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Silent Sound

Son silencieux

Le son silencieux d’Oliver Lowery, brevet américain 5,159,703, est la méthode actuelle pour le « son subliminal ». « Silent Sound » a remplacé le son subliminal « time slice », dans lequel de petites tranches d’un message subliminal étaient insérées dans un flux audio, par exemple au cinéma ou à la télévision, pour influencer l’auditeur. Silent Sound est mixé avec de l’audio dans des endroits comme les systèmes de musique de fond des grands magasins pour décourager le vol à l’étalage.

Bien que des améliorations aient été développées, un encodeur vocal Silent Sound prend un message vocal et utilise un circuit similaire à un changeur vocal téléphonique pour augmenter la fréquence de la voix près (mais sans dépasser) la limite supérieure de l’audition humaine. L’auditeur entend une tonalité aiguë fluctuante, et aucun mot ne peut être discerné, consciemment.

Cependant, le cerveau peut inconsciemment décoder les mots. Le cerveau profite du fait que près de la limite supérieure de l’audition, la sensibilité aux fréquences diminue. La courbe de sensibilité est inclinée vers le bas dans la plage de fréquences Silent Sound, environ 14 000 à 16 000 Hertz (cycles par seconde). Pour les lecteurs connaissant les circuits de détection radio, la récupération du son à partir d’un signal vocal modulé en fréquence (FM) converti se fait en utilisant le « slope tuning « Silent Sound » n’est pas un dispositif traversant seul par sa paroi. Cependant, lorsque Silent Sound est transmis à une cible par l’intermédiaire d’un émetteur voix contre crâne à travers un mur, si la cible est susceptible d’être hypnotisée (beaucoup de gens le sont), les processus de pensée et la personnalité de la cible pourraient être gravement perturbés au fil du temps, et la cible n’aurait aucune idée du pourquoi cela se produit, puisque le son est essentiellement silencieux. La cible peut entendre un son aigu ou un sifflement, mais pas de mots. La cible serait beaucoup moins capable de résister aux suggestions hypnotiques qu’avec un discours audible.

Il est à noter que de nombreuses cibles déclarent entendre des sons aigus ou des sifflements fréquents ou constants. (Je sais que je le sais)

La suggestion hypnotique subliminale  » Silent Sound  » peut également être ajoutée à l’écoute de la télévision câblée ou de la radio d’une cible, ou même simplement envoyée comme son dans l’air.


 

Oliver Lowery’s silent sound, U.S. patent 5,159,703, is the current method for « subliminal sound. » « Silent Sound » replaced « time slice » subliminal sound, in which small slices of a subliminal message were inserted into an audio stream, such as at movie or on TV, to influence the listener. Silent Sound is mixed with audio in places like department store background music systems to discourage shoplifting.

Although enhancements have been developed, at its simplest, a Silent Sound voice encoder takes a spoken message, and uses a circuit similar to a telephone voice changer to raise the frequency of the voice up near (but not exceeding) the upper limit of human hearing. The listener hears a fluctuating high-pitched tone, and any words cannot be discerned, consciously.

However, the brain can subconsciously decode the words. The brain takes advantage of the fact near the upper limit of hearing, the sensitivity to frequencies drops off. The sensitivity curve is sloped downwards in the Silent Sound frequency range, roughly 14,000 to 16,000 Hertz (cycles per second.) For readers with knowledge of radio detector circuits, recovering audio from a frequency modulated (FM) converted voice signal is done using « slope tuning « Silent Sound » is not a through-wall device by itself. However, when Silent Sound is transmitted to a target by way of a voice to skull through-wall transmitter, if the target is susceptible to hypnosis (many people are), the target’s thought processes and personality could be severely disrupted over time, and the target would have no idea why this was happening, as the sound is essentially silent. The target may hear a high pitched tone or hiss, but no words. The target would be much less able to resist hypnotic suggestions than with audible speech.

It should be noted that many targets report hearing frequent or constant high-pitched tones or hissing. (I know I do)

« Silent Sound » subliminal hypnotic suggestion can also be piggybacked on to a target’s cable TV or radio listening, or even just sent as sound through the air.

 

 

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MIR. Un cauchemar virtuel

Une critique du livre, dont une phrase résume très bien la vie des TI’s (les vilains Russes comme toujours…). Ce n’est pas la 1e fois que la fiction rejoins la réalité.

     Suite du Seigneur du RIM, ce roman se passe en 2036, dix ans après le combat livré par Frank Gobi, anthropologue transculturel et « détective privé psychique », contre un virus informatique qui a envahi les sites de réalité virtuelle du monde entier et menaçait d’annihiler les consciences des utilisateurs connectés (parmi eux, son fils Trevor). Depuis, Frank et sa compagne Tara Evans (elle aussi adepte psychique) ont disparu de la circulation, partis dans une nouvelle et mystérieuse quête spirituelle. Mais Trevor Gobi tente à sa façon de suivre les pas de son illustre père.
     Trevor et sa petite amie, Nelly, sont en vacances sur la Côte d’azur. Au même moment le comte Trobolsky, chef des services de renseignement cyber du régime néo-tsariste de la Russie, se trouve aussi dans le coin. Il s’apprête à trahir son pays en vendant son plus grand secret  : Mir, un virus (biologique cette fois-ci) dont le code ADN a été découvert dans une transmission infrarouge d’origine extraterrestre par des cosmonautes à bord de la station spatiale du même nom. Il se révèle que ce virus possède d’étranges propriétés psychiques et fusionne avec la conscience de son porteur. L’État russe a rapidement développé des applications intéressantes  : la création du Neuro-Goulag, qui condamne ses victimes à vivre dans une sorte d’enfer mental (plus besoin de construire des bagnes physiques), et le contrôle psychologique des foules (particulièrement utile contre les émeutes et insurrections).
     Le transfert doit avoir lieu dans un café à Cagnes-sur-Mer. Le contact de Trobolsky, un certain Alyosha, vient d’acquérir le dernier gadget à la mode, un tatouage doté de l’intelligence artificielle. Ces tatouages sont physiquement mobiles et font fonction d’ « avatars », des représentants qui réalisent des tâches dans la réalité virtuelle pour le compte de leurs porteurs. Or, au moment du transfert, des agents de la Sûreté française font une irruption intempestive, et dans la mêlée, l’échantillon de Mir s’échappe de son réceptacle, se rattache au tatouage d’Alyosha et puis décampe pour un refuge plus sûr  : la peau de Nelly, assise avec Trevor au même café à la table voisine.
     Dans ce roman rocambolesque et assez hilarant, Besher continue à explorer avec originalité une culture planétaire du xxie siècle qui combinerait la technologie occidentale et la sagesse orientale. Mais le récit fonctionne surtout au deuxième degré, épinglant à la fois les bêtises des adeptes de l’informatique et de la RV, et les excès des disciples du mysticisme « New Age ». L’intrigue est un peu plus confuse que celle de RIM et la résolution finale n’est pas entièrement satisfaisante. Certaines choses, notamment la nature du projet mystérieux de Frank et Tara, ne seront éclaircies que dans le troisième volet de cette trilogie, CHI (1999), non encore traduit en français. Et d’autres aventures des Gobi, père et fils, vont paraître bientôt, dans une nouvelle série, intitulée « Hanging Butoh ».
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Sur Arte, Des bourreaux aux mains propres

Un documentaire qui parle de personnages et sujets pas vraiment inconnus ici.ARTE / MARDI 26 NOVEMBRE A 22 H 30  Disponible du 19/11/2019 au 24/01/2020

Réalisation : Auberi Edler

Comment, au nom de la peur de l’ennemi communiste puis de la lutte contre le terrorisme, la culture de la torture s’est imposée aux États-Unis.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains, impressionnés par la capacité supposée des autorités soviétiques à extorquer des aveux fabriqués de toutes pièces lors de procès spectacles, s’intéressent au lavage de cerveau. Avec la complicité d’universitaires et de médecins sans scrupules, la CIA cherche alors à élaborer les techniques susceptibles de briser l’esprit humain sans laisser de traces physiques. Pendant que le psychiatre Ewen Cameron expérimente sur ses patients, à leur insu, un programme associant électrochocs, cure de sommeil ou privation sensorielle, le neurologue Harold Wolff et le neuropsychologue Donald Hebb définissent pour la CIA les deux principes fondateurs de la torture psychologique, codifiée en 1963 dans le « manuel d’interrogatoire Kubark » : la douleur auto-infligée, utilisée par le KGB, consistant à imposer à l’individu la station debout ou une position figée ; et la privation sensorielle, qui conduit rapidement à une déficience mentale grave. Les célèbres expériences de Milgram et de Zimbardo, qui ont montré l’influence du contexte dans le développement de comportements inhumains, et, plus tard, la série à succès24 heures chrono inspireront elles aussi l’armée et les renseignements américains. De Guantánamo à Abou Ghraib, la guerre contre le terrorisme a ainsi mené à des dérives d’une cruauté indicible, dont seuls les exécutants directs ont eu à répondre devant la justice.

Système institutionnalisé
« On s’est habitué à l’idée qu’il serait moralement acceptable de ne reculer devant rien pour se sentir en sécurité« , analyse Rebecca Gordon, professeure de philosophie à l’université de San Francisco. Du passé esclavagiste des États-Unis à l’usage, par d’anciens soldats devenus policiers, de techniques barbares à l’encontre des migrants hispaniques, ce documentaire, associant archives, éclairages de spécialistes et de témoins (historiens, avocats, anciens interrogateurs, victimes…), montre comment la torture s’est pernicieusement ancrée dans les mentalités américaines, au détriment des valeurs démocratiques.

 

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Armes electroniques

La mise au point de nouvelles armes antipersonnel – Revue internationale de la Croix-Rouge

N°2 de la traduction d’articles issus du site MindJustice. « Sample of Rare and Outstanding Articles from 1976 to 1996 »

International Review of the Red Cross, 279

November 1, 1990
The Development of New Antipersonnel Weapons
by Louise Doswald-Beck and Gerald C. Cauderay

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Les blessures qui en résultent sont aujourd’hui, et le seront dans un avenir prévisible, pratiquement inexistantes. Le deuxième groupe de travail, composé principalement de psychiatres et de médecins, étudiera plus en détail les effets à court et à long terme, tant pour l’individu que pour la société, de la cécité &a par rapport aux autres blessures généralement subies sur le champ de bataille. Les informations recueillies peuvent ensuite être utilisées pour une discussion plus approfondie sur les implications juridiques et politiques de la mise au point de ces armes.

5. Armes à énergie dirigée (DEW)

Outre l’arme laser antipersonnel, qui à certains égards pourrait également être considérée comme une arme à énergie dirigée, il existe également des armes très spéciales, telles que celles utilisant des ondes électromagnétiques de différentes longueurs d’onde et des générateurs de faisceaux de particules, qui sont considérées par certains experts comme des armes antimatérielles potentielles extrêmement efficaces. S’il est peu probable que ce type particulier d’arme, qui nécessite un approvisionnement énergétique considérable, devienne opérationnel sur le champ de bataille dans un avenir proche, il n’en va pas de même pour les systèmes d’armes utilisant des faisceaux d’ondes ou d’impulsions électromagnétiques. Les effets induits chez l’homme par les ondes électromagnétiques sont connus, quoique imparfaitement, depuis longtemps et ont fait l’objet de recherches continues. Selon la fréquence utilisée, le mode d’émission, l’énergie rayonnée, la forme et la durée des impulsions utilisées, les rayonnements électromagnétiques dirigés contre le corps humain peuvent produire de la chaleur et provoquer de sérieux problèmes ou même des changements dans la structure moléculaire des cibles qu’ils atteignent.

Des travaux de recherche dans ce domaine ont été menés dans presque tous les pays industrialisés, et notamment par les grandes puissances, en vue d’utiliser ces phénomènes à des fins antimatérielles ou antipersonnel. Des tests ont démontré que de puissantes impulsions micro-ondes pouvaient être utilisées comme une arme pour mettre l’adversaire hors de combat ou même le tuer. Il est possible aujourd’hui de générer une impulsion hyperfréquence très puissante (par exemple entre 150 et 3 000 mégahertz), avec un niveau d’énergie de plusieurs centaines de mégawatts. Grâce à des systèmes d’antennes spécialement adaptés, ces générateurs pourraient en principe transmettre sur des centaines de mètres suffisamment d’énergie pour cuisiner un repas. Toutefois, il est important de mentionner que les effets mortels ou incapacitants auxquels on peut s’attendre des systèmes d’armes utilisant cette technologie peuvent être produits avec des niveaux d’énergie beaucoup plus faibles. Utilisation du principe de concentration du champ magnétique, qui permet le contrôle de la géométrie de la cible, au moyen de systèmes d’antennes spécialement conçus à cet effet,

l’énergie rayonnée peut être concentrée sur de très petites surfaces du corps humain, par exemple la base du cerveau où une énergie relativement faible peut produire des effets mortels. Il semble qu’avec la technologie actuellement disponible, on pourrait sérieusement envisager la production de tels systèmes d’armes, qui pourraient avoir une portée d’environ 15 km et balayer une zone avec une série d’impulsions rapides. Les soldats non protégés dans cette zone pourraient être mis hors de combat ou tués en quelques secondes. Une telle arme pourrait être installée sur un camion et serait donc facilement transportable.

Malgré la rareté des publications sur ce sujet, et le fait qu’il s’agit généralement d’informations strictement classifiées, les recherches menées dans ce domaine semblent avoir démontré que de très faibles quantités de rayonnement électromagnétique pouvaient altérer sensiblement les fonctions des cellules vivantes. Les travaux de recherche ont également révélé que des effets pathologiques proches de ceux induits par des substances hautement toxiques pouvaient être produits par des rayonnements électromagnétiques même à très faible puissance, en particulier ceux utilisant une forme d’impulsion contenant un grand nombre de fréquences différentes. Comme mentionné précédemment, l’énergie nécessaire pour atteindre ces résultats est souvent beaucoup plus faible que l’énergie nécessaire pour induire un effet significatif de la chaleur dans les tissus du corps.

Certaines recherches semblent avoir confirmé que les champs électromagnétiques de faible intensité, modulés de façon à être similaires aux ondes cérébrales normales, pourraient sérieusement affecter les fonctions cérébrales. Des expériences avec des champs magnétiques pulsés effectuées sur des animaux auraient produit des effets spécifiques tels que l’endormissement et le déclenchement de l’anxiété ou de l’agressivité, en fonction de la modulation de la fréquence utilisée. D’autre part, il est bien connu que des effets mortels peuvent également être produits en utilisant des niveaux de puissance plus élevés que ceux utilisés pour les expériences sur la modification du comportement. Une arme antipersonnel basée sur de tels principes biophysiques pourrait produire des effets similaires à ceux d’un gaz neurotoxique, mais n’aurait aucun effet secondaire et ne laisserait aucune trace durable.

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International Review of the Red Cross, 279

November 1, 1990
The Development of New Antipersonnel Weapons
by Louise Doswald-Beck and Gerald C. Cauderay

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resulting injuries is at present, and will be for the foreseeable future, virtually non-existent. The second working group, which will principally comprise psychiatrists and doctors, will study in greater detail the short and long-term effects, both  for the individual and for society, of blindness &a compared with other injuries typically sustained on the battlefield.  The information collected can then be used for a more thorough discussion of the legal and policy implications of the development of these weapons.
5. Directed energy weapons (DEW)
Apart from the anti-personnel laser weapon, which in some respects could also be considered as a directed energy weapon, there are also very special weapons, such as those using electromagnetic waves of different wavelengths   and generators of particle beams, which are considered by some experts as extremely efficient potential anti-materiel weapons. Although this particular type of weapon, which requires a considerable energy supply, in unlikely to become operational on the battlefield in the near future, the same cannot be said for weapon systems using beams of electromagnetic waves
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or pulses. The effects induced in human beings by electromagnetic waves have been known, albeit imperfectly, for a long time and have been the subject of continuous research. Depending on the frequency used, the emission mode, the energy radiated, and the shape and duration of the pulses used, electromagnetic radiations directed against the human body may produce heat and cause serious bums or even changes in the molecular structure of the issues they reach.

Research work in this field has been carried out in almost all industrialized countries, and especially by the great powers, with a view to using these phenomena for anti-materiel or antipersonnel purposes. Tests have demonstrated that powerful microwave pulses could be used as a weapon in order to put the adversary hors de combat or even kill him. It is possible today to generate a very powerful microwave pulse (e.g., between 150 and 3,000 megahertz), with an energy level of several hundreds of megawatts. Using specially adapted antenna systems, these generators could in principle transmit over hundreds of metres sufficient energy to cook a meal.
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However, it is important to mention that the lethal or incapacitating effects which can be expected from weapon systems using this technology can be produced with much lower energy levels. Using the principle of magnetic field concentration, which permits the control of the geometry on the target, by means of antenna systems especially designed for the purpose,
the radiated energy can be concentrated on very small surfaces of the human body, for example the base of the brain where relatively low energy can produce lethal effects.  It seems that with currently available technology, serious consideration could be given to the production of such weapon systems, which could have a range of approximately 15 km and could sweep a zone with a series of fast pulses. Unprotected soldiers within this zone could be put hors de combat or killed within a few seconds. Such a weapon could be installed on a truck and would therefore be easily transportable.
In spite of the rarity of publications on this subject, and the fact tht it is usually strictly classified information, research undertaken in this field seems to have demonstrated that very small amounts of electromagnetic radiation could appreciably alter the functions of living cells. Research work has also revealed that pathological effects close to those induced by highly toxic substances could be produced by electromagnetic radiation even at very low power, especially those using a pulse shape containing a large number of different frequencies. As mentioned earlier, the energy necessary to achieve these results is often much lower than the energy required to induce a significant effect of heat in body tissues.
Some research seems to have confirmed that low-level electromagnetic fields, modulated to be similar to normal brainwaves could  seriously affect brain function. Experiments with pulsed magnetic f ields carried out in animals have reportedly produced specific effects such such as inducing sleep and triggering anxiety or aggressiveness, depending on the modulation of the frequency used. It is, on the other hand, well known that lethal effects can also be produced by using higher power levels than those used for the experiments on behaviour modification. An anti-personnel weapon based on such biophysical principles could produce similar effects to those of a nerve gas, but would have no secondary effects and leave no lasting trace.

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Armes electroniques

Les USA explorent la technologie russe de contrôle de l’esprit – janvier 1993

Ça fait pas mal de boulot, mais je vais commencer une série de traduction d’articles issus du site MindJustice.

Il y a une section qui traite d’articles extraordinaires « Sample of Rare and Outstanding Articles from 1976 to 1996 »

Le premier de la série est tiré de « Defense News 11-17 janvier 1993, p. 29 » dont on trouve la copie sur le site de la CIA, rien que ça.  https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP96-00792R000600150003-3.pdf

 

Les USA explorent la technologie russe de contrôle de l’esprit. Les États-Unis et la Russie espèrent protéger les techniques de contrôle de l’esprit par Barbara Opall, rédactrice de l’équipe (Defense News 11-17 janvier 1993, p. 29)

 

Washington – Le gouvernement russe perfectionne une technologie de contrôle de l’esprit mise au point dans les années 1970 qui pourrait être utilisée pour renforcer les capacités de combat des forces amies tout en démoralisant et en neutralisant les troupes adverses.

Connue sous le nom de psychocorrection acoustique, la capacité de contrôler les esprits et de modifier le comportement des civils et des soldats pourrait bientôt être partagée avec les autorités militaires, médicales et politiques américaines, selon des sources américaines et russes.

Les sources affirment que le gouvernement russe, dans un esprit d’amélioration des relations américano-russes, commence à lever le voile du secret entourant cette technologie.

La capacité russe, démontrée dans une série d’expériences en laboratoire remontant au milieu des années 1970, pourrait être utilisée pour réprimer les émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales amies, selon certaines sources.

Pionnière dans le domaine de la psychocorrection à l’Académie de médecine de Moscou, la psychocorrection acoustique, financée par le gouvernement, implique la transmission de commandes spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le subconscient humain sans perturber les autres fonctions intellectuelles. Selon les experts, les démonstrations en laboratoire ont montré des résultats encourageants après une exposition de moins d’une minute.

En outre, des décennies de recherche et d’investissement d’innombrables millions de roubles dans le processus de psycho-correction a débouché sur la capacité de modifier le comportement des sujets volontaires et non volontaires, les experts ont précisé.

Dans un effort visant à limiter l’utilisation potentiellement abusive de cette capacité, des chercheurs scientifiques russes de haut niveau, des diplomates, des officiers militaires et des fonctionnaires du ministère russe de l’enseignement supérieur, des sciences et de la politique technologique commencent à fournir des démonstrations limitées pour leurs homologues américains.

D’autres évaluations des technologies clés aux États-Unis sont prévues, de même que des discussions visant à créer un cadre pour soumettre la question à des contrôles bilatéraux ou multilatéraux, selon des sources américaines et russes.

Un document non daté du Psychor Center, un groupe basé à Moscou et affilié au Département de psychocorrection de l’Académie de médecine de Moscou, reconnaît le potentiel ( ?) de cette capacité.

Les États-Unis et la Russie espèrent protéger les techniques de contrôle de l’esprit

Contrôle, à partir de la page 4

Les experts russes, dont George Kotov, un ancien général du KGB qui occupe actuellement un poste de ministre, présentent dans leur rapport une liste de logiciels et de matériel associés à leur programme de psycho-correction qui pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $.

« Dans la mesure où il est devenu possible de sonder et de corriger le contenu psychique des êtres humains malgré leur volonté et leur conscience par des moyens instrumentaux, les résultats obtenus peuvent échapper à {notre} contrôle et être utilisés à des fins inhumaines de manipulation du psychisme », affirme le document.

Les auteurs russes notent que  » l’opinion mondiale n’est pas prête à traiter de manière appropriée les problèmes posés par la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain « . C’est pourquoi les auteurs russes ont proposé la création d’un centre bilatéral pour les psychotechnologies où les États-Unis et le Russe {?} restreignent les capacités émergentes.

Janet Morris, du Global Strategy Council, un groupe de réflexion établi à Washington par Ray Cline, ancien directeur adjoint de la Central Intelligence Agency, est un agent de liaison clé entre les responsables russes et américains.

Dans une interview accordée le 15 décembre, Mme Morris a déclaré qu’elle et l’International Healthline Corp. de Richmond, en Virginie, avaient informé de hauts responsables du renseignement et de l’armée américaine des capacités russes, qui, selon Mme Morris, pourraient inclure des dispositifs portables pour des opérations spéciales, le contrôle des foules et des actions antipersonnel. Healthline Corp. évalue les technologies de soins de santé russes et financera des démonstrations russes aux États-Unis.

« Nous avons parlé de l’utiliser pour filtrer et préparer le personnel des opérations spéciales pour les missions extrêmement difficiles et des moyens de l’intégrer {?} pour les opérations psychologiques « , a dit M. Morris.

Elle a déclaré que les responsables de l’Armée de terre s’inquiétaient de la capacité des systèmes blindés et du personnel de l’Armée de terre d’utiliser les liaisons de communications électroniques. Les troupes au sol, dit-elle, risquent d’être exposées à des ondes sonores conductrices des os qui ne peuvent être compensées par des bouchons d’oreille ou d’autres équipements de protection actuels. M. Morris a ajouté que les contre-mesures américaines pourraient inclure l’annulation du son, un processus complexe qui consiste à diffuser des formes d’ondes à phases opposées dans des fréquences précisément adaptées.

Le major Pete Keating, porte-parole de l’armée américaine, a déclaré que les hauts responsables de l’armée américaine avaient exprimé leur intérêt pour l’examen des capacités russes, mais que Donald Atwood, secrétaire adjoint à la défense, avait rejeté les projets répétés de visites dans l’ancienne Union soviétique. Keating a dit qu’il ne connaissait pas la technologie de contrôle de l’esprit.

Selon des sources américaines, les responsables gouvernementaux et les dirigeants du monde des affaires et du monde médical examineront les offres de la Russie de placer la capacité de contrôle des esprits sous contrôle bilatéral.

Au moins un sénateur américain de haut rang, des responsables du renseignement du gouvernement et le Bureau des opérations, des plans et du développement des forces de l’armée américaine sont intéressés à examiner les capacités russes, ont indiqué des sources américaines.

En outre, International Healthline Corp. prévoit de faire venir une équipe de spécialistes russes dans les deux prochains mois pour démontrer cette capacité, a déclaré le président de la société, Jim Hovis, dans une interview accordée le 2 décembre.

Pendant ce temps, le Centre de recherche, de développement et d’ingénierie de l’armement de l’armée américaine mène une étude d’un an sur la technologie des faisceaux acoustiques qui pourrait refléter certains des effets rapportés par les Russes.

Le porte-parole de l’armée Bill Har ? a déclaré le 3 décembre que le commandement attendait l’étude d’un an commandée par Scientific Applications & Research Associates de Huntington Beach, Californie. Selon des sources américaines et russes, des recherches connexes menées à l’Institut Andreev, basé à Moscou, sont en cours.

Malgré l’intérêt croissant que suscite une capacité traditionnellement réservée aux romans de science-fiction, l’industrie et les experts universitaires sont prudents et sceptiques quant à son utilisation potentielle sur le champ de bataille.

« Ce n’est pas quelque chose qui me semble nécessiter une attention particulière « , a déclaré Raymond Gartho Gartho, analyste de la défense et du renseignement à la Brookings Institution de Washington, dans une interview accordée à De ?

Morris soutient que la capacité a été démontrée dans le laboratoire russe et qu’elle devrait être soumise à des restrictions internationales le plus tôt possible.

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Articles de presse

Le scientifique fou qui a été le pionnier des expériences de contrôle de l’esprit de la CIA

Traduction Activist Post : The Mad Scientist Who Pioneered the CIA’s Mind Control Experiments

Si vous croyiez en l’existence des expériences de contrôle mental de la CIA MK-ULTRA dans les années 1960, les gens supposeraient probablement que vous avez pris un peu trop d’acide. Et cela aurait très bien pu être le cas si vous aviez été l’un des sujets inconscients du savant fou, Sidney Gottlieb. Gottlieb a développé ses pratiques directement à partir de médecins nazis responsables de certaines des expériences humaines les plus horribles sur les victimes des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. À un moment donné, les scientifiques nazis ont été transportés par avion aux États-Unis pour donner des leçons aux agents de la CIA sur les effets du sarin, un gaz toxique mortel.

Gottlieb a imité ces tactiques nazis sur des sites noirs dans le monde entier.

[Gottlieb] fonctionnait presque complètement sans surveillance. Il a reçu une sorte de chèque de son patron titulaire et de son vrai patron, Richard Helms, et du directeur de la CIA, Allen Dulles. Mais aucun d’eux ne voulait vraiment savoir ce qu’il faisait. Ce type avait un permis de tuer. Il avait le droit de réquisitionner des sujets humains aux États-Unis et dans le monde entier et de les soumettre à toutes sortes d’abus qu’il voulait, jusqu’au point d’en être mortel – mais personne ne regardait par-dessus son épaule. Il n’a jamais eu à faire de rapports sérieux à qui que ce soit. Je pense que la mentalité devait être que ce projet est si important – le contrôle de l’esprit, s’il peut être maîtrisé, est la clé de la puissance mondiale.

Certaines de ses expériences impliquaient des participants volontaires. Par exemple, Whitey Bulger s’est porté volontaire pendant son premier séjour en prison. On lui a dit que les expériences avaient pour but de rechercher des remèdes contre la schizophrénie. En réalité, on lui a administré du LSD tous les jours pendant plus d’un an pour tenter de détruire l’esprit humain. C’était la première étape, avant que l’esprit puisse être remplacé par un nouvel esprit, un esprit que la CIA contrôlerait. Parmi les autres victimes figuraient des hommes attirés par des prostituées et des prisonniers étrangers « sacrifiables » qui n’avaient pas droit à une procédure régulière. Au cours du processus, les gens sont devenus fous, des vies ont été ruinées et des gens sont morts.

Un nouveau livre de Stephen Kinzer est sorti aujourd’hui  intitulé Poisoner in Chief qui plonge au plus profond de l’homme derrière les fameuses expériences de contrôle mental des années 1950 et 1960, MK-ULTRA.

L’empoisonneur en chef de Stephen Kinzer se lit comme un thriller d’espionnage, mais ses révélations sur la carrière macabre de Sidney Gottlieb de la CIA sont profondément troublantes. Le travail de Kinzer souligne une fois de plus le pouvoir narratif de la biographie pour déterrer notre histoire collective. » -Kai Bird, co-auteur de l’American Prometheus, auteur de The Good Spy et lauréat du prix Pulitzer.

Ce sont de telles révélations qui rendent insensé de faire confiance au gouvernement. Ce n’est là qu’un petit exemple parmi tant d’autres de la preuve irréfutable que notre gouvernement peut être psychotique et diabolique. Alors pourquoi diable y a-t-il encore des millions et des millions de personnes qui se battent chaque jour pour que le gouvernement ait plus de pouvoir sur nous ? C’est le renversement ultime, c’est que des citoyens innocents doivent justifier chaque action auprès du gouvernement, alors que le gouvernement, coupable d’innombrables méfaits, fait tout ce qu’il veut en toute impunité. Il faut vraiment être stupide pour ignorer toutes les violations du passé, des expériences de Tuskegee sur la syphilis aux mensonges qui poussent les États-Unis à entrer en guerre après la guerre.

*Ce post contient des liens d’affiliation Amazon, du site original

***

WIKIPEDIA : En avril 1953 il prit la tête du projet top-secret MKULTRA qui avait été décidé par le directeur de la CIA Allen Dulles. Gottlieb testa notamment l’administration de LSD et d’autres substances psychotropes pour désorienter les sujets. Il finança des recherches sur le lavage de cerveau, basé sur la destruction du psychisme de telle manière que le sujet admette n’importe quoi. Il sponsorisa les recherches controversées de médecins tels que Ewen Cameron et Harris Isbell sur des cobayes humains. Beaucoup de personnes souffrirent gravement des conséquences des recherches qu’il finança conjointement avec la Fondation Rockefeller.

 

Tiens tiens, Rockfeller, il semble avoir été dans tous les bons coups celui-là…

 

 

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“Stranger Things” : le projet secret de la CIA qui a inspiré la série Netflix

Le Projet MK résumé par France-Inter, forcément édulcoré, faudrait pas tomber dans le complotisme en spéculant sur le pourquoi de la « suppression » de quasiment toutes les archives, et ne surtout pas enquêter sur la réalité qui fut cachée… Mais bon, même si on n’apprend rien, on ne va pas bouder quand il est question de ce sujet dans les médias avec un petit lien en prime vers targetedindividualscanada.com (Je me doute que ce lien ne tiendra pas dans le temps…)


À première vue, qui pourrait penser que “Stranger Things”, une série entre fantastique, horreur et science-fiction, s’inspire de faits historiques ? Pourtant, le pitch est directement inspiré par de mystérieuses et très controversées expériences que la CIA mena pendant la guerre froide : le projet MK-Ultra.

                                                         Millie Bobby Brown, dans le rôle d’Eleven – Stranger Things, saison 1 © Netflix

Dans Stranger Things, le personnage d’Eleven est une jeune fille dotée de pouvoirs exceptionnels et étudiée dans un mystérieux laboratoire. Si les pouvoirs de télékinésie d’Eleven relèvent d’un registre fantastique propre à la série, le type d’expériences scientifiques vécues par le personnage de Terry Ives (sa mère dans la série) ont véritablement existé tels que décrits dans un épisode  : « Ils payaient des gens comme ma sœur [Terry Ives] 200 balles, ils leurs donnaient de la drogue, principalement du LSD, puis ils la déshabillaient et la mettaient dans des caissons d’isolation sensorielle. […] Ils voulaient repousser les limites de l’esprit. »

Ces expérimentations ont constitué ce qui s’est appelé le projet MK-Ultra : un projet secret, développé par la CIA dans les années 1950.

Derrière « Stranger Things », le projet MK-Ultra

L’idée était de tenter toutes sortes d’expériences afin de révéler ou de déclencher des capacités extraordinaires, pour s’en servir dans le contexte de la Guerre froide. Ils développaient des techniques de contrôle mental en mélangeant toutes sortes de psychotropes, (notamment du LSD, de la psilocybine et de la mescaline) à de la manipulation mentale, afin d’induire certains comportements chez les individus.

  • Le programme BlueBird, développé entre 1951 et 1953 cherchait, par exemple, à créer une sorte de sérum de vérité (également appelé « la sauce« ) en alliant des techniques de manipulation mentale à la prise de LSD.
  • De 1951 à 1963, le programme Artichoke alliait l’hypnose, la prise de drogues et le sevrage forcé, afin de mettre les cobayes dans un état second et les rendre soit plus coopératifs (dans le cadre d’un interrogatoire par exemple), ou de créer chez eux de véritables amnésies (et de préserver ainsi des secrets).
  • Le 10 février 1954, le programme MK-Ultra parvient à pousser quelqu’un au crime. Une femme, phobique des armes à feu, est placée sous hypnose et reçoit comme instruction de tirer sur quelqu’un. L’expérience réussit et les documents affirment que la femme cobaye ne se souvenait de rien au réveil, refusant même de prendre l’arme qu’on lui tendait.
  • D’autres substances ont également été testées afin de provoquer une impulsivité chez le sujet et ainsi le discréditer en public, ou encore pour aider un individu à supporter la torture, la privation ou un lavage de cerveau pendant un interrogatoire.

Un mémo du programme Artichoke, daté de janvier 1952, ne laisse aucun doute sur la ligne directrice du programme :

Pouvons-nous avoir le contrôle d’un individu au point où il fera ce que l’on veut, contre sa volonté, et même contre les lois fondamentales de la nature, telles que la préservation de soi ?

Mise en place du projet, dans le plus grand des secrets

L’idée du projet émerge après des témoignages de soldats américains qui soutiennent avoir vu, pendant la Guerre de Corée (1950-1953), des Nord-Coréens modifier le comportement de prisonniers américains en ayant recours à de la manipulation mentale. Selon eux, la Chine et l’URSS auraient aidé la Corée à développer ces techniques et c’est ainsi que, pour lutter contre l’URSS, les États-Unis décident de développer des techniques similaires.

Afin de mener à bien ces expérimentations dans le secret – et donc sans déclencher une nouvelle enveloppe budgétaire qui rendrait la chose publique – l’administration américaine signe un arrangement avec la CIA qui vise à réserver un certain pourcentage de son budget au projet MK-Ultra (6 %).

Le programme est placé sous la direction du docteur Sidney Gottlieb, un psychiatre militaire, également chimiste.

D’abord menées sur des prisonniers, les expériences sont élargies à des volontaires en échange d’une rémunération (dont Ken Kesey, l’auteur de Vol au-dessus d’un nid de coucou, en 1962, qui n’est pas sans lien avec cette histoire…). Une quarantaine d’universités américaines proposent à leurs étudiants de prendre part à ces expériences. Il semblerait même que certaines expériences aient également été menées sur des cobayes, à leur insu : employés de la CIA, membres de l’armée ou de l’administration américaine, prostituées, malades mentaux ou toxicomanes en centre de désintoxication. Une rumeur qui a pris en crédibilité après l’affaire de la mort mystérieuse du chimiste militaire, Frank Olson, employé de la CIA dont l’autopsie révéla qu’il avait absorbé du LSD à son insu. Une maison close a également été montée de toutes pièces, afin d’étudier, derrière des miroirs sans tain, des clients sous prise de LSD, versé sans qu’ils le sachent dans leur verre : l’opération Midnight Climax, réalisée à San Francisco, à Marin County et à New York, en 1955.

Une rumeur, confirmée le 3 août 1977, dans un discours du sénateur Edward Kennedy :

Le directeur adjoint de la CIA a révélé que plus d’une trentaine d’universités et d’institutions participaient à un programme « d’essais approfondis » comprenant des tests de drogue dissimulés sur des citoyens inconscients « à tous les niveaux sociaux, hauts et bas, Américains indigènes et étrangers ». Plusieurs de ces tests impliquaient l’administration de LSD à des « sujets involontaires dans des situations sociales ».

Et là où les expériences qui sont menées sur le personnage d’Eleven, dans la série, ne sont pas si éloignées de la vérité, c’est qu’à l’époque, des expérimentations ont bel et bien été menées sur des enfants.

Plusieurs femmes en ont témoigné le 15 mars 1995 : le docteur et thérapeute Valérie Wolf, spécialisée dans l’aide aux victimes, ainsi que deux victimes présumées : Christine DeNicola et Claudia Mullen. Des enfants auraient ainsi été soumis à des techniques de manipulation mentale afin d’en faire de parfaits espions ou d’excellents assassins.

Malheureusement, en 1973, le directeur de la CIA, Richard Helms ordonna la destruction de toutes les archives du programme MK-Ultra, ce qui rend extrêmement difficile le travail des enquêteurs et des journalistes sur ce sujet. Quelques documents échappèrent à la destruction, et en 1977 le New York Times révélait déjà que la CIA avait mené des expériences illégales, sur le territoire américain et des sujets américains.

Plus tard, suite au témoignage des présumées victimes, Christine DeNicola et Claudia Mullen, et après de nombreuses autres révélations (l’opération Midnight Climax, la mort mystérieuse de Frank Olson…) le président américain en date, Bill Clinton, décida de faire des excuses publiques (le 3 octobre 1995) pour les expériences ayant eu lieu sur le sol américain. Toutefois il n’entra jamais vraiment dans les détails de ces “expériences”.

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Le mystérieux Hendricus Loos et ses dispositifs de manipulation du système nerveux

Traduction d’un article intéressant. Intéressant aussi de voir comment avorte une tentative d’enquête journalistique sur un sujet sensible comme le Mind Control. Il existe des brevets déposés, visiblement exploités par une société, mais on ne sait pas pour quoi pour/contre qui etc… Les recherches n’aboutissent à rien, circulez…

 


Les mots « dispositifs de manipulation du système nerveux » suffisent à attirer l’attention de la plupart des gens. Le concept appliqué de contrôle de l’esprit, largement considéré comme n’étant rien de plus que de la science-fiction, est apparemment de plus en plus réaliste.

L’un des derniers dispositifs brevetés utilise un téléviseur ou un écran d’ordinateur pour envoyer des ondes électromagnétiques au spectateur (1). La charge électrique s’accumule sur la peau et déclenche un comportement contrôlé du système nerveux. On pense que l’appareil pourrait également avoir un impact sur le système endocrinien, en donnant accès aux hormones et aux fonctions cérébrales, ainsi qu’à la capacité de contrôler d’autres systèmes du corps.

Le détenteur du brevet, Hendricus G. Loos, détient également de nombreux autres brevets pour des dispositifs similaires. Depuis 1978, M. Loos a obtenu des brevets pour onze dispositifs, dont la plupart visent la manipulation du système nerveux (2).

Parmi les brevets, vous trouverez des articles tels que « Manipulation acoustique subliminale des systèmes nerveux », « Manipulation magnétique à distance des systèmes nerveux », « Méthode et appareil de mémoire associative » et « Méthode et appareil de manipulation des systèmes nerveux ». Tous les autres brevets semblent être liés à la technologie d’administration de ces dispositifs de manipulation du système nerveux.

Si vous n’avez pas encore peur ou si vous n’êtes pas intimidé, nous n’avons pas fini.

L’histoire de Loos

L’homme derrière les brevets a sa propre histoire. Avant de travailler sur la manipulation du système nerveux, le Dr Loos a travaillé avec d’autres entreprises. À la fin des années 1950, son travail avec Plasmadyne Corporation lui a permis d’obtenir un brevet pour un « appareil et une méthode de production et de confinement du plasma à ultra-haute température » (3).

Quelques années plus tard, il a travaillé avec le département de recherche avancée de Douglas Aircraft pour étudier les champs électromagnétiques en utilisant la théorie de Yang-Mills (4). Il a poursuivi ses recherches en publiant un autre article sur les champs de Yang-Mills en 1969 dans l’American Physical Society Journal (5).

Dans les années 1980, il semble qu’il se soit installé dans sa maison de Fallbrook, en Californie, et qu’il ait développé le Laguna Research Laboratory, travaillant sur des projets gouvernementaux avec le ministère de la Défense, le ministère de la Santé et des Services sociaux et la Defense Advanced Research Projects Agency, communément appelée DARPA (6). Les projets comprennent des aérosols thérapeutiques rentables et des dispositifs de stockage de mémoire capables d’apprendre.

Au cours de son travail avec Laguna Research Laboratory, Hendricus Loos a participé à une conférence avec Neural Information Processing Systems, publiant un article sur Reflexive Associative Memories (7). Les documents correspondants se trouvent également dans le Centre d’information technique de défense (8).

Science Fiction ou réalité ?

Il est plus difficile d’obtenir de l’information sur le travail d’aujourd’hui et d’aujourd’hui. Les informations disponibles sont rares et troublantes.

Peu de temps après avoir breveté son dernier appareil, Hendricus Loos a pris la présidence de Cuewave Corporation. Jansje Loos a déposé une demande de permis d’exploitation (numéro d’entité : C2396570) en 2003, en utilisant la même adresse à Fallbrook, Californie, ainsi qu’une adresse résidentielle supplémentaire à Laguna Beach, Californie (9).

Le propre site de la société, www.cuewave.com, n’est rien de plus qu’une copie de site pour une entreprise de publicité située en Inde. Toute recherche sur l’entreprise ne produit rien de plus que des inscriptions dans les annuaires. Les listes elles-mêmes ne fournissent que peu de données supplémentaires, si ce n’est que l’entreprise est inscrite dans la catégorie « Recherche physique commerciale » et a un code de classification type des industriesle des systèmes nerveux

 

(1) Patents
(2) Inventor Hendricus Loos
(3) Patent US3009080
(4) World Cat
(5) APS
(6) SBIR
(7) NIPS
(8) US Military
(9) SOS
(10) CueWave Corp
(11) OSHA


The Mysterious Hendricus Loos and His Nervous System Manipulation Devices

The words “nervous system manipulation devices” are enough to pique most anyone’s attention. The applied concept of mind control, widely thought to be nothing more than science fiction, is seemingly more and more realistic.One of the latest patented devices, utilizes a television or computer monitor to send electromagnetic waves to the viewer (1). The electrical charge accumulates on the skin and triggers the nervous system to behave in a controlled manner. The device is thought to potentially impact the endocrine system as well, granting access to hormones and brain function, as well as the ability to control other body systems.

The patent holder, Hendricus G. Loos, also holds many other patents for similar devices. Since 1978, Dr. Loos has been issued patents for eleven devices, largely of which are aimed at nervous system manipulation (2).

Among the patents, you’ll find items such as “Subliminal acoustic manipulation of nervous systems,” “Remote magnetic manipulation of nervous systems,” “Method and apparatus for associative memory,” and “Method and apparatus for manipulating nervous systems.” Any other patents seem to be related to delivery technology of these nervous system manipulation devices.

If you’re not scared or intimidated just yet, we’re not done.

Loos’ History

The man behind the patents has quite a history of his own. Prior to his work with nervous system manipulation, Dr. Loos worked with other companies. In the late 1950s, his work with Plasmadyne Corporation yielded a patent for an “apparatus and method for generating and containing plasma having ultrahigh temperatures” (3).

A few years later, he worked with Douglas Aircraft’s Advanced Research Department studying electromagnetic fields, utilizing the Yang-Mills theory (4). He continued his research, publishing yet another article about Yang-Mills fields in 1969 in the American Physical Society Journal (5).

In the 1980s, it seems he set up shop in his Fallbrook, California home and developed Laguna Research Laboratory, working on government projects with the likes of the Department of Defense, the Department of Health and Human Services, and the Defense Advanced Research Projects Agency, commonly known as DARPA (6). The projects include cost effective therapeutic aerosol devices and memory storage devices capable of learning.

During his work with Laguna Research Laboratory, Hendricus Loos participated in a conference with Neural Information Processing Systems, publishing a paper on Reflexive Associative Memories (7). Correlating documents can also be found in the Defense Technical Information Center (8).

mind control research

Science Fiction or Fact?

Flash-forward to today, and current work information is harder to come by. What information is available is sparse and unnerving.

Shortly after patenting his latest device, Hendricus Loos took on the roll of President at Cuewave Corporation. Jansje Loos filed for the business license (Entity Number: C2396570) in 2003, utilizing the same Fallbrook, California address, as well as an additional residential address in Laguna Beach, California (9).

The company’s own site, www.cuewave.com, is nothing more than a copy of site for an advertising business located in India. Any search for the business yields nothing more than directory listings. The listings themselves provide little additional data, other than the business is listed for “Commercial Physical Research” and has a Standard Industrial Classification (SIC) code of 8731 (10). This classifies them for commercial physical and biological research (11). The license is still active with the Secretary of State and has been for the past 11 years.

Outside of this information, Dr. Hendricus G. Loos – who also goes by Dr. Henry Loos and Dr. Hank Loos – along with his Cuewave Corp and his nervous system manipulation devices are a mystery. The kind of mystery that makes you wonder if the mind control we see in science fiction movies may really be right around the corner.

References & Image Credits:
(1) Patents
(2) Inventor Hendricus Loos
(3) Patent US3009080
(4) World Cat
(5) APS
(6) SBIR
(7) NIPS
(8) US Military
(9) SOS
(10) CueWave Corp
(11) OSHA

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Morphéus : Du harcèlement électromagnétique des populations à la neuro-politique du Nouvel Ordre Mondial

Les armes à micro-ondes sont utilisées contre les populations depuis des dizaines d’années. En Angleterre, dans les années 80, lors des grèves de mineurs, Margaret Thatcher avait fait installer des émetteurs dans les quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre apathiques.

Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement basses fréquences (ELF : Extremely Low Frequency) ou à l’inverse des ultra hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le cerveau humain.

C’est l’Institut Tavistock, spécialisé dans la modification du comportement humain, qui aurait développé ce système à partir des années 50. Dans les années 60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora Project pour la CIA et le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance (RMCT : Remote Mind Control Technology). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20 Hz) qui avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur le cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est avéré que ces ondes peuvent également endommager l’ADN. Il a combiné des ondes ELF avec des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets nocifs.

Sur la base US de Greenham Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une grande majorité de femmes) manifestaient, ces armes furent utilisées. Fin 1984, ces femmes visées par de hauts niveaux de radiations micro-ondes, ont été atteintes de cancer, nombre d’entre elles sont mortes. Ces armes permettent d’induire un cancer à distance en altérant l’ADN.

Ces armes utilisées secrètement contre les civils engendrent des paralysies temporaires, une désorientation, des brûlures dans certains cas d’exposition, des vertiges, des amnésies. Des scientifiques indépendants avaient constaté les hauts niveaux de radiations électromagnétiques autour de la base Greenham Common, preuve de l’utilisation de ces armes contre des manifestantes.

Armes ELF

Les armes à très basse fréquence (ELF) sont étalonnées selon certaines fréquences cérébrales étudiées et connues des militaires. 6,66 Hertz engendre la dépression, 4,5 hertz provoque une attaque cardiaque, d’autre vont moduler l’humeur de la victime irradiée en la rendant schizophrénique, paranoïaque, suicidaire, violente ou apathique.

Ce type d’arme fut utilisé sur les populations chypriotes par l’armée anglaise, mais également sur les catholiques d’Irlande du Nord dans les années 80

MASER

Le système nommé MASER envoie des micro-ondes spéciales qui permettent de faire de la « télépathie synthétique ». Aujourd’hui on peut lire les pensées de quelqu’un à distance après avoir scanné les ondes électromagnétiques émises par le sujet dans différentes situations.

 

Manipulation du système nerveux

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système nerveux d’une cible en diffusant certains type d’ondes.

D’après Tim Rifat, l’Angleterre utiliserait des systèmes manipulant le système nerveux contre des citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80. Vicki Casagrande, ingénieure américaine, a expliqué devant une commission sur le harcèlement électromagnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à distance : « Les muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit légèrement ou violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le cerveau juste comme une sensation (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C dehors, ou avoir chaud par -15°C. ».

L’ingénieure Casagrande explique que certaines victimes auraient eu des implants dans le cerveau depuis les années 60, 70.

300 plaintes

Actuellement, dans l’état du Missouri, un élu a recensé 300 plaintes concernant le harcèlement électromagnétique. Certaines des victimes sont simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Un certain nombre d’associations comme (l’International Committee on Offensive Microwave Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter l’opinion et les décideurs politiques.

Armes interférométriques

Les armes électromagnétiques évoquées plus haut ont déjà 50 ans ou plus. Elles ont un inconvénient majeur, les sujets finissent par comprendre qu’ils sont victimes d’une attaque électromagnétique. Des systèmes beaucoup plus sophistiqués indolores pour manipuler les cerveaux sont à l’œuvre actuellement. On sait parfaitement simuler artificiellement l’activité interférométrique de n’importe quelle zone du cerveau humain. Avec l’assistance de l’intelligence artificielle, il devient possible de remodeler un cerveau à distance en modifiant l’inconscient puis le conscient d’un individu. De fait, nous voyons la 5G et la densification du smog électromagnétique comme des extensions intégrées de ces technologies. Les cerveaux ainsi baignés et modulés demanderont eux-mêmes plus d’asservissement sans même s’en rendre compte. Illusions de liberté, de fraternité ou d’égalité seront induites par des techno-scientifiques aux commandes du formatage cérébral des populations. C’est l’arme ultime d’asservissement des peuples.

L’asservissement techno-politique

Zbigniew Brzezinski lieutenant de David Rockefeller a toujours affiché sa volonté politique d’asservir les populations à l’aide de technologies :

« La société sera dominée par une élite de personnes libérées des valeurs traditionnelles qui n’hésiteront pas à réaliser leurs objectifs aux moyens de techniques épurées avec lesquelles ils influenceront le comportement du peuple et contrôleront la société dans tous les détails, jusqu’au point où il sera possible d’exercer une surveillance quasi permanente sur chacun des habitants de la planète ».

« Cette élite cherchera tous les moyens pour parvenir à ses fins politiques, comme de nouvelles techniques pour influencer le comportement des masses, ainsi que pour obtenir le contrôle et la soumission de la société ».

Hitler en aurait rêvé mais un homme comme Zbigniew Brzezinski dispose de l’intelligence artificielle et de toutes les sciences psychotroniques modernes pour parvenir à ses fins. Son rêve de contrôle mental des masses est à portée de main avec le concours des transhumanistes.

Laurent Alexandre transhumaniste accompli, décrit notre cerveau comme « un ordinateur fait de viande ». Quant à Marc Roux, président de l’association française transhumaniste, il affirme : « Nous avons aujourd’hui les outils pour intervenir sciemment sur notre propre condition. Nous pensons qu’il peut y avoir de bonnes raisons de modifier notre biologie, même de manière invasive, radicale et irréversible. » En Suisse, le Human Brain Project, largement financé par l’Union européenne, a pour but de créer un cerveau artificiel en travaillant sur les interactions entre les neurones et des processeurs électroniques. Le programme est annoncé sans détour. « L’audacieux programme transhumaniste va se répandre… Cela fait partie de la nature non démocratique de la technologie… » CQFD.

Avènement de la neuro-politique

Le Nouvel Ordre Mondial si cher à la famille Bush a toujours été lié à la possibilité technologique d’imposer secrètement une neuro-politique aux populations. Grâce aux avancées des neuro-sciences et des programmes militaires secrets de Contrôle Mental, la « paix mondiale » pouvait être imposée. La caste mondialiste devait faire monter en puissance tous les systèmes d’interconnexions assistés par intelligence artificielle afin que chaque cerveau n’en soit qu’une interface modulable à souhait.

Si techniquement tout cela est devenu possible, en revanche cette approche induit, par pressions électromagnétiques, une telle destruction qu’elle mène à un lent suicide programmé de l’humanité. Rationnellement, il convient de faire machine arrière. Mais il semble que la rationalité ne soit plus à l’ordre du jour. Nous ne savons plus si la caste mondialiste agit et pense par elle-même ou si elle a été assimilée par sa propre technologie de contrôle neuronal. Face à ce fléau, la révolution consciente des peuples devient le seul garde-fou et le temps nous est compté.

Sources : https://aphadolie.com

LIESI & Morphéus

publié dans Morphéus n°93 mai-juin 2019

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« Attaques acoustiques » : le cerveau de diplomates américains à Cuba a été altéré

L’EXPRESS Plusieurs diplomates américains en poste à La Havane se sont plaints de maux qui restent inexpliqués. Mais une étude assure que « leurs cerveaux ont subi quelque chose ».

Que leur est-il arrivé ? Les cerveaux d’une quarantaine de diplomates américains, victimes de phénomènes mystérieux à Cuba, montrent des différences par rapport à un groupe témoin, ont annoncé mardi des chercheurs, qui les ont analysés par imagerie médicale à la demande du gouvernement américain.

L’étude, publiée par le Journal de l’Académie américaine de médecine (Jama) et menée par des professeurs et médecins de l’université de Pennsylvanie, ne permet pas de dégager une cause aux symptômes observés chez les diplomates entre fin 2016 et mai 2018. Mais elle confirme que « leurs cerveaux ont subi quelque chose qui a causé ces changements », explique Ragini Verma, professeure de radiologie à l’université de Pennsylvanie, et spécialiste de l’imagerie médicale.

« Ce n’est pas imaginaire », avance-t-elle. « Cela s’est bien produit dans leur cerveau. Tout ce que je peux dire c’est que la vérité reste à trouver. » « Ce qu’il s’est passé n’est pas dû à un antécédent médical », ajoute la spécialiste.

Des diplomates en plein « brouillard cognitif »

Entre fin 2016 et mai 2018, des diplomates en poste à La Havane, ainsi que des membres de leurs familles, ont souffert de maux divers incluant des problèmes d’équilibre et de vertige, de coordination, de mouvement des yeux, ainsi que de l’anxiété, de l’irritabilité et ce que des victimes ont appelé un « brouillard cognitif ».

Les Etats-Unis ont rappelé la majorité de leur personnel diplomatique de La Havane en septembre 2017. Certains sont aujourd’hui rétablis, mais d’autres restent en rééducation, selon Ragini Verma.

Washington n’a jamais établi publiquement la nature du phénomène, ni confirmé qu’il pourrait s’agir d’énigmatiques « attaques acoustiques » ou micro-ondes, comme la presse américaine s’en est fait l’écho, sans toutefois apporter aucune preuve. Cuba rejette toute responsabilité. Le Canada a de son côté dénombré 14 « victimes » et également rappelé la majorité de son personnel en janvier.

Pas de « conclusions scientifiques claires », répond Cuba

A la demande du département d’Etat américain, 44 diplomates et membres de leurs familles ont été envoyés à partir de mi-2017 au centre des traumatismes cérébraux de l’université de Pennsylvanie pour subir des examens par imagerie par résonance magnétique (IRM).

Les chercheurs ont comparé les résultats à ceux de 48 personnes comparables de groupes témoins. Les différences sont statistiquement significatives et concernent la matière blanche du cerveau, ainsi que le cervelet, la partie qui contrôle les mouvements.

Un porte-parole du département d’Etat a dit saluer « l’implication de la communauté médicale dans ce problème incroyablement complexe. La priorité du département reste la sûreté, la sécurité et le bien-être de son personnel ». La chercheuse Ragini Verma insiste sur l’importance de suivre l’ensemble des patients régulièrement pour suivre l’évolution des changements dans leurs cerveaux.

Cuba a pour sa part disqualifié cette étude mardi. Celle-ci « ne nous permet pas d’arriver à des conclusions scientifiques finales claires », a déclaré Mitchell Valdés-Sosa, directeur du Centre des neurosciences de l’Etat cubain, lors d’une conférence de presse. L’étude « ne prouve pas, contrairement à ce qui a été spéculé et à ce qui est affirmé dans l’article précédent (de la Jama, publié en mars 2018), qu’un groupe de diplomates a souffert des lésions cérébrales pendant leur séjour à Cuba, » a-t-il déclaré.

 


SCIENCES & AVENIR  Attaque acoustique à Cuba : le cerveau des diplomates américains altéré

En 2017, une affaire digne d’un roman d’espionnage avait fait grand bruit : celle de « l’attaque acoustique » visant des diplomates américains à Cuba. Une étude publiée par le Journal de l’Académie américaine de médecine (Jama) le 23 juillet 2019 avance que les cerveaux d’une quarantaine de ces diplomates montrent des différences par rapport à un groupe témoin.

Certains ont souffert « de légères lésions cérébrales d’origine traumatique »

Les premiers faits suspects ont été signalés fin 2016, mais le gouvernement américain a attendu août 2017 pour évoquer de mystérieux « symptômes physiques » constatés chez plusieurs salariés de l’ambassade des États-Unis à Cuba. Certains ont souffert de « migraines, nausées« , mais aussi « de légères lésions cérébrales d’origine traumatique et d’une perte définitive d’audition« , révélait ensuite le syndicat de la diplomatie américaine. Des problèmes d’équilibre, de vertige, de coordinations mais aussi de mouvements des yeux et d’anxiété ont également été signalés. Le 14 septembre 2017, le nombre d’employés touchés était de 21, avec un dernier « incident » constaté en août, selon Washington. Côté canadien, une source proche de l’ambassade précisait sous couvert d’anonymat que plus de cinq familles avaient été touchées, dont plusieurs enfants. Les États-Unis ont rappelé la majorité de leur personnel diplomatique de La Havane en septembre 2017. Certains sont aujourd’hui rétablis, mais d’autres restent en rééducation.

Washington n’a jamais établi publiquement la nature du phénomène. En 2017, l’agence américaine Associated Press (AP) avait divulgué un enregistrement réalisé par un employé de l’ambassade. Lorsque l’enregistrement leur a été présenté, des victimes de l’attaque l’ont clairement identifié comme le son qu’ils avaient entendu, comme l’expliquait alors Sciences et Avenir dans un précédent article.

« Tout ce que je peux dire c’est que la vérité reste à trouver »

A la demande du département d’Etat américain, 44 diplomates et membres de leurs familles ont été envoyés à partir de mi-2017 au centre des traumatismes cérébraux de l’université de Pennsylvanie pour subir des examens par imagerie par résonance magnétique (IRM). Les chercheurs ont comparé les résultats à ceux de 48 personnes comparables de groupes témoins. Les différences sont statistiquement significatives et concernent la matière blanche du cerveau, ainsi que le cervelet, la partie qui contrôle les mouvements.

L’étude – faite à la demande du gouvernement américain donc – menée par des professeurs et médecins de l’université de Pennsylvanie ne permet pas de dégager une cause aux symptômes observés chez les diplomates entre fin 2016 et mai 2018. Mais elle confirme que « leurs cerveaux ont subi quelque chose qui a causé ces changements« , dit à l’AFP Ragini Verma, professeure de radiologie à l’université de Pennsylvanie, et spécialiste de l’imagerie médicale. « Ce n’est pas imaginaire« , avance-t-elle. « Cela s’est bien produit dans leur cerveau. Tout ce que je peux dire c’est que la vérité reste à trouver. » « Ce qu’il s’est passé n’est pas dû à un antécédent médical« , ajoute la spécialiste. La chercheuse insiste désormais sur l’importance de suivre l’ensemble des patients régulièrement pour suivre l’évolution des changements dans leurs cerveaux.

Cuba a pour sa part disqualifié cette étude. Celle-ci « ne nous permet pas d’arriver à des conclusions scientifiques finales claires« , a déclaré Mitchell Valdés-Sosa, directeur du Centre des neurosciences de l’Etat cubain, lors d’une conférence de presse. L’étude « ne prouve pas, contrairement à ce qui a été spéculé et à ce qui est affirmé dans l’article précédent (de la Jama, publié en mars 2018), qu’un groupe de diplomates a souffert des lésions cérébrales pendant leur séjour à Cuba, » a-t-il déclaré.