre 11 quelques raffinements notables


J’avais commencé à compiler un tas de passages intéressants en relation avec le sujet de ce site. Devant la complexité, j’ai finalement abandonné. C’est un ouvrage à lire par tous les TI et le gens s’intéressant au phénomène.

Le bouquin est régulièrement mis à jour et augmenté, j’ai la seconde version en pdf.

Marco-Della-Luna_Paolo-Cioni-Neuro-Esclaves

 


Extrait 1

Concernant les acouphènes des TI, je pense pour avoir à les subir de manière intense depuis que j’ai découvert le forum Peace Pink (PP), qu’il s’agit en fait d’un bruit blanc auquel on ajoute un sifflement. Une fois de plus ce qui est utilisé pour de la privation sensorielle (bruit blanc) sera perçu pour qui aurait à diagnostiquer (médecin, enquêteur, journaliste…) la situation comme un problème d’acouphène et non d’agression extérieure.

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Armes electroniques

Les soldats français pourraient recevoir des implants et des puces pour être modifiés

Les cobayes du Mind Control, MK en tout genre, auront servi entre autre à préparer cette réalité et à réduire les risques encourus par ces gens qui se feront augmenter sans crainte. Qui serait assez fou pour servir de rat de laboratoire et essuyer les plâtres, il n’y a qu’à voir comment les gens sont perplexes vis à vis du vaccin ARN…


Le comité d’éthique du ministère de la Défense a donné son feu vert à l’étude des techniques invasives et non invasives visant à rendre un soldat «augmenté», indique Le Monde. Parmi celles-ci, les opérations chirurgicales, l’intégration de puces et d’implants ainsi que l’injection et l’absorption de substances.

L’armée française pourrait être complétée par des «soldats augmentés» si les recherches sur le renforcement des capacités des militaires via la technologie avancent, a fait savoir Le Monde. L’ouverture de tels travaux été a été approuvée à titre consultatif par le comité d’éthique du ministère de la Défense.

Les méthodes permettant d’obtenir un «soldat augmenté» peuvent inclure des techniques invasives visant à améliorer les capacités physiques et cognitives de l’Homme.

Augmentations au menu

Il s’agit notamment d’opérations chirurgicales, par exemple celles des oreilles pour distinguer des fréquences très basses ou très élevées, de l’intégration de puces sous-cutanées censées transmettre des informations à distance et d’implants qui permettent «de prendre le contrôle d’un système d’armes».

Enfin, cela pourrait également se faire par l’injection ou l’absorption de différentes substances. Celles-ci viseraient à l’augmentation de «la résistance face au phénomène d’isolement ou à la suite de la capture par l’ennemi».

Sans oublier l’utilisation d’exosquelettes, d’objets connectés ou de robots tueurs, explique le quotidien en citant un document du comité qu’il a pu consulter.

Bien que ledit comité ait donné son feu vert, il a émis un certain nombre de recommandations. Composé de 18 membres civils et militaires, il conseille ainsi d’étudier les avantages, les risques et les effets secondaires sur le corps pour chaque innovation. La «réversibilité» de ces modifications devra également être analysée.

Quid des limites?

«La question des limites et, par suite, celle des seuils, sont donc essentielles», indique le comité dans le préambule de son avis. Parmi les lignes rouges figurent toute augmentation risquant de «provoquer une perte d’humanité ou serait contraire au principe de respect de la dignité de la personne humaine».L’interdiction concerne aussi les augmentations cognitives affectant le libre arbitre et les transformations génétiques ou eugéniques.

Cité par Le Monde, le cabinet de Florence Parly souligne que rien n’est décidé pour le moment. «On privilégiera toujours le non invasif sur l’invasif» et «il y a des choses sur lesquelles on ne transigera pas», indique l’entourage de la ministre des Armées. Cependant, «c’est un futur auquel on doit se préparer».

SOURCE


Concernant ceci : « les risques et les effets secondaires sur le corps pour chaque innovation »,  je peux dire qu’au bout de 25 ans d’irradiation par ces bombardements d’ondes, j’ai eu droit à un cancer de la thyroïde avec ablation,  à ~45 ans et je traîne une neuro-algodystrophie, maladie rare et très douloureuse, (Un dérèglement du système nerveux) depuis 3 ans et demi, durée extrêmement rare ~5% des cas.

Évidement je n’ai pas de preuve que des suspicions de relation de cause à effet. Cependant, mon sentiment est que la dégradation de ma santé est en lien avec le fait que je sois la victime non consentante, comme les autres (TI Targeted Individuals) individus ciblés, d’expériences et de traitements bafouant tous les droits humains. Des expériences préparant l’ innocuité des implants et des systèmes communication dont il est question dans cet article ? Je ne vous fait pas grâce de la la notion de neuro-goulag dont il est question dans le roman d’anticipation MIR de Alexander Bescher, répression par V2K qui remplit mon quotidien d’une joie indicible. Mais cette dernière notion prépare plutôt à une nouvelle société qui surgira aux yeux de tous le moment voulu… Moment peut-être proche vu la manière dont tourne le monde en ce moment de COVID-éoGAME19.

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Armes electroniques

L’armée américaine développe une technologie qui lit dans les pensées des soldats

Silence radio

L’armée américaine investit dans la recherche en neurosciences, afin d’essayer de décoder la signification des différents signaux cérébraux.

Le but ultime – probablement encore lointain – est de construire un système qui permettrait aux soldats de communiquer avec rien d’autre que leurs pensées, selon C4ISRNET. C’est une initiative audacieuse qui met en évidence les façons bizarres dont la technologie médicale pourrait changer la nature même de la guerre – et des soldats eux-mêmes.

Un esprit instruit

Le Bureau de recherche de l’armée (ARO) s’est engagé à dépenser 6,25 millions de dollars pour le projet au cours des cinq prochaines années, rapporte C4ISRNET. Il s’agit là d’une somme dérisoire, évidemment, et la réalité est que l’armée est encore loin de déployer des troupes de cyborgs télépathes au combat.

Pour l’instant, les neuroscientifiques de l’ARO disent avoir appris à décoder et à analyser les signaux neuronaux qui dirigent le comportement du reste de la production du cerveau. Ce n’est pas vraiment de la lecture de pensées, mais c’est un premier pas important vers la compréhension réelle de la signification des différents signaux cérébraux.

“Ici, nous ne nous contentons pas de mesurer les signaux, mais nous les interprétons”, a déclaré Hamid Krim, directeur du programme ARO, à C4ISRNET.

Aller de l’avant

L’étape suivante, a expliqué M. Krim, consiste à décoder d’autres catégories de signaux cérébraux afin qu’un ordinateur puisse éventuellement interpréter les pensées d’un soldat.

“Vous pouvez lire tout ce que vous voulez ; cela ne veut pas dire que vous le comprenez”, a déclaré M. Krim à C4ISRNET. “L’étape suivante est d’être capable de le comprendre. En fin de compte, c’est surtout l’intention initiale : faire en sorte que l’ordinateur soit réellement en mode de communication full duplex avec le cerveau.”

Source


Radio Silence

The U.S. Army is pouring money into neuroscience research, in a bid to try and decode the meaning behind different brain signals.

The ultimate goal — likely still far in the future — is to build a system that would allow soldiers to communicate with nothing more than their thoughts, according to C4ISRNET. It’s a bold initiative that highlights the bizarre ways medical technology could change the very nature of warfare — and soldiers themselves.

Mind Literate

The Army Research Office (ARO) has committed to spending $6.25 million on the project over the next five years, C4ISRNET reports. That’s chump change, obviously, and the reality is that the military is still a long way off from deploying telepathic cyborg troops into battle.

For now, ARO neuroscientists say they’ve learned to decode and parse the neural signals that direct behavior from the rest of the brain’s output. It’s not quite mind reading, but it’s an important first step toward actually understanding what different brain signals mean.

“Here we’re not only measuring signals, but we’re interpreting them,” ARO program manager Hamid Krim told C4ISRNET.

Moving Ahead

The next step, Krim explained, is to decode other categories of brain signals so that a computer would eventually be able to interpret a soldier’s thoughts.

“You can read anything you want; doesn’t mean that you understand it,” Krim told C4ISRNET. “The next step after that is to be able to understand it. At the end of the day, that is the original intent mainly: to have the computer actually being in a full duplex communication mode with the brain.”

READ MORE: Could soldiers silently communicate using brain signals in the future? [C4ISRNET]

More on military technology: The Pentagon Wants to Control Drones With Soldiers’ Brain Waves